Des distinctions s'opèrent entre ce qui pourrait être présenté plus directement comme une référence à la vie sociale des groupes communautaires et ce qui pourrait être renvoyé à la vie associative. La première se reflèterait dans les principes précédemment évoqués, la seconde, dans les associations créées dans le cadre des corps de sapeurs-pompiers comme les sociétés de musique, de gymnastique ou de tir. Le bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon a organisé, dans ses rangs, de semblables associations dont la trace se mesure plus ou moins lisiblement selon l'activité, la plus importante ayant été le corps de musique.
Avec la réorganisation du service d'incendie en un bataillon, en septembre 1852, les sociétés musicales des différentes compagnies ne formèrent pas un groupe solidaire, ce qui fait qu'aucune section de musique n'était attachée au bataillon depuis cette date1796. L'origine des créations de groupes musicaux dans le cadre des corps de sapeurs-pompiers se déterminait, a priori, autant sur l'influence militaire que sur le souci de la représentation à moins que le rapport ne soit né du rapprochement à l'âme du service, soit les tambours et clairons, bien que ces créations n'aient pourtant rien à voir avec ces derniers et leur emploi pour régler les marches, les manoeuvres d'exercices et celles d'extinction des incendies. Les sapeurs-pompiers allaient, dès lors, au feu au son du clairon et à la parade au son d'une musique de fanfare. Il s'agissait bien, et dans tous les cas, d'une représentation instrumentale et d'un répertoire musical. Ce furent les toutes premières sociétés qui purent être assimilées comme directement associées aux soldats du feu1797. Elles servaient plus leur prestige que leur efficacité puisque les sapeurs, nommons les musiciens, ne prenaient généralement pas de part active au service d'incendie. Cet attachement aux sociétés de musique structurées dans le cadre d'un corps de sapeurs-pompiers paraissait suffisamment important pour que la décision soit prise de pourvoir à la réorganisation de la "Fanfare Lyonnaise", attachée au bataillon de la ville de Lyon1798. De plus, dans le cas présent, le groupe avait également la charge de représenter, de manière municipale, la cité, ce qui pouvait inciter à une recomposition rapide1799. Par cet usage de principes fondateurs dans la mouvance des services d'incendie, les différents textes législatifs propres à l'administration des unités de sapeurs-pompiers réglèrent ces organisations. Ce fut le cas, en 1875, selon l'article 141800, et en 1903, selon l'article 201801, et dont il ressortait principalement que l'effectif des sociétés musicales ne devait pas figurer sur les registres de compagnies et que leurs obligations demeuraient déterminées sur un ordre de service.
La réorganisation de la musique du bataillon de la ville de Lyon fut décidée en février 18581802. Il était ainsi créé un groupe formé de 7 musiciens issus des rangs de chacune des compagnies de l'agglomération, soit 35 membres, auxquels s'ajoutaient 5 surnuméraires, 1 par division1803. La première proposition de règlement de service imposait aux musiciens d'assister aux essais des pompes, aux incendies, de monter des gardes et de répéter au moins une fois par semaine1804. Néanmoins, le service fut finalement allégé et réglé sur le code promulgué en novembre 18581805. Selon un état des musiciens, disponible pour l'année 1859, la plupart de ceux-ci étaient issus du milieu musical et artistique de manière à rehausser l'éclat et la qualité des prestations, surtout dans l'idée de la représentation municipale1806. Cette composition fonctionnera, en fait, jusqu'en juillet 1864 où sa dissolution fut prononcée attendu que les musiciens ne représentaient leur fonction qu'avec parcimonie et ne se rendaient pas toujours disponibles1807, car la charge était imposante pour des hommes non inscrits sur les contrôles, n'étant donc pas soumis au régime direct des sapeurs-pompiers et à certains de leurs avantages, et représentant en plus la cité. Un nouveau projet de réorganisation fut abordé, en septembre 1864, sans qu'il n'aboutisse concrètement et il faudra attendre avril 1870 pour qu'une nouvelle formation soit projetée sous une mise en conformité avec le règlement en vigueur dans l'administration et le fonctionnement du bataillon1808. La formation restait d'importance car elle offrait un moyen de distraction aux habitants de la cité lorsque celle-ci se produisait sur les places et promenades publiques. Lors de sa recomposition, en 1870, la musique du corps de sapeurs-pompiers de la ville de Lyon jouait ses partitions aux sons d'instruments loués car la plupart de ceux utilisés jusqu'en 1864 avaient été vendus entre 1866 et 18671809. Cette société fonctionnera comme une fanfare jusqu'en 1878 où il fut projeté de transformer cette dernière en musique d'harmonie1810. Cette modification n'eut finalement pas lieu, seul l'effectif fut augmenté1811, et elle fut remise à l'ordre du jour en séance du conseil municipal du 27 janvier 1891, déclenchée à la suite d'incidents survenus en août 1890 ayant nécessité l'application de mesures disciplinaire sévères1812. Le projet était surtout celui de supprimer la musique du bataillon, sous la responsabilité et l'autorité du commandant, pour créer une société tout simplement municipale. Dans cette séance, le conseiller THIVOLLET évoquait pour cela une fanfare qui n'avait "jamais donné aucune satisfaction" alors que d'autres parlaient d'un défaut d'orgueil que de vouloir composer une musique représentant la municipalité1813. L'argument était également celui d'une préoccupation d'un concours musical à différentes manifestations qu'une organisation empruntée au corps de pompiers de la ville ne permettait pas ou plus. En ce sens, le maire admettait : ‘"je considère qu'il est absolument nécessaire, pour l'honneur de la ville de Lyon, qu'elle ait une musique à elle"’ 1814. A date de cette séance fut donc dissoute la fanfare du bataillon et créée une musique municipale sous la forme d'une harmonie1815. La musique du corps de sapeurs-pompiers de la ville cessait dès lors sa représentation de la vie collective et communale pour ne plus se conformer qu'au mouvement associatif sous sa stricte définition1816.
La société musicale formée dans les limites de l'unité de sapeurs-pompiers lyonnaise fut autant un vecteur de vie municipale que de vie associative. Il fut largement fait appel à ses services pour rehausser l'éclat de certaines fêtes patriotiques, pour donner des concerts, l'été, sur la place des Terreaux ou prêter son concours à des fêtes de bienfaisance. Différentes sources en portent le témoignage. Par exemple, Le Salut Public du 2 octobre 1858 publiait l'autorisation accordée à la fanfare par le commandant de la place militaire de Lyon de se produire, à l'instar des musiques militaires de la garnison, sur les places publiques1817. Le même journal, dans sa publication du 7 mai 1859, revenait sur une messe célébrée avec le concours de la musique du bataillon. Le Courrier de Lyon du 24 août 1873 évoquait les concerts donnés par cette musique durant la saison d'été et sa prochaine participation au concours musical de Chambéry. Le Petit Lyonnais du 9 mai 1875 insistait sur la participation de la fanfare à l'assemblée générale de la société protectrice des animaux. Ce même quotidien, dans son édition du 5 juillet 1877, annonçait que la musique du bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon donnerait désormais des concerts populaires chaque jeudi soir jusqu'à la fin de l'été. En 1878, elle fut invitée à la célébration du centenaire de la mort de Jean-Jacques ROUSSEAU qui se déroulait du 30 juin au 2 juillet dans la ville de Genève1818. Cette même année, une grande fête, fraternelle, fut donnée à Vienne à l'occasion de la réception de la fanfare des sapeurs-pompiers de Lyon par la société philharmonique de Vienne1819 ; une manifestation pour laquelle la société lyonnaise fit le voyage, de Lyon à Vienne, en bateau au son des morceaux musicaux. Le Petit Lyonnais du 23 juillet 1880 notait encore sa participation à la remise des prix du conservatoire de Lyon, et pour Le Progrès du 9 août 1881, à celle des prix de l'école de la Martinière. En 1885, c'était un engagement au concours international de musique qui allait faire se remarquer la fanfare1820. Jusqu'à la décision de 1891, la musique du bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon ne cessa donc de participer à différents événements de la vie publique et de véhiculer autant l'image du corps que celle de la ville. Généralement, ce satellite associatif, fondé dans le cadre des corps de pompiers, participait, sous une forme tout à fait particulière, au service d'incendie. Le principe de son développement comme de son importance, non pas en effectif mais dans le service, pose la question de la transition entre service d'incendie et service de secours. Ce type d'associations, comme celles de gymnastique ou de tir, a pu connaître une propension à la formation au moment où la maîtrise de l'incendie se profilait et les risques se mesuraient, c'est-à-dire dans un laps de temps où le service offrait plus de facilité à une ouverture sociale avant que les corps ne sortent progressivement de cette classe et deviennent affectés à d'autres services de protection et d'assistance. L'hypothèse vaudrait d'être vérifiée sur un échelon très large, conjointement à une perception évolutive générale de la menace.
Parmi les organisations fondées sous la perspective du milieu associatif, toujours dans le cadre des corps de sapeurs-pompiers, s'établissaient également les sociétés de gymnastique et de tir. Si les musiciens de la fanfare avaient un recrutement ouvert sur des professions artistiques, donc sur le monde extérieur, d'où une connotation associative au sens large, avec l'exercice d'une fonction hors service d'incendie, la société gymnique du corps fut purement orchestrée sous l'esprit du service d'incendie et de sauvetage1821. Sous une certaine forme, celle de l'entraînement du soldat, les exercices gymniques pouvaient s'apparenter à une origine militaire, du temps du rattachement de nombreuses compagnies de sapeurs-pompiers à la Garde Nationale. La gymnastique formait un des exercices indispensables à l'instruction du sapeur. De nombreux et différents exercices étaient donc adaptés et destinés au service avec, pour principal but, le développement des capacités physiques des individus face à une charge éprouvante pour le corps humain et nécessitant de plus en plus de qualités de robustesse. L'éducation physique, par la recherche de l'équilibre et le travail du corps, devait permettre aux hommes de prendre confiance en eux, de les familiariser, sous certains entraînements, avec le danger, de développer l'agilité et la maîtrise des mouvements. Ces notions restaient très importantes surtout lorsqu'il fallait pratiquer une intervention délicate et risquée, passer par une situation périlleuse ou effectuer le sauvetage de personnes. C'est sous ces caractéristiques que la commission municipale, sur la proposition de conseil d'administration du bataillon, se décida, dans une séance du 13 juillet 1866, à procéder à la création d'une salle de gymnastique, désirée depuis un certain temps déjà, pour la formation des sapeurs-pompiers1822. A partir de cette date, les sources mentionneront un gymnase construit spécialement pour le bataillon, au n° 19 de la Montée Saint-Barthélémy, et un projet de bail pour une salle, au rez-de-chaussée d'un bâtiment de la Rue Monsieur, à proximité du Dépôt Général1823. Il est probable que la première adresse fut le lieu d'exercices extérieurs jusqu'à la création d'une salle d'éducation physique, à la seconde adresse, qui permettrait alors autant aux hommes de s'entraîner que de pratiquer des manoeuvres théoriques ou d'instruction technique. C'est en février 1867 que fut concrètement projetée la formation d'une société de gymnastique1824. Le projet de règlement comptait 9 articles mais la décision définitive de créer une école de gymnastique ne fut prise qu'en mars 18681825. Elle devenait dès lors obligatoire pour tous les pompiers sans distinction du grade et de l'âge pour au moins 1 fois par mois, à raison d'une heure1826. Seulement, il s'agissait bien d'un cadre strictement axé sur le service. Cette science du corps se développera d'ailleurs progressivement jusqu'à s'élargir à d'autres sphères sociales1827. L'évolution de cette section reste difficile à cerner jusqu'en 1889 où eurent lieu des fêtes de gymnastiques dans le cadre de festivité organisées par le bataillon1828. A l'époque, chaque dimanche matin, l'élément jeune de l'unité s'occupait de gymnastique, ce qui aurait permis de créer au bataillon une section d'excellents gymnastes qui allaient au feu armés et équipés en vue d'effectuer les sauvetages que les événements pouvaient commander1829. A la composition de cette section, il était fait mention d'hommes actifs et courageux appelés à rendre de grands services. L'organisation fut ensuite fondue dans la section active et se perd alors la trace de la société de gymnastique, ayant toujours été en frontière de l'association, par confusion presque totale avec le service.
Parmi les associations fréquemment organisées en marge des corps de sapeurs-pompiers se déterminaient, par ailleurs, les sociétés de tir dont l'origine, comme pour différentes autres formes, pouvait s'établir sur l'organisation possible des compagnies de pompiers dans le cadre de la Garde Nationale jusqu'en 1852. De plus, le décret de 1875 laissait les soldats du feu armés par souci du recrutement, ce qui pouvait laisser présager, bien que d'autres raisons plus fondamentales prévalent, d'un attrait des hommes pour les armes. Rien ne permet d'affirmer catégoriquement que le bataillon de la ville de Lyon aura compté, dans ses rangs, la formation d'une société de tir, tout au moins à la création, peut-être parce que justement le corps fut toujours structuré de manière municipale et non dans les rangs de la Milice. Il n'empêche que, sous cette perspective de disposer d'un corps armé, le bataillon fut utilisé comme tel, tout au moins de façon implicite, au moment de "l'épisode" de l'Hôtel de Ville. L'instruction au tir paraît même avoir été partiellement exclue dans le corps lyonnais jusqu'à la veille des années 1880-18851830. Dans un entraînement des hommes au maniement des armes, bien que l'origine, c'est établi, se fonde sur la Garde Nationale, il pouvait également être vu, après le conflit de 1871, le souhait de maintenir l'instruction et le réflexe des individus dans le cadre d'une culture de revanche contre l'ennemi allemand ; une notion perceptible à l'extrême fin des années 1800 et au début des années 1900, notamment après des crises de politiques extérieures comme celle de 1905. A partir de là, l'administration centrale attacha une importance manifeste à la diffusion de l'enseignement du tir et pour laquelle l'organisation de sociétés présentait un intérêt sous le rapport aux corps de sapeurs-pompiers. La compagnie de Lyon participa tout de même à des concours auxquels l'inscription de sapeurs dits tireurs, en l'absence d'un document officiel, ne permettait pas de les rattacher à une organisation régulière1831. Ainsi, en 1888, lors d'un concours de l'armée territoriale de Lyon qui eut lieu les 6 et 13 mai, respectivement 73 et 77 sapeurs y prirent part1832. A la première séance, 876 balles furent tirées par les hommes mais seules 97 atteignirent leur cible. Le président de la société, et c'est là le seul argument, dans l'évocation du titre, qui plaide en faveur de l'existence d'une association de tir, aurait alors eu un commentaire lapidaire sur les performances1833. Quant à la séance suivante, le résultat ne fut guère plus concluant puisque sur 462 balles tirées, seules 73 atteignirent leur but1834.
Fanfare, école de gymnastique, société de tir ont été des satellites associatifs aux corps de sapeurs-pompiers dont le bataillon de la ville de Lyon porte les traces de constitution de manière plus ou moins flagrante. Ce sont des associations qui ont en fait autant servi la fonction que l'image de la ville. Si ce fut la société de musique qui demeura la plus représentative de ces satellites, chacun déterminait néanmoins sa création et son développement autour d'une solidarité et d'un rattachement spécifiques au service d'incendie. Ce service, dans la transition du sinistre destructeur au foyer ponctuel, ne se devait donc pas d'être vu sous la seule perspective de l'association d'hommes formés pour combattre le feu. Sa dimension était, tout en fondant sa relation et sa détermination sur l'élément, beaucoup plus large.
Courage et dévouement, hommage, honneur, prestige, mérite, estime, étaient des termes à la signification et à la symbolique très fortes pour des sapeurs-pompiers volontaires au service du feu. Quelle que soit la condition de ces hommes, architecte ou artisan, employé ou ouvrier, quel que soit leur grade, capitaine, sergent ou 1er sapeur, quelle que soit l'évolution de la structure, ces mots déterminaient la reconnaissance de la nation supprimant l'image populaire parfois caricaturale de la fonction et des corps. Si les hommes ont parfois attiré le regard amusé des foules, dans une revue, une cérémonie, ils ont couramment forcé l'admiration sur le théâtre d'un incendie. Le ton badin exprimé à l'encontre des pompiers, à une certaine période, n'aurait jamais été revêtu de méchanceté et n'était finalement que le reflet de la confusion opérée, pendant un temps, dans les esprits, entre la réalité du service d'incendie et le goût de la représentation en dehors de la stricte charge de sapeur. Les hommes ont pu souffrir de cet amalgame mais ont tenu leur rôle dans les deux perspectives : celle de la défense et de la sauvegarde des biens et des personnes face aux destructions du feu ; celle d'une représentation municipale et associative. Le plus couramment, le sapeur-pompier ne s'identifiait, lui, qu'à travers son principe originel de constitution et l'office que résumaient les devises de la fonction. Cette identification valait quels que soient les sources de recrutement, leurs modalités, les conflits nés de nominations, l'évolution des personnels, l'influence politique. Elle prend encore plus de valeur lorsque le rapprochement est fait à l'évolution des risques qui n'est pas le seul miroir de l'évolution technique, prévisionnelle et préventive des supports communautaires mais également des services rendus par l'organisation des corps de sapeurs-pompiers. Ces services, certains l'ont payé de leur vie pour une charge fonctionnelle et d'utilité sociale dont la solde n'établissait aucune compensation au dévouement et à l'investissement. Quant aux droits à des pensions de retraite, à des secours en cas d'accidents, ils ne déterminaient, finalement, qu'une juste compensation face au bénéfice que procurait la disposition d'un corps de sapeurs-pompiers dont le cadre humain établissait la richesse.
AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Lettre de l'état-major au préfet le 27/05/1856 / AML, 1270 WP 003 – Sapeurs-pompiers : Effectifs : - Services divers : Organisation et fonctionnement : Musique du bataillon ; 1856-1900.
LUSSIER H. - Les sapeurs-pompiers au XIX ème siècle – Associations volontaires en milieu populaire, Paris, L'Harmattan, 1987, 174 p. ; pp. 95 et suiv.
AML, 1270 WP 003 – Sapeurs-pompiers : Effectifs : - Services divers : Organisation et fonctionnement : Musique du bataillon ; 1856-1900.
Idem 307.
Bulletin Officiel du Ministère de l'Intérieur – 1876 ; pp. 193-200. Décret du 29/12/1875 relatif à l'organisation et au service des corps de sapeurs-pompiers.
Bulletin Officiel du Ministère de l'Intérieur – 1903 ; pp. 363-386. Décret du 10/11/1903 qui portait règlement d'administration publique sur l'organisation des corps de sapeurs-pompiers, suivi du rapport au Président de la République.
Idem 307. Lettre du préfet à l'état-major du corps exprimant cette intention le 06/02/1858. En fait, il semble qu'une première organisation fonctionnait depuis la fin de l'année 1856.
Ibidem 311. Arrêté du 15/02/1858. Le recrutement des hommes se faisait sous d'autres aptitudes que celles du service du feu.
Idem 307.
Idem 305. Règlement constitutif des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon ; Préfecture du Rhône, police administrative, 1ère division. Arrêté du 14/11/1858.
AML, 1270 WP 004 – Sapeurs-pompiers : Effectifs : Registre de matricules ; 1859.
AML, 1270 WP 003 – Sapeurs-pompiers : Effectifs : - Services divers : Organisation et fonctionnement : Musique du bataillon ; 1856-1900. Décision du 16/07/1858.
Idem 316. Le projet de réorganisation de 1864 prévoyait une musique qui serait formée de 2 flûtes, 2 hautbois, 2 petites clarinettes, 10 clarinettes, 8 saxophones, 4 barytons, 6 altos, 4 pistons, 4 bugles, 2 trompettes, 6 basses, 6 trombones, 5 batteries et 4 contrebasses ; des instruments dont certains demandaient une maîtrise musicale parfaite.
Idem 316.
Idem 316.
La composition s'établissait, en 1884, sur 50 membres : 1 chef de musique, 1 sous-chef de musique et
48 musiciens.
Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1891 ; vol. 1, séance du 27/01, pp. 141-163.
Idem 321.
Idem 321.
Idem 321.
Idem 316.
La comparaison avec l'armée pouvait, dès lors, s'établir, tout comme la volonté de représentation d'une institution civile, malgré la tutelle de l'administration d'Etat, face à la représentation militaire.
AML, 1270 WP 003 – Sapeurs-pompiers : Effectifs : - Services divers : Organisation et fonctionnement : Musique du bataillon ; 1856-1900. Invitation du comité d'organisation au préfet en date du 25/05/1878, suivie de l'approbation préfectorale pour représentation.
Idem 327.
AML, 1271 WP 009 – Sapeurs-pompiers : Fonctionnement du bataillon : Registres d'ordres ; 1884-1892. Ordre portant le numéro 406.
AML, 1270 WP 009 – Sapeurs-pompiers : Représentation du bataillon : - Activités sportives ; 1866-1940.
Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1866 ; séance du 13/07, pp. 281 et suiv.
AML, 1270 WP 009 – Sapeurs-pompiers : Représentation du bataillon : - Activités sportives ; 1866-1940.
Idem 332. Projet du 14/02/1867.
Idem 332. Décision du 11/03/1868.
Ibidem 334.
Le Petit Lyonnais du 02/02/1880 revenait sur l'obligation de la gymnastique dans les lycées de garçons.
AML, 1270 WP 009 – Sapeurs-pompiers : Représentation du bataillon : Expositions, congrès, concours ; 1864-1939. Fête des sapeurs-pompiers lyonnais.
Documents administratifs et statistiques de la ville de Lyon, Lyon, Imp. L. Delaroche, 1890, 691 p. ;
pp. 335 et suiv.
AML, 1270 WP 008 – Sapeurs-pompiers : Fonctionnement et services du bataillon : - Règlement et consignes d'ordre général ; 1863-1911.
Un rapprochement, sous la pratique du tir, en dehors de références rurales, est peut-être sociologiquement possible face à des manifestations festives modernes.
AML, 1271WP 009 – Sapeurs-pompiers : Fonctionnement du bataillon : Registres d'ordres ; 1884-1892.
Idem 341.
Idem 341.