L'essentiel de la distribution des secours reposait donc sur un réseau de postes et dépôts disséminés sur la superficie de l'agglomération lyonnaise. Le Dépôt Général à incendie ne représentait que le point central de la toile. Sur l'ensemble de ces postes et dépôts2294, il convient de faire la distinction entre les postes permanents, les postes de nuit et les dépôts de matériels, chacun ayant des fonctions différentes. Les postes permanents fondaient des locaux occupés jour et nuit par un personnel de garde auprès duquel la population pouvait demander des secours. Ceux-ci pouvaient donc être assurés instantanément, quoiqu'il s'agisse généralement d'un personnel en nombre restreint mais qui pouvait néanmoins opérer un premier secours pendant qu'un des hommes se chargeait de communiquer l'alerte ou de prévenir le Poste Central. Ce dernier était alors à même d'intervenir avec un parc matériel et technique plus important. Officiellement, le nombre de postes permanents, en fonctionnement sur l'ensemble de la surface communale lyonnaise, fut au nombre de deux sur la période 1855-1900, Dépôt Général compris2295 ; officieusement, et selon l'affectation du lieu ou la durée de sa formation, la ville est allée jusqu'à en compter 4 pour la même période2296.
Celui qui fonctionna en parallèle avec le Quartier Central, de 1853 à 1907, fut le poste de l'Hôtel de Ville. Ce corps de garde, en plus d'offrir un gage de sécurité pour les populations résidentes des 1er et 4ème arrondissements, présentait, avant tout, l'avantage de préserver le bâtiment public et administratif dans lequel il était installé. L'implantation de cette garde de 24 heures, en ce lieu, trouvait son origine dans le tragique incendie qui détruisit complètement le bâtiment de la Recette Générale, en 1851. Le sinistre avait marqué par son ampleur mais aussi par les dégâts qu'il avait produits sur différentes valeurs. Il avait démontré, s'il le fallait, le point capital qu'il y avait à protéger un édifice qui renfermait des actes ou des documents administratifs essentiels. La préoccupation était déjà manifeste puisqu'une garde de nuit assurait la sécurité de la construction depuis l'ancienne compagnie de gardes-pompiers de Lyon, à cette différence près que l'objet de protection allait désormais devenir permanent. Le poste deviendra donc occupé 24 heures sur 24 à partir d'un arrêté du préfet, chargé de l'administration de la ville, pris le 2 juin 18532297. En fait, à cette date, la décision était plus exactement prise de remettre le drapeau du bataillon à l'Hôtel de Ville. Aussi, un poste d'honneur composé de 4 hommes et 1 sous-officier était-il établi de jour pour garder ce drapeau2298. Les hommes de cette garde, purement figurative et destinée, en pratique, à la sécurité du lieu, prenaient leur fonction lorsque les hommes de la garde de nuit quittaient leur poste ; par la rotation, le poste devenait donc permanent. Cette surveillance fonctionna sur un principe similaire, servant, au gré des évolutions du matériel, différents agrès, et répondant aux réquisitions et aux alertes, jusqu'à ce que la délibération de 1907, prévoyant la réorganisation professionnelle du corps, décide que le poste deviendrait un poste de nuit2299 ; et ce, dès lors que le Dépôt Central serait pourvu d'une pompe automobile. Cette garde rendit de réels et sérieux services bien qu'elle ait connu des attaques sur sa légitimité au moment des événements de 18712300. En 1886, ce poste, fort de 1 sous-officier et de 5 sapeurs, servait 2 pompes à bras, 1 char à matériel, 1 pompe à air pour feux de cave munie de sa blouse scaphandre et divers engins de sauvetage qui contribuèrent à l'extinction de nombreux foyers déclarés dans les 1er, 2ème et 4ème arrondissements, et parfois plus loin encore2301.
Les deux autres postes permanents qui entreraient dans la comptabilité de cette classe de locaux seraient le poste de l'usine GILLET, qui deviendra le poste de la Manutention Militaire, quartier de Vaise, et le poste de la Rue Saint-Jérôme, à l'époque artère sise dans le 3ème arrondissement. Le premier fut constitué à partir de 1877 en se basant sur le constat de la concentration des risques dans le quartier de Vaise2302, 5ème arrondissement, dans un espace administratif qui, du fait de sa situation géographique mais aussi topographique, ne disposait pas d'une rapidité d'action des locaux concentrant des moyens importants, c'est-à-dire, pour l'époque, des pompes à vapeur. Le voeu était donc émis, par l'administration municipale et les autorités du corps de sapeurs-pompiers, d'établir un poste de pompe à vapeur dans ce quartier2303. Seulement, implanter un poste de cette classe posait de nombreux problèmes, notamment celui de trouver un local proche d'écuries pouvant accueillir les chevaux nécessaires à la traction de l'engin et contenant également des pièces habitables pour loger le mécanicien, apte à faire fonctionner la pompe, et le chauffeur, apte à diriger l'attelage. L'entretien, la location et le fonctionnement réclamaient d'autre part un solide engagement financier. C'est alors qu'interviendra, en fait, la conscience sécuritaire des industriels dans la protection de leurs biens face aux dangers et aux conséquences économiques d'une destruction de leur outil productif par le feu, et accessoirement des populations, la première primant sur la seconde. C'est ainsi que fut établi un poste, spécifié comme poste de l'usine GILLET, Place de Serin, dans le 5ème arrondissement2304. En date du 20 janvier 1877 intervenait dès lors un bail entre la Préfecture du Rhône, administrant encore la ville à cette date, et Mrs GILLET et fils, teinturiers2305. Cet acte prévoyait la mise à disposition du rez-de-chaussée d'un bâtiment pouvant accueillir une pompe à vapeur et ses agrès. Surtout, les industriels s'engageaient à tenir gratuitement à la disposition de la ville, 2 chevaux, un mécanicien et un chauffeur, pour une période de 3 ans2306. Ce poste n'avait pas de personnel de garde mais avait néanmoins l'intérêt de concéder la sollicitation permanente d'un matériel utile et efficace dont le départ, en fonction de la présence des 2 hommes et de l'attelage, et le fonctionnement étaient instantanés. Cependant, l'entretien du poste, des deux personnes affectées et la mobilisation des chevaux coûtaient cher aux entrepreneurs qui décidaient, au moment de l'expiration du bail consenti, de ne pas reconduire l'expérience2307. Pourtant, ce poste était un gage de sécurité pour ce quartier économiquement important, mais la concession faite imposait des sacrifices pour lesquels le "mécénat" avait ses limites.
A ce désir de ne pas reconduire le bail de ce dépôt, et donc de supprimer l'avantage d'une protection pour ce quartier, se succéda une proposition : celle de l'administration militaire. Celle-ci voyait, dans cette disparition, un risque dans les délais d'intervention des secours au cas où un feu viendrait à se déclarer dans cet espace communal où elle-même disposait de structures principales. Aussi, selon une délibération de décembre 1880, approuvée en mai 1881, la pompe à vapeur remisée Place de Serin ne réintégrait-elle pas le Quartier Central. Elle fut alors entreposée dans les bâtiments de la Manutention Militaire, au n° 9 du Quai Saint-Vincent2308. Ainsi était dressée une convention, passée pour 5 années, qui sera, d'autre part, prolongée par tacite reconduction jusqu'en 1896, et par laquelle l'administration militaire s'engageait sur le service de cette pompe2309. Selon cet acte, 9 hommes, soit un effectif complet au départ de cet engin2310, et 4 chevaux étaient tenus à disposition pour intervenir dans un rayon d'action concentré sur les quartiers de Vaise et de Serin2311. Le document précisait encore, et surtout, que l'administration militaire prenait en charge les dépenses résultant de l'entretien des mécaniques, en dehors du remplacement de grosses pièces, et la fourniture du combustible2312. En échange de quoi, les autorités de la ville ne s'engageaient, outre de fournir l'engin, que sur une instruction dispensée aux hommes du contingent militaire en charge de ce service2313. Bien que l'intervention de ce poste se trouve limitée à un espace géographique donné, le fait d'une disponibilité de la machine et d'hommes prêts à répondre à une demande de secours faisait de ce poste une assimilation à un poste permanent. Il fonctionnera donc jusqu'en 1896, date à laquelle la convention qui régissait ce service fut dénoncée2314 ; et ce, non pas, apparemment, par l'administration militaire, qui aurait pu souhaiter se retirer de son engagement, par exemple suivant les frais occasionnés, mais par l'autorité du corps. A cette date était donc supprimé le poste de pompe à vapeur de la Manutention Militaire ; ce qui privait cet espace communal de l'intervention rapide d'un engin capital dans la lutte urbaine contre le feu avant l'arrivée des autopompes. L'autre poste permanent, évoqué comme constitué, fut celui de la Rue Saint-Jérôme, dont l'ouverture eut lieu en mai 18882315. Cette garde se situait, cette fois, au sud-est de l'agglomération. Elle répondait à des critères d'établissement identiques à ceux qui avaient mené, en leur temps, à la formation du poste de pompe à vapeur de Vaise ; soit un lieu excentré où les secours mettaient généralement du temps à se rendre sur place et où la sécurité demandait un minimum de garanties face au développement, essentiellement industriel, de ce secteur de la cité, hormis que dans le cas de cette composition, après un petit peu plus de deux années de fonctionnement, le poste fut transformé en une garde de nuit2316.
Les gardes de nuit comme les dépôts de matériel fondaient une partie essentielle de l'armature du réseau lyonnais de distribution des secours. Leur nombre évoluera suivant plusieurs facteurs, tous déterminants, et selon les arrondissements de la cité lyonnaise2317. Comme le présente le document n° 35, le total des postes de nuit, après le doublement opéré au milieu des années 1860, auquel s'ajouteront les postes formés par suite de la composition du 3ème arrondissement, ne subira que peu de modifications ; et ce, jusqu'à l'aube du XXème siècle où le licenciement des compagnies d'arrondissement, mais aussi le développement des effectifs professionnels et les modifications dans l'organisation des secours, engendreront la suppression de certaines gardes2318. A cette occasion, les moyens d'alertes qui équipaient généralement ces lieux, un appareil téléphonique, furent transférés, le plus souvent, dans les locaux de gardiens de la paix situés à proximité. Ces disparitions, celles d'un service de secours de proximité, n'iront d'ailleurs pas sans fonder des craintes auprès des populations quant à la rapidité future de la demande de secours et les délais d'arrivée sur les lieux. Ces inquiétudes furent d'ailleurs exprimées dans différentes pétitions qui furent adressées à l'administration municipale2319. Ces gardes de nuit étaient donc au nombre de 5 en 1855, une par arrondissement. Elles étaient régies par des consignes d'occupation des lieux très précises dont les horaires déterminèrent la présentation de certaines des informations figurant dans le tome V. Ainsi, la répartition des sinistres selon les heures de déclaration se base-t-elle sur le critère de la prise de garde dans les postes de nuit. Celle-ci commençait généralement entre 18h30 et 19h30 pour s'achever entre 5h30 et 6h302320. Ces postes de nuit, où les hommes, couramment 1 sous-officier et 2 sapeurs, disposant d'une pompe à bras, assuraient une garde, seront doublés entre 1863 et 1864 pour passer à deux par arrondissement2321. Des critères identiques vaudront d'ailleurs lors de la scission du 3ème arrondissement, en 1867. Hors les 1er et 3ème arrondissements, défendus en plus par un poste permanent, chaque division de la ville était dès lors couverte de manière analogue sous l'angle des gardes. Les postes de nuit demeuraient en fait issus du constat de gravité et du danger de propagation des incendies qui se déclaraient lorsque toute activité humaine était en sommeil et où seule une veille pouvait pallier au pire, tout ou moins pour dispenser les premiers secours tout en diffusant l'alerte et en mobilisant les hommes.
Le système fonctionna donc jusqu'au début des années 1900 où des corps de garde commencèrent à être supprimés. Ceci eut d'abord lieu dans les 1er et 2ème arrondissements, où l'orientation et la spécificité des quartiers avaient changé sous l'angle des risques, et ce, bien que le total répertorié des déclarations d'incendie soit nettement plus élevé dans ces divisions communales que, par exemple, dans les 4ème et 5ème arrondissements2322. Mais d'autres paramètres entraient en jeu dans ces quartiers. La majeure partie de ces postes était installée dans des bâtiments publics, ce qui avait plusieurs avantages : éviter le prix d'une location pour former le corps de garde et entreposer les agrès ; concourir à la protection d'un bien public car, même assuré contre les dommages de la flamme, une destruction avait nécessairement des conséquences pour la ville si un feu se déclarait dans l'édifice, surtout s'il n'était pas pris à temps, quoique cela ne soit pas une garantie totale comme en témoignera la destruction, par deux fois, du Théâtre des Célestins. Ces gardes étaient visualisées à l'attention du public par des enseignes. Ainsi, conformément à une décision du conseil d'administration du corps, des lanternes à gaz étaient-elles installées devant chacun des 10 postes comptés à cette date, soit à la veille de 1864 ; des lanternes de verre rouge qui portaient une inscription, vraisemblablement "secours contre l'incendie", texte généralement peint au-dessus des dépôts2323. Le rouge, apparemment trop sombre, laissera d'ailleurs sa place à un verre de couleur verte de manière à rendre, selon les propos des conseillers municipaux, la signalétique plus visuelle2324 ; une couleur qui sera définitivement conservée jusqu'à la disparition des locaux. L'intérieur de ces dépôts était très sobre et présentait, au milieu du XIXème siècle, des conditions de vie sommaires pour les hommes. Equipés, entre 1854 et 1857, du gaz pour l'éclairage des pièces, progrès technique qui devait également signaler la présence des sapeurs à l'attention de la population, chauffés au charbon, aux murs badigeonnés à la chaux, ils disposaient de paillasses pour que les hommes puissent, à tour de rôle, se reposer2325. Ces postes représentaient un gage de sécurité et de disponibilité que renforcera l'équipement progressif de ces gardes, sur les trois dernières décennies du XIXème siècle, avec des moyens de transmission de l'alerte plus efficaces, d'abord le télégraphe, puis le téléphone. Cette garantie dans la distribution des secours procurait suffisamment d'avantages pour que soit, en outre, souhaitée la rotation entre des gardes de jour et de nuit en ces lieux2326. Seulement, malgré le bénéfice sécuritaire qu'aurait procuré cette option, qui imposait notamment une organisation différente de celle existant au moment de cette proposition, et donc un coût, celle-ci ne fut pas retenue. L'orientation choisie fut celle de l'augmentation du nombre des gardes de nuit et, surtout, des dépôts de matériel. Car, le coût était aussi celui des frais de personnel dans la rémunération des gardes, indemnisées, en 1858, à hauteur de 3 francs pour un sapeur effectuant une permanence de 24 heures et de 2 francs pour une garde de nuit2327.
Les dépôts de matériels, comprenant généralement une pompe à bras, que ce soit à 2 ou à 4 roues, et un char à matériel, étaient disséminés un peu partout sur le territoire lyonnais bien que l'implantation ait pu correspondre à une logique2328. Ces locaux trouvaient parfois place dans un bâtiment public. Ils étaient en fait, plus couramment, loués à des particuliers, voire à des industriels. Quelquefois, ces derniers mettaient même gracieusement les pièces d'une construction leur appartenant à la disposition de la ville, ce qui permettait d'établir un dépôt à proximité de leur industrie, et donc susceptible de contribuer à une sauvegarde au cas d'un déclenchement d'incendie2329. Le prix d'une location, par exemple, en 1855, s'échelonnait de 75 à 260 francs en fonction de la surface et du nombre de pièces louées2330. Sous le développement socio-économique, les prix iront, bien évidemment, à la hausse au fil de l'achèvement du siècle. La dissémination de tels locaux sur la surface de l'agglomération, outre le fait de s'insérer dans la logique du réseau organisé, répondait à plusieurs impératifs parmi lesquels figuraient ceux de la multiplication des points de secours, de la disposition d'un matériel de réserve, ou de renforts selon les cas, et, en certains points, d'avoir à éviter de tracter à la force des bras, sur des distances trop longues, des agrès trop lourds ; ce qui avait pour conséquence de nuire à l'efficacité et au tonus physique des hommes une fois arrivés sur les lieux. Ces espaces, sous l'apparence d'un local qui pouvait apparaître comme souvent anodin, étaient cependant visualisés à l'attention de la population par une enseigne2331. Il arrivait aussi, occasionnellement, puis de plus en plus souvent, qu'une pièce supplémentaire soit louée de façon à permettre à un sapeur de loger sur place. Ceci avait, avant l'arrivée du téléphone, au moins deux avantages : celui de disposer d'une accessibilité au local sans perdre le temps de chercher le détenteur de la clé et celui de s'assurer de la surveillance et de l'entretien du matériel.
Le nombre de ces dépôts, comme en témoigne le document n° 35, ne cessera de s'accroître sur la période qui va de 1855 à 1900, passant d'un total de 23 à 322332. De par son étendue et l'affectation de l'occupation de son sol, et malgré l'implantation sur son territoire du Poste Central, local pourvu des agrès d'extinction les plus puissants, c'était le 3ème arrondissement qui bénéficiait du nombre de dépôts le plus important avec, en 1900, 10 locaux de cette classe disséminés sur sa division administrative. Relation de cause à effet, c'était aussi le secteur de l'agglomération concentrant le plus de départs de feux sur la période 1886-1911, soit 1.420 foyers d'incendie comptés2333. Il était donc nécessaire que la distribution des secours y soit convenablement organisée. Comparativement aux totaux des déclarations d'incendie, dont le 5ème arrondissement présentait la somme la plus faible, celui-ci disposait pourtant de plus de postes et dépôts, hors le 3ème, que les autres arrondissements2334. Cette singularité provenait de la spécificité et de l'orientation de ce quartier, ce qui tendrait, en parallèle, à mettre en avant une logique de réflexion sur l'implantation des locaux du service d'incendie2335. Ces dépôts de matériels jouèrent un rôle appréciable dans la disponibilité des agrès et l'aide qu'ils purent apporter à l'intervention des corps de garde ou à la mobilisation des sapeurs sur le théâtre d'un incendie. Au fil des perfectionnements techniques, l'équipement de ces dépôts fut allégé pour ne plus contenir, devant l'essor du réseau d'eau, que des dévidoirs de 100 m de tuyaux pouvant, dès lors, se brancher directement sur les prises d'eau à disposition du service d'incendie. Tout comme les postes de nuit, et en fonction de la nouvelle organisation, humaine, matérielle, structurelle et fonctionnelle du corps de sapeurs-pompiers de la ville de Lyon, leur nombre diminuera progressivement, bien qu'ils n'aient pas disparu, au moment de la création des postes-casernes de Vaise et de La Croix-Rousse.
Cette présentation ne tient pas compte des postes de sécurité dans les théâtres dont la vocation était essentiellement d'assurer la protection de ces édifices.
Voir le document n° 35, page III-436 : Evolution du nombre de postes et dépôts du service d'incendie de la ville de Lyon selon leur localisation sur la période 1855-1900.
Ne sont pas compris dans ce recensement les postes-casernes de Vaise et de La Croix-Rousse, ouverts plus tardivement, respectivement en 1908 et 1910, suite au projet entrepris de professionnalisation des secours.
AML, 1270 WP 013 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Postes-casernes, dépôts de matériel : Création et fonctionnement ; 1802-1911.
Idem 46. Arrêté du 02/06/1853. Articles 1, 2 et 3.
AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929.
Ce point a été abordé dans le chapitre IV, tome II, sous le développement intitulé : "Un essai d'autorité municipale dans une période troublée".
Documents administratifs et statistiques de la ville de Lyon, Lyon, Imp. Chanoine, L. Delaroche et
Cie successeurs, 1887, 552 p. ; pp. 252 et suiv.
Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1873 ; vol. 4, séance du 22/11/1873, pp. 249-250.
Idem 51.
Idem 46.
Idem 46. Approbation préfectorale du 17/04/1877.
AML, 1270 WP 013 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Postes-casernes, dépôts de matériel : Création et fonctionnement ; 1802-1911. Approbation préfectorale du 17/04/1877.
Idem
55. Dans une lettre du 30/10/1879, ces messieurs s'exprimaient ainsi pour légitimer leur choix :
"Les avantages de ce dépôt pour l'intérêt public ne nous paraissent pas en rapport avec les sacrifices qu'il nous impose".
Idem 55. Délibération du 30/12/1880 et approbation du 24/05/1881 / Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1880 ; vol. 4, séance du 30/12, pp. 936-938.
Idem 55.
1 mécanicien-chef, 1 aide-mécanicien, 1 chauffeur, 4 servants pour les dévidoirs, 1 conducteur pour la machine et 1 conducteur pour le char à matériels.
Ibidem 57.
Ibidem 57.
Ce n'était pas nécessairement là un service inconnu de la chose militaire puisque les hommes de troupe intervenaient fréquemment avec les sapeurs-pompiers pour leur fournir une aide et qu'il n'était pas rare que les garnisons disposent de pompes dans leur caserne au cas d'un accident.
Idem 55. 28/04/1896.
AML, 1271 WP 087 – Sapeurs-pompiers : Fonctionnement du bataillon : Correspondance : Registres ; 1886-1893 ; 1894 ; 1894-1895. Ordre n° 549 du 10/05/1888.
Idem 64. Ordre n° 665 du 31/07/1890.
Voir le document n° 35 : Evolution du nombre de postes et dépôts du service d'incendie de la ville de Lyon selon leur localisation sur la période 1855-1900. Les informations présentées dans ce tableau sont issues de divers recoupements mais des sources principales peuvent néanmoins être citées. Pour l'année 1855 : Annuaire du département du Rhône, Lyon, Vve Mougin-Rusand, 1855, 435 p. ; service d'incendie / pour l'année 1875 : Annuaire administratif de Lyon et du département du Rhône, Lyon, Vve Mougin-Rusand, 1875, XI-496 p. ; service d'incendie ; EMELI B. - Lyon et ses casernes de sapeurs-pompiers, L'Echo des services urbains,
n° spécial de Février 1994, 28 p. / pour les années 1885 et 1900 : AML, 1270 WP 021 – Sapeurs-pompiers : Matériel : Inventaires ; 1868-1911 ; états de février 1885 et de janvier 1900.
AML, 1270 WP 013 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Postes-casernes, dépôts de matériel : Création et fonctionnement ; 1802-1911. Suppression de 1900-1901.
AML, 1270 WP 013 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Postes-casernes, dépôts de matériel : Création et fonctionnement ; 1802-1911. Suppression de 1900-1901.
Plusieurs paramètres, comme les saisons, influaient sur l'heure des prises de garde. Les conditions qui ont déterminé la prise en compte des deux créneaux horaires cités sont explicitées dans l'avant-propos figurant en entrée du volume Bible d'informations.
Voir le document n° 35, page III-436 : Evolution du nombre de postes et dépôts du service d'incendie de la ville de Lyon selon leur localisation sur la période 1855-1900 / Idem 68.
Voir le document n° 15, page I-221 : Etat des déclarations d'incendie selon les arrondissements de la ville de Lyon sur la période 1886-1911 associé à un dénombrement des postes et dépôts en 1885 et 1900.
AML, 1270 WP 002 – Sapeurs-pompiers : Conseil d'administration du bataillon : - Comptes-rendus de
séances ; 1863-1928. Année 1863.
Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1884 ; vol. 3, séance du 16/08, pp. 400-402.
AML, 1270 WP 013 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Postes-casernes, dépôts de matériel : Création et fonctionnement ; 1802-1911.
AML, 1270 WP 024 – Sapeurs-pompiers : Incendies : - Rapports ; 1852-1879. Rapport du 03/01/1857.
AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Règlement constitutif des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon ; Préfecture du Rhône, police administrative, 1ère division. Arrêté du 14/11/1858 / VILLE DE LYON. - Sapeurs-pompiers - Sapeurs-pompiers municipaux de la ville de Lyon, Lyon, Imp. Nigon, 1859, 48 p. Article 18.
Voir la carte n° 3, page III-447 : Situation spatiale des postes et dépôts du service d'incendie de la ville de Lyon (1905).
Idem 74.
Idem 74. Etat des loyers des dépôts de matériels du service d'incendie dressé au 27/12/1855.
Voir le document n° 36 : Dépôt de matériels - Secours contre l'incendie - Ville de Lyon - 1886. AML, 1270 WP 013 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Postes-casernes, dépôts de matériel : Création et fonctionnement ; 1802-1911. Service de l'architecture de la ville de Lyon. Plan au 30/09/1886 du dépôt des pompes à incendie du Chemin des 4 maisons, quartier du Grand-Trou.
Voir le document n° 35, page III-436 : Evolution du nombre de postes et dépôts du service d'incendie de la ville de Lyon selon leur localisation sur la période 1855-1900.
Voir le document n° 15, page I-221 : Etat des déclarations d'incendie selon les arrondissements de la ville de Lyon sur la période 1886-1911 associé à un dénombrement des postes et dépôts en 1885 et 1900.
Idem 82.
Il sera revenu, ultérieurement, sur ce point dans cette partie de chapitre.