2. UN SALAIRE : UNE EXIGENCE DE SERVICE

Sous le règlement de 1865 concernant l'atelier de réparation créé au sein du bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon, les hommes qui en composaient l'effectif étaient contraints à un service qui, en fonction de sa détermination et accompagné d'une rétribution, s'assimilait bien à une charge professionnelle1934. Outre l'entretien des matériels d'intervention, les réparations à effectuer, les ouvriers de l'atelier devaient répondre à toutes les réquisitions qu'imposait le service d'incendie, être présents sur les lieux des sinistres et assurer des gardes1935. Il ne fait alors aucun doute que les conditions du service étaient loin d'être respectées dans ce qui était établi à l'origine, ne serait-ce qu'en se basant sur une présence que les sapeurs, nommés parfois sapeurs-ouvriers, se devaient d'assurer sur des journées allant de 6h00 à 18h001936. En fait, le fonctionnement était plus complexe que le respect de simples horaires journaliers ou hebdomadaires. L'imposition d'un horaire précis correspondait à une journée de travail de l'ouvrier à ne pas confondre avec le service d'incendie. Pour l'homme se côtoyaient donc deux charges : celle de l'entretien et des réparations des agrès, normalement établie sur des journées, donc généralement déterminées entre 6 et 18 heures, sous quelques modifications selon qu'il s'agisse du service d'été ou d'hiver ; celle d'un service d'incendie 24 heures sur 24. Pour la première charge, un livret de travail, comme cela se faisait pour d'autres professions, était remis à l'ouvrier au moment de son admission afin que soient consignés son service et ses travaux. Ces travaux étaient par ailleurs contrôlés chaque jour, enregistrés sur un registre, document visé chaque semaine par le capitaine-adjudant-major, chaque mois par le commandant1937. Pour la seconde charge, toute personne de l'atelier n'étant pas de garde était néanmoins tenue d'être rentrée chez elle, chaque soir, avant 22 heures, sous peine d'être considérée comme ayant découché sans permission1938. Si tel était le cas, elle était alors sanctionnée disciplinairement. Toujours dans ce cadre du service d'incendie, et donc non pas exclusivement d'atelier, les hommes devaient loger à moins de 100 mètres du Quartier Central de manière à être mobilisables très rapidement, à toute heure du jour et de la nuit1939. Sur la façade du domicile de l'ouvrier devait être, en plus, apposée une plaque, mentionnant le nom, la qualité et la fonction de l'homme, l'étage de sa résidence quand il y en avait un, et une sonnette de façon à ce qu'il puisse être, non seulement facilement identifié, mais aussi personnellement et rapidement alerté1940. Sous l'accomplissement de ce second service, l'exercice des hommes qui formaient l'atelier apparaissait dès lors très rude. L'orientation qui sera progressivement donnée à cette structure deviendra également plus évidente. Devant l'importance des interventions, en nombre mais principalement en temps, l'entretien et la réparation des agrès prenaient du retard. Il était donc plus judicieux de confier de nouveau ces nécessités à un ou plusieurs entrepreneurs privés et de ne plus affecter les hommes qu'au seul service du feu déjà contraignant à plus d'un titre. L'assimilation était donc bien celle d'une activité professionnelle mais, finalement, bien que l'exercice d'une fonction corresponde à un salaire, et inversement, le traitement annuel restait modeste en comparaison du service qui était demandé aux hommes.

Les conditions seront légèrement différentes avec la création de la section active. L'investissement et la participation des hommes demeuraient similaires à ce qui avait pu être demandé aux ouvriers de l'atelier, plus couramment au personnel de cette brigade, à partir des années 1870-1871. Toutefois, il s'agissait d'un découpage de temps différent d'une mise à contribution totale. De plus, les sapeurs, devenus professionnels également par l'appellation, bénéficieront d'avantages dont seul, jusqu'alors, l'Etat-Major avait pu disposer, c'est-à-dire le logement, l'éclairage et le chauffage ou une indemnité compensatoire. Cependant, bien que puisse être faite une assimilation de ces éléments à des avantages, il importait, surtout et avant tout chose, de faire correspondre les besoins humains du service avec l'orientation désormais prise pour l'unité et les délais de rapidité nécessaires à l'efficacité des interventions. Les premières personnes concrètement logées ont été les membres de l'état-major, chef de bataillon et capitaine-adjudant-major, et ce, au Dépôt Général des pompes à incendie. Ils le furent avant que le bataillon ne se tourne vers la professionnalisation de ses hommes du rang, sous le fondement de la division active. la veille de 1880, les deux officiers supérieurs du corps étaient ainsi installés au Quartier Central, Rue Molière1941. Seulement, devant l'inconfort du bâtiment, plus exactement des pièces réservées à la résidence, le logement fut rendu vacant et une indemnité de 1.000 francs accordée au commandant pour se loger en extérieur jusqu'aux années 18901942. La domiciliation de l'Etat-Major au Dépôt Général répondait à plusieurs objectifs dont parmi les prioritaires figurait la garantie de l'efficacité du service qu'une surveillance quotidienne devait permettre. Devant cette imposition, le montant du traitement alloué aux officiers prend une nouvelle fois toute sa dimension et établit l'assimilation, sous ces grades, à une charge professionnelle. Avant que ne soit donc formée une section active où l'association fut définitivement portée avec la professionnalisation, la ville de Lyon avait déjà connu un effectif "professionnel" autant sous la constitution d'un atelier que sous la charge d'un grade supérieur.

L'exercice d'une activité comme d'une profession se détermine sous un rapport qui est celui du versement d'un salaire et qui correspond dès lors à une exigence de service. En échange du traitement qu'ils recevaient, les ouvriers, puis les ouvriers-mécaniciens affectés au Quartier Central, se devaient d'observer des consignes de service très strictes qui entraînaient, pour tout manquement, l'application de peines disciplinaires parfois sévères. Il en ira de même pour le personnel de la section active mais sous des modalités d'occupation et de temps différentes. Au vu des nombreuses modifications intervenues entre la formation de 1890 et les décisions de 1907, puis 1913, le service se trouvera être, en fait, en perpétuel mouvement, lequel réclamait, à chaque introduction d'un nouveau paramètre, des modifications dans son organisation. Néanmoins, et de façon très générale, l'emploi des sapeurs-pompiers professionnels, sous l'accomplissement de leur fonction, s'est structuré sous des gardes de 24 heures avec une alternance, le plus couramment sur trois jours, entre journée de service, journée de réserve et journée de repos. Seule cette dernière donnait droit aux hommes à pouvoir sortir des murs du Quartier Central ou son annexe pour ceux qui étaient logés en ces lieux, que ce soit en logement ou en dortoir suivant la condition civile des personnes. Sous l'exemple des dernières modifications introduites, en 1912, mais applicables sous la perspective et le régime de 1913, notamment sous l'accroissement des effectifs qui permettait un fonctionnement maintenant rodé pour la structure lyonnaise, le service se déterminait sur 24 heures à compter de la prise de garde qui, chaque jour, avait lieu à 10h151943. L'effectif de service se décomposait alors en 3 piquets dont les deux premiers assuraient, à cette époque, le service de deux fourgons-pompes alors que le troisième, suivant les besoins, assurait soit le départ d'un fourgon-pompe, soit d'un matériel de sauvetage1944. En dehors des interventions, les hommes de service se trouvaient, pour partie, astreints à des journées similaires au personnel de réserve bien que le nombre des interventions et le besoin de repos en bouleversent l'organisation ; c'est-à-dire à un enchaînement, pour des journées commençant à 7 heures et s'achevant à 17h30, entre des périodes d'exercices et de manoeuvres alternées de périodes de travail sur les agrès et les matériels d'incendie et de secours, voire la visite des bouches d'incendie1945. Quant à la journée de repos, elle fut en fait bien souvent inexistante ou inappliquée pour les hommes qui serviront jusqu'à la veille de la Grande Guerre. Les effectifs de la division active ne permettaient pas une rotation convenable des personnels et donc de libérer périodiquement les sapeurs pour un repos pourtant mérité1946. L'astreinte du service apparaissait dès lors comme exigeante et demandait, en outre, de nombreuses qualités aux hommes qui choisissaient de s'engager dans la profession malgré la jouissance d'avantages. A côté de ces exigences, imposées par le service d'incendie en tant qu'organisme chargé d'assurer la sécurité des biens et des individus face au feu, l'engagement des hommes, dans cette fonction professionnelle, par la réception d'un salaire, les astreignait en effet à d'autres contraintes, y compris sur la vie sociale et privée. Cette dernière devait, d'abord, s'accommoder d'une existence en caserne, bien qu'il ne s'agisse pas complètement de bâtiments conçus comme tels avant la caserne de la Rue Rabelais, mais pas uniquement. Des "restrictions" sur les libertés étaient également notables. Les sapeurs célibataires à la date de leur enrôlement devaient ainsi obtenir une autorisation, celle du conseil d'administration notamment, s'ils souhaitaient pouvoir contracter un mariage1947. Dans le projet de règlement de 1908, l'intention allait jusqu'à la volonté de sanctionner le sapeur-pompier qui contreviendrait à cette obligation d'une révocation sans aucun moyen de faire appel de la décision1948. Avant d'obtenir cette autorisation, une enquête se devait également d'être menée sur la future mariée1949. Dans l'idée, celle-ci permettait de vérifier et conclure de la moralité de la promise. Quant au concubinage, il était formellement proscrit1950.

Parmi les contreparties que l'administration consentait aux hommes, sous une conscience envers l'investissement et la dureté de la fonction mais plus sûrement dans le souci d'une garantie à l'accomplissement de manière efficace du service, était posé le principe à disposer du logement, et accessoirement du chauffage et de l'éclairage. Il s'agissait bien en effet, à l'origine, de la manifestation d'un désir d'efficacité qui s'est révélé pouvoir être associé ou assimilé à des avantages, ce qu'ils deviendront d'ailleurs. Le moyen était ainsi donné d'avoir des hommes rapidement mobilisables, la promptitude étant la clé du succès dans la lutte contre le feu, notamment sous ses propriétés de propagation. Lorsque la résidence n'était pas envisageable dans les locaux mis à la disposition du bataillon, en dehors de la réserve d'un logement qui devait être à proximité du Quartier Central, une indemnité de 300 francs était accordée1951. Dans ce dernier cas, des provisions de charbon, pour le chauffage, et de pétrole, pour l'éclairage, étaient également consenties1952. Si le logement a été acquis sous le fondement d'une organisation professionnelle fonctionnant sur le mode d'un casernement mais avec un recrutement civil, il semblerait que la décision d'attribuer le chauffage et l'éclairage soit venue de la faiblesse des traitements alloués aux hommes par rapport à la demande et à l'exigence du service1953. Devant l'augmentation des effectifs, la section active, outre le numéro 64 de la Rue Molière, occupera, à partir de janvier 1893, un immeuble au 71 de la même rue1954. Dans la perspective d'occupation de ce bâtiment appartenant au quotidien lyonnais Le Salut Public, des pourparlers furent engagés dès sa construction, durant l'été 1892, afin de loger dans cet édifice les membres du grand état-major, du petit état-major et de la section active1955. L'origine de ce souhait était encore liée à la rétribution et sa faiblesse malgré l'indemnité de logement car, avec l'élévation de constructions neuves sur la Rive Gauche du Rhône, et principalement autour du Dépôt Général, les maisons dans lesquelles il était possible au personnel de se loger à bon marché étaient généralement détruites. Ceci repoussait dès lors la résidence des hommes en dehors d'un périmètre où les délais de mobilisation pouvaient être prompts, ce qui légitimait, en sus, le projet de location de cet immeuble. Avant même d'en disposer, son affectation était réglée, y compris dans les pièces du bâtiment1956 : le rez-de-chaussée servira de bureau et de salles de conseil ; le 1er étage, au logement du commandant, divisé en 5 pièces, au logement du capitaine-adjudant-major, divisé en 3 pièces, et au logement de l'adjudant sous-officier, divisé en 2 pièces ; les trois étages suivants, comprenant 6 logements de 2 pièces par étage, soit 18 appartements, étant affectés aux sapeurs mariés de la division active. Le projet de bail fut fixé pour 6 années à compter du 25 décembre 1892 pour une location annuelle de 9.500 francs, puis reconduit1957. Le chauffage et l'éclairage ne faisaient pas encore partie des acquis pour les membres du bataillon alors logés dans cet espace et ne le seront en fait qu'après l'émission d'un voeu sans cesse renouvelé par le conseil d'administration, y compris dans une remarque sur la modicité du traitement et la rudesse du service auxquelles des compensations pouvaient être envisagées1958. Le chauffage permettrait ainsi aux hommes d'être assurés de trouver, en hiver, en rentrant après un incendie, de quoi se réchauffer et sécher leurs affaires1959. Quant à disposer de l'éclairage dans les logements, il éviterait aux hommes de devoir partir avec leurs effets d'habillement dans les bras lors des alertes nocturnes pour se vêtir sur la pierre palière ou dans l'escalier, seuls lieux éclairés1960. La décision fut donc prise, en novembre 1894, d'accorder charbon et gaz aux casernés de la Rue Molière avec une extension pour les hommes logés en ville, le pétrole se suppléant au gaz1961. En 1904, 21 membres de la section active étaient ainsi logés dans l'édifice du 71 de la Rue Molière, 3, au Dépôt Général, et 5, en ville1962. Malgré la construction d'une nouvelle caserne, Rue Rabelais, avec son imposant hall de départ, et devant l'accroissement des effectifs qu'imposait le maintien de la qualité, de la fonctionnalité et de l'efficacité du service, l'aménagement des locaux s'avéra vite insuffisant. C'est ainsi que, dans le nouveau bâtiment, fut adoptée, en 1912, l'installation d'un dortoir dans le hangar des pompes à incendie, Rue Pierre Corneille1963, pour permettre aux sapeurs-pompiers non mariés de coucher à la caserne1964. Les conditions de vie devenaient dès lors différentes suivant la situation civile des hommes. Le logement et les frais étaient forcément moins imposants sous cette dernière forme de résidence, y compris par la surface de l'espace, plus restreinte, et déterminaient, pour partie, les autorisations que devaient obtenir les hommes comme celle du droit au mariage, modifiant la position sociale et le rapport à la résidence.

La distribution d'un traitement, qui prenait ici la forme d'un salaire, mettait l'administration de tutelle du bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon en face d'une exigence de service, excepté que dans le cas de la charge de sapeur-pompier, cette exigence correspondait, avant toute chose, à une garantie face aux destructions par le feu. Comparativement à l'exercice d'autres professions, le montant du traitement qui était alloué demeurait modeste. Ce qualificatif est d'ailleurs mis en lumière de manière encore plus flagrante, justement, lorsque le rapprochement est fait avec ce dont il était attendu, pour ne pas dire réclamé, des hommes. Aucun choix n'était, de toute manière, laissé puisqu'il s'agissait, avec la professionnalisation de la fonction, de l'entrée dans une logique économique et sociale : une profession, un salaire ; un salaire, une exigence qui n'était pas nécessairement liée, dans cet exemple précis, à une rentabilité mais plutôt à une efficacité et à une fonctionnalité. La rudesse du service comme l'investissement et les sacrifices consentis par les hommes ont été progressivement mesurés et se sont marqués par le bénéfice d'avantages que les détenteurs du pouvoir ont très tôt interprétés comme des modes compensatoires à la modicité de la solde, puis la faiblesse du traitement. Avant que n'apparaissent des privilèges, liés à la fonction professionnelle, qui pourraient se traduire comme des avantages en nature -le logement, le chauffage et l'éclairage-, les sapeurs-pompiers ont bénéficié d'un droit à des pensions de retraite et à des secours en cas d'accidents, voire de décès. Ce droit fut, à son origine, à l'appréciation des communes et graduellement acquis dans le temps avant d'être finalement repris sous la charge de l'Etat. Seulement, il apparaît aujourd'hui évident, au sortir de l'analyse, que la perspective de certaines prérogatives ou garanties a joué, à l'engagement, un rôle que ne remplissait pas le montant de la solde ou du traitement lorsque la juxtaposition est faite avec la mise à contribution et l'implication imposées par le service1965 ; ceci, indépendamment d'une prise en considération d'un attrait pour la fonction, pour sa représentation ou son essence1966.

Notes
1934.

AML, 1270 WP 003 – Sapeurs-pompiers : Effectifs : - Services divers : Organisation et fonctionnement : Atelier de réparations ; 1863-1883. Arrêté du 17/03/1865.

1935.

Ibidem 100.

1936.

Idem 100. Conditions du service.

1937.

AML, 1270 WP 003 – Sapeurs-pompiers : Effectifs : - Services divers : Organisation et fonctionnement : Atelier de réparations ; 1863-1883. Conditions de service.

1938.

Ibidem 103.

1939.

Ibidem 103.

1940.

Ibidem 103.

1941.

AML, 1270 WP 014 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Logement de l'état-major du bataillon et du personnel du dépôt général, Rue Molière ; 1879-1894.

1942.

Idem 107.

1943.

Documents administratifs et statistiques de la ville de Lyon, Lyon, Imp. Administrative Chanoine, 1885,
456 p. ; pp. 197-201.

1944.

Ibidem 109.

1945.

Ibidem 109.

1946.

Les règlements des personnels municipaux prévoyaient également un congé annuel rémunéré pour les hommes de la section active de 8 jours, puis de 10 jours.

1947.

AML, 1270 WP 006 – Sapeurs-pompiers : Personnel : - Affaires diverses : Mariages, travaux exécutés hors service et rémunérés, (...) ; 1859-1936.

1948.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget et
comptabilité ; 1803-1929. Projet du 20/06/1908.

1949.

Idem 113.

1950.

Idem 113.

1951.

AML, 1270 WP 014 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Logement de l'état-major du bataillon et du personnel du dépôt général, Rue Molière ; 1879-1884 ; Caserne Rues Rabelais et Pierre Corneille ; 1883-1911.

1952.

Idem 117.

1953.

Idem 117.

1954.

Idem 117.

1955.

AML, 1270 WP 014 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Logement de l'état-major du bataillon et du personnel du dépôt général, Rue Molière ; 1879-1884 ; Caserne Rues Rabelais et Pierre Corneille ; 1883-1911.

1956.

Idem 121.

1957.

Idem 121. L'occupation du bâtiment, avant de disposer de la caserne de la Rue Rabelais, n'ira pas sans poser des problèmes à certaines dates. A partir de 1904, l'administration du quotidien le Salut Public reprendra possession du rez-de-chaussée pour y installer une imprimerie, ce qui gênera considérablement la vie familiale des sapeurs logés dans les étages de l'édifice et, plus manifestement, dans la qualité du repos des hommes.

1958.

AML, 1270 WP 012 – Sapeurs-pompiers : Conseil d'administration du bataillon : - Comptes-rendus de séances ; 1863-1928 / ASPL, n° 408 – Conseil d'administration du bataillon des sapeurs-pompiers ; 18/11/1879-01/01/1901. Ce voeu fut, notamment, exprimé dans les séances du 08/10/1893, du 24/12/1893, du 01/04/1894, du 08/07/1894 et du 07/10/1894.

1959.

Ibidem 124.

1960.

Ibidem 124.

1961.

Idem 121. Cette même année, des robinets d'eau furent placés sur les paliers de l'édifice.

1962.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929.

1963.

Autre face de la caserne Rabelais.

1964.

Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1912 ; vol. 1, séance du 29/04, p. 248.

1965.

LUSSIER H. - Les sapeurs-pompiers au XIX ème siècle - Associations volontaires en milieu populaire, Paris, L'Harmattan, 1987, 174 p. L'auteur met, lui aussi, ces éléments en avant -p. 66- mais sans nécessaire référence au service.

1966.

Progressivement, avec l'assimilation des sapeurs-pompiers aux personnels communaux, l'acquis était aussi celui de la "sécurité" de l'emploi.