I. TISSER LA TOILE D'UN RÉSEAU DE DISTRIBUTION DES SECOURS

A. LES ÉLÉMENTS DE L'ARMATURE
1. LE DÉPÔT GÉNÉRAL DES POMPES À INCENDIE

Le cas de la défense de l'agglomération lyonnaise contre la menace des départs de feu est celui d'une importante cité urbaine du XIXème siècle en proie à l'assimilation de processus de croissance. Cette croissance était le produit du croisement de facteurs distincts qui, dans tous les cas, étaient ramenés autant au pouvoir d'attraction de la ville qu'à sa représentation socio-économique. Il était impératif que les secours contre l'incendie puissent répondre, de manière fonctionnelle et efficace, aux demandes d'intervention. Si ces paramètres passaient par la formation d'une unité correspondant à la concentration des populations ainsi qu'à la superficie à couvrir dans le système de protection, sans parler d'une couverture des risques, il était fondamental et logique que la structure repose sur un maillage des secours adapté à l'ensemble de ces éléments. La défense contre l'incendie, au sein des limites communales de la ville de Lyon, se fixera, jusqu'à ce que soient formés les postes-casernes nés de l'évolution et du passage à la professionnalisation du corps de sapeurs-pompiers, sur un plan précis. Celui-ci ne subira aucune modification, hormis des créations ou des disparitions de postes. Ainsi, l'organisation s'appuyait-elle sur un réseau hiérarchisé et imbriqué dans la trame et l'armature urbaines de l'agglomération. Cette toile allait de postes permanents, où une garde était assurée de jour et de nuit, à de simples dépôts de matériel en passant par des postes de garde nocturne. La structure était donc de forme pyramidale. A sa base se situaient de nombreux petits dépôts, remisant du matériel, disséminés sur le territoire, pour terminer sa concentration ou son appui sur un point central, le Dépôt Général des pompes à incendie2252. Le système, tel qu'il fonctionnait, n'était pas le propre de la constitution du bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon. C'était déjà une base, plus ou moins éprouvée, sur laquelle étaient dispensés les secours contre l'incendie dans l'ancienne ville de Lyon, alors scindée en divisions, du Nord, du Midi et de l'Ouest2253. Au moment où fut promulgué le règlement de 18082254, par décret impérial, la structure reposait effectivement sur un Dépôt Général, situé alors Rue Luizerne2255, 3 corps de garde nocturne, un par division, et 9 dépôts2256. Cette assise, s'adaptant, en s'étoffant, aux bouleversements "géo-administratifs" issus de l'annexion des communes suburbaines de la cité lyonnaise, conservera ainsi, dans ses grandes lignes, sa logique et son fondement d'origine tout au long de la période 1852-1913.

Au moment où fut composé le bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon, en septembre 18522257, le point central du réseau était donc le Dépôt Général des pompes à incendie établi dans la Rue Luizerne, soit dans le 1er arrondissement de la cité. Ce local était en fait situé dans une petite rue de la presqu'île lyonnaise. Sous un partage de l'espace, son site était en fait côté Saône, à deux pas de la Place des Terreaux et de l'Hôtel de Ville. Seulement, la structure bâtie occupée allait vite révéler, sous la formation du bataillon, et autant par l'orientation de ce quartier que par le développement technique des matériels d'incendie, l'accroissement du nombre des sorties et des interventions du corps, l'essor des zones géographiques de l'Est lyonnais, l'étroitesse et la rigidité de sa position spatiale. Si bien qu'en 1857, sur l'approbation de l'administration préfectorale, la population était informée du déplacement du Quartier Central du service d'incendie, siège, d'autre part, de l'Etat-Major de l'unité2258, et de son installation, dans un vaste local, Rue Monsieur, au n° 52, dans le 3ème arrondissement2259. Selon la présentation qui était faite de la nouvelle implantation, celle-ci réunissait toutes les conditions nécessaires au service qu'exigeaient le caractère et la définition de ce poste2260 : le remisage des agrès et la facilité du placement des pompes au départ ; une position géographique donnant un accès rapide dans la partie presqu'île de la cité par le Pont La Fayette, et donc sur différents arrondissements, et, surtout, sur toute la partie de la ville actuellement en évolution, notamment industriellement, soit l'arrondissement d'implantation du local ; une hauteur de bâtiment propice au séchage des tuyaux ; un espace suffisamment vaste pour abriter le matériel de réserve. Malgré ces caractéristiques, au demeurant positives, le Poste Central déménageait de nouveau, en 1863, peu avant la création de l'atelier de réparation2261. Cependant, le déplacement ne se faisait, cette fois, que d'un numéro à un autre, au sein d'une même rue2262, en direction du sud, soit du n° 52 au n° 642263. Il se faisait dans un local et une artère qui abriteront désormais, et pour longtemps, le siège, à l'origine fonctionnel et administratif, du service d'incendie de la ville de Lyon.

L'assimilation de ce poste fut toujours faite à un poste permanent, c'est-à-dire se composant d'un personnel de garde de jour comme de nuit, en dehors de la prise en considération de facteurs tels que la disposition d'agrès d'extinction, pour la simple et bonne raison que la journée, avant que ne soit en sus formé un atelier de réparation, le personnel du grand état-major et du petit état-major y exerçait sa charge administrative, et que la nuit, le local abritait une garde. La population trouvait donc, en ce lieu, 24 heures sur 24, des hommes et un matériel mobilisables pour intervenir promptement sur le foyer d'un incendie. Ces caractéristiques, outre le fait de l'exercice d'une surveillance sur les principaux matériels, notamment les pompes à vapeur à partir de la réception du premier de ces agrès, en 18672264, de la résidence directoriale et administrative du corps, de la position spatiale du bâtiment, de l'emploi d'ouvriers composant l'atelier mais devant répondre aux réquisitions, font que l'orientation du local de la Rue Molière allait devenir celle du centre névralgique des opérations de secours2265. Devant, justement, l'importance que le lieu était amené à prendre dans le réseau de dispense des secours et de couverture des risques, celui-ci exprima, comme en d'autres fois, ses limites. Celles-ci amenèrent les autorités à émettre le voeu, dès 1883, de pourvoir à la construction d'une caserne qui serait affectée au service d'incendie. Le projet était en fait issu des recommandations qui avaient été traduites par Edouard THIERS dans son rapport dressé au lendemain de l'incendie du Théâtre des Célestins, sinistre ayant mis en lumière certains dysfonctionnements qui affectaient les services de secours de la ville de Lyon2266. A ce titre, le service d'architecture de la ville fit d'ailleurs parvenir au maire, Mr GAILLETON, un avant-projet, en juillet 1883. Le devis estimatif des travaux se montait à 275.000 francs2267. Selon les plans, le bâtiment projeté disposait d'une façade sur rue de trois étages à l'arrière duquel trouvait place une cour intérieure, utile pour les exercices gymniques, la formation des hommes et les manoeuvres pratiques, et au fond de laquelle étaient placés des garages à matériels2268. La base de la réalisation se déterminait en fait sur l'intention d'acquérir une parcelle de terrain, sise de l'autre côté de la rue, appartenant aux Hospices Civils de la ville. Si le projet ne reçut aucune exécution, il fut remis à l'ordre du jour dès la publication des conclusions du double rapport GRINAND, soit en 1885 ; terminaisons qui serviront de fondement à la future organisation du corps de sapeurs-pompiers lyonnais2269. L'occasion était, par ailleurs, de saisir l'expiration, en septembre 1886, du bail de l'édifice actuellement loué, pour une somme annuelle de 3.000 francs, pour mettre le corps dans ses propres murs2270.

Au moment où fut constituée la section active du corps de sapeurs-pompiers de Lyon, en février 1890, la situation du Dépôt Général était géographiquement identique à sa position de 1863. A la proposition de son projet, la ville n'avait reçu, de la part de l'administration des Hospices Civils, qu'une offre de location des terrains2271. Cela ne pouvait satisfaire à l'exécution des projets de construction d'une caserne. Malgré l'inadaptation, à présent flagrante, du lieu occupé, et ce, face à l'accroissement du parc matériel, l'essor du nombre des interventions réalisées par le Poste Central, accroissant son volume, et dorénavant l'augmentation des effectifs permanents, le matériel n'était plus remisé dans le bâtiment mais sur la chaussée extérieure, dans la rue2272. Il devenait surtout urgent de trouver une solution de manière à loger, avant toute chose, les hommes et d'assurer ainsi la promptitude des départs sur le théâtre d'une déclaration d'incendie. Car, le propre d'un personnel de secours permanent était d'être mobilisable dans des temps relativement restreints ; un respect de contrainte que le casernement pouvait seul procurer. La solution, mais qui ne pouvait être que transitoire, fut apportée dans l'engagement de pourparlers avec l'administrateur du journal Le Salut Public, acquéreur, justement, d'une parcelle convoitée par la ville, au 71 de la Rue Molière, soit presque en face de l'actuel dépôt, et qui faisait construire, sur cette surface, un immeuble2273. Le souhait était celui d'obtenir la location du bâtiment en construction afin d'y loger les membres de l'état-major et le personnel de la division active. Outre des appartements, à l'agencement bourgeois, localisés au 1er étage de l'édifice, 18 logements, dans les 3 étages suivants, permettraient d'installer les hommes2274. Aussi, dans une délibération du conseil municipal du mois d'octobre 1892, fut approuvée la rédaction d'un bail de 12 ans, pour un montant locatif annuel de 9.500 francs2275. Si le bail fut bien approuvé, ce fut néanmoins sur une base de 6 années. Il mentionnait surtout une entrée en jouissance de la construction fixée à Noël 18922276. Seulement, en janvier 1893, tous les étages n'étaient pas achevés, ce qui portait un préjudice à certains des hommes qui avaient libéré leur logement en vue de leur entrée dans ces nouveaux appartements. Cependant, le maximum était fait pour loger les hommes au plus près du pôle central du service d'incendie, assurant des départs sur intervention de plus en plus nombreux, et signaler à la population, comme la plupart des postes, par une enseigne mentionnant, ici, "Etat-major des pompiers"2277.

message URL DOC33.gif
Document n° 33 : Plan en coupe du projet de rez-de-chaussée de la caserne du bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon (1903)

D'un autre côté, l'intention d'édifier une caserne n'était pas abandonnée, notamment en fonction de l'exigence du service et de l'orientation qui était maintenant donnée au corps de sapeurs-pompiers depuis la formation de la section active. Dans tous les cas, à terme, c'était toute l'organisation, y compris dans la dispense des secours par l'implantation de nouveaux postes et la disparition des petites structures, qui devait être bouleversée. Le projet était toujours celui de l'acquisition des terrains appartenant aux Hospices Civils de Lyon, sur le parcellaire en partie face au n° 64 de la Rue Molière, parcellaire sur lequel avait d'ailleurs été construit l'immeuble loué au n° 71 de la même rue. En fait, le voeu était plus spécialement celui d'acquérir l'espace de terrain sur toute la portion Sud de la parcelle, longeant la Rue Rabelais, et s'ouvrant, d'autre part, sur les Rues Molière et Pierre Corneille2278. L'urgence devenait manifeste et les autorités, soucieuses de sécurité et de fonctionnalité, de plus en plus pressantes face aux besoins2279. Le local du n° 64, dont le bail expirait au 24 juin 1899, était à présent clairement inadapté au service. La journée, les hommes de piquet d'incendie étaient obligés de remiser le matériel devant assurer les départs au feu dans la rue pour permettre le travail de réparation sur les agrès de réserve et également de libérer de l'espace pour les manoeuvres, encore que celles-ci se fassent couramment en extérieur ; ce qui avait pour conséquence d'entraver la circulation dans la rue. Il arrivait aussi que cela gêne parfois dans la rapidité de certains départs. Seulement, avec le développement de l'agglomération lyonnaise, vers l'Est, et donc du fait de la centralité des bâtiments actuels, ni l'administration ni les autorités du corps ne souhaitaient s'éloigner du positionnement présent2280. C'est pourquoi, l'intérêt était manifestement porté aux constructions voisines édifiées sur des terrains appartenant aux Hospices Civils. L'acquisition de ces terrains sera donc de nouveau discutée à partir de 18972281. Toutefois, le dénouement ne sera connu qu'en 19012282. Sans attendre cette dernière date, les plans de la future caserne de sapeurs-pompiers de la ville de Lyon étaient présentés, sous la forme d'un avant-projet, dès juillet 1897. L'évaluation des travaux était portée à 580.000 francs, somme relativement importante2283.

L'opération d'acquisition des parcelles de terrains s'effectuera, de fait, en deux temps, d'abord le dédommagement des locataires qui consentaient à céder leur bail à la ville, puis l'acquisition proprement dite, par voie d'échange entre la ville et les Hospices Civils. L'échange était celui de la parcelle n° 66, représentant 1.736 m², cédée à la ville à raison de 160 francs le m², soit 277.760 francs, contre différentes parcelles communales produisant une somme totale équivalente2284. A l'approbation de cet acte, une adjudication était dressée, acceptée en novembre 1902, et un entrepreneur alors chargé de la démolition des bâtiments situés sur la dite parcelle2285. L'acquisition définitive n'ayant pas été réalisée avant l'expiration des baux des locaux actuellement affectés au service d'incendie, il convenait que la construction soit entamée à la nouvelle échéance de 1904. La base de la construction fut différente de celle du projet de 1897. Celle-ci était l'oeuvre de l'architecte DELORME et divisait l'édifice selon 3 parties distinctes2286 : un immense hall de remisage des agrès et de départ des véhicules au Sud, donnant sur la Rue Rabelais, avec des dégagements en angle sur chacune des artères situées à l'Est et à l'Ouest, soit respectivement sur les Rues Pierre Corneille et Molière ; deux ailes de bâtiments accueillant les logements du personnel de l'état-major et de la division active, l'une sur la Rue Molière et l'autre sur la Rue Corneille ; un espace intérieur avec, juste derrière les hangars de véhicules, les écuries pour chevaux, elles-mêmes adossées à l'atelier de réparation disposé au pied d'une tour destinée au séchage des tuyaux2287.

message URL DOC34.gif
Document n° 34 : Plan du projet de façade Sud, Rue RABELAIS, de la caserne du bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon (1903)

L'édification débutera donc courant 19032288. Elle se poursuivra sur toute l'année 1904 pour une prise de possession, en fonction des retards de certains prestataires du bâtiment, qui eut lieu en juin 1905, au moment du changement effectif d'adresse de l'état-major du corps entre le n° 64 de la Rue Molière et le n° 76 de la Rue Pierre Corneille2289. Il ne s'agissait pas encore d'une prise de possession du bâtiment dans sa globalité puisque le projet de construction de l'aile en retour sur la Rue Molière ne fut entamé que suite à une délibération d'août 19132290. Il y avait en effet, surtout depuis les délibérations de 1907 et de 19122291, urgence à pourvoir au logement des hommes devant l'augmentation des effectifs ; un accroissement face auquel le capitaine commandant le corps en 1912, Louis JATOWSKI, demandait, dans un rapport dressé au mois d'avril, que soit étudiée la possibilité d'aménager rapidement, dans l'édifice dorénavant appelé caserne RABELAIS, un dortoir2292. Celui-ci serait destiné au couchage des sapeurs-pompiers non mariés. Selon cet officier, la solution était, soit d'utiliser la hauteur du hangar des pompes pour cet aménagement, soit, face à la substitution de la traction automobile à la traction hippomobile, d'user des écuries. Quoi qu'il en soit, si le projet fut approuvé2293, à terme, c'est la construction de l'aile manquante qui s'avouait comme obligatoire. En accédant à l'achèvement de l'édifice, la volonté, suivant l'orientation donnée depuis la création de la division active, en 1890, et les différentes étapes qui jalonnèrent le passage à la professionnalisation du corps de sapeurs-pompiers, était celle, fondamentale, de la fonctionnalité du service. De celle-ci dépendait l'efficacité des interventions. Jusqu'à ce que l'appui se fasse, totalement, sur un personnel professionnel, le service s'effectuait avec un effectif volontaire, bien qu'une infime partie de celui-ci ait pu être assimilée à des permanents, composant les compagnies d'arrondissement. Ce sont elles qui avaient en charge l'occupation des postes permanents, comme celui de l'Hôtel de Ville, des postes de nuits et l'usage des dépôts de matériels, c'est-à-dire de la partie la plus vaste du réseau de défense contre l'incendie. L'état ne se modifiera que lentement, au fur et à mesure de la réalisation et de l'assimilation de progrès techniques et de l'accroissement des effectifs. Quelle que soit la situation analytique, après le Quartier Central, ce sont les postes et dépôts qui constituèrent le principal élément de la trame de distribution des secours, au moins jusqu'en 1900-1907.

Notes
2252.

Suivant les sources, et parfois la période, ce dépôt, qui, au fil des évolutions, donnera la base de la position spatiale de l'actuel Etat-Major du corps de sapeurs-pompiers de la ville de Lyon, était encore nommé Quartier Central, Poste Central, voire Etat-Major du bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon.

2253.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929.

2254.

Idem 2. Règlement de 1807.

2255.

Cette rue est devenue, depuis, la Rue Major MARTIN.

2256.

Idem 2 / Almanach historique et politique de la ville de Lyon et du département du Rhône, Ballanche, Lyon, 1809, CXXII-314 p. ; pp. 105-111.

2257.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Arrêté en date du 01/09/1852 portant organisation du corps de sapeurs-pompiers de Lyon.

2258.

En fait, une partie de l'état-major demeura à l'Hôtel de Ville jusqu'en 1868.

2259.

Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1857 ; séance du 26/06, pp. 385-387.

2260.

Idem 8.

2261.

AML, 1270 WP 014 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Dépôt Général des pompes d'incendie, Rue Molière ; 1879-1894.

2262.

Cette rue deviendra la Rue Molière.

2263.

Idem 10.

2264.

AML, 1270 WP 019 – Sapeurs-pompiers : Demandes, acquisitions et essais de matériels : - Pompes, voitures et échelles ; 1859-1897.

2265.

Voir la carte n° 3, page III-447 : Situation spatiale des postes et dépôts du service d'incendie de la ville de Lyon (1905). Le positionnement figurant, dans le cas de cette carte, l'emplacement du Poste Central pour l'année 1905, vaut également pour l'illustration de sa situation géographique depuis le déménagement de 1857. Bien que des déplacements et des modifications architecturales soient intervenus entre ces dates pour ce poste, tous et toutes ont eu pour théâtre une localisation sur un espace infiniment réduit.

2266.

THIERS Ed. - La réorganisation des sapeurs-pompiers de Lyon, Lyon, Association Typographique, 1881,
118 p.

2267.

AML, 1270 WP 014 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Dépôt général des pompes d'incendie, Rue Molière ; 1863-1894 ; - Logement de l'état-major du bataillon et du personnel du dépôt général, Rue Molière ; 1879-1894 ; - Caserne Rues Rabelais et Pierre Corneille ; 1883-1911. Avant-projet de construction et plans d'une caserne de pompiers dressés par l'architecte en chef de la ville le 21/07/1883.

2268.

Ibidem 16.

2269.

VILLE DE LYON. - Sapeurs-pompiers - Commission d'études pour la réorganisation du bataillon des sapeurs-pompiers, Lyon, Association Typographique, 1885, 6 p. / VILLE DE LYON. - Sapeurs-pompiers - Commission d'études pour la réorganisation du bataillon des sapeurs-pompiers, Lyon, Association Typographique, 1885, 29 p.

2270.

Idem 16. Le montant de la location était de 1.300 francs, en 1857, et fut successivement porté à 1.800 francs,
en 1864, puis 3.000 francs, en 1870. Les augmentations provenaient de l'extension du nombre de pièces louées et de l'espace occupé par le service d'incendie.

2271.

Idem 16. Propositions du 14/01/1890. Entre-temps, le projet de construction d'une caserne avait été arrêté le 28/01/1888 et déposé en séance du conseil municipal le 25/02/1888.

2272.

Idem 16. Lettre du commandant à l'administration municipale le 10/02/1891.

2273.

AML, 1270 WP 014 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Dépôt général des pompes d'incendie, Rue Molière ; 1863-1894 ; - Logement de l'état-major du bataillon et du personnel du dépôt général, Rue Molière ; 1879-1894 ; - Caserne Rues Rabelais et Pierre Corneille ; 1883-1911. Lettre du maire, le 15/07/1892, à l'architecte en chef de la ville sur l'engagement de ces pourparlers. Le projet de location de ce bâtiment trouvait, d'autre part, son origine dans le fait que les bouleversements urbanistiques introduits dans cet arrondissement de l'agglomération lyonnaise repoussaient les locations à bon marché plus à l'Est. Les hommes de la section active ne trouvaient donc pas à se loger aisément à proximité du Dépôt Général, ce qui pouvait nuire à la rapidité de mobilisation des sapeurs et au départ des agrès d'extinction.

2274.

Idem 22.

2275.

Idem 22.

2276.

Idem 22.

2277.

Idem 22.

2278.

Voir le document n° 33, page III-431 : Plan en coupe du projet de rez-de-chaussée de la caserne du bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon (1903). Cette esquisse concernant une partie du bâtiment projeté permet une situation géographique du terrain vis-à-vis des rues l'entourant.

2279.

AML, 923 WP 348 – Edifices publics : Construction d'une caserne de sapeurs-pompiers Rue Rabelais : Acquisition de terrains aux Hospices Civils (1897-1903). Lettre du commandant au maire datée du 16/03/1897.

2280.

AML, 923 WP 348 – Edifices publics : Construction d'une caserne de sapeurs-pompiers Rue Rabelais : Acquisition de terrains aux Hospices Civils (1897-1903). Lettre du commandant au maire datée du 16/03/1897.

2281.

Idem 29. Courrier du maire à l'architecte en chef de la ville le 09/06/1897.

2282.

Idem 29. Approbations du conseil municipal le 06/08/1901 et préfectorale le 21/08/1901.

2283.

AML, 1270 WP 014 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Dépôt général des pompes d'incendie, Rue Molière ; 1863-1894 ; - Logement de l'état-major du bataillon et du personnel du dépôt général, Rue Molière ; 1879-1894 ; - Caserne Rues Rabelais et Pierre Corneille ; 1883-1911. Adresse au maire des plans d'un avant-projet exécuté par le service d'architecture de la ville le 02/07/1897.

2284.

Idem 29. Minute A.568 du 24/06/1901.

2285.

Idem 29. Adjudication du 25/10/1902 ; délibération du 18/11/1902 ; approbations du maire le 24/11/1902 et du préfet le 29/11/1902.

2286.

Voir le document n° 33, page III-431 : Plan en coupe du projet de rez-de-chaussée de la caserne du bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon (1903). La Construction Lyonnaise, n° 4, 16/02/1903, pp. 42-44 /
Voir le document n° 34 : Plan du projet de façade Sud, Rue RABELAIS, de la caserne du bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon (1903). La Construction Lyonnaise, n° 4, 16/02/1903, pp. 42-44.

2287.

Voir le document n° 34 : Plan du projet de façade Sud, Rue RABELAIS, de la caserne du bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon (1903). Les différentes parties du bâtiment, hors cour intérieure, sont aisément visibles sur ce document.

2288.

La Construction Lyonnaise, n° 13, 01/07/1903, pp. 148-149.

2289.

AML, 1270 WP 014 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Dépôt général des pompes d'incendie, Rue Molière ; 1863-1894 ; - Logement de l'état-major du bataillon et du personnel du dépôt général, Rue Molière ; 1879-1894 ; - Caserne Rues Rabelais et Pierre Corneille ; 1883-1911.

2290.

Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1913 ; vol. 2, séance du 18/08, pp. 61-62.

2291.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Délibérations du 24/06/1907 et du 05/08/1912.

2292.

Idem 40. Rapport dressé le 13/04/1912.

2293.

Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1912 ; vol. 1, séance du 29/04, p. 248.