II. ALERTER ET SECOURIR : DEUX AXES DOMINANTS / DEUX BESOINS PRÉCIS

A. LA DEMANDE DE SECOURS

1. LA MOBILISATION DES HOMMES PAR LA VOIX ET LES SONS

Disposer d'un réseau de distribution des secours, adapté au terrain et aux risques, était un paramètre essentiel dans la défense des biens et des personnes face aux incendies et à leurs effets. Seulement, il ne s'agissait pas là du seul facteur déterminant dans le combat qui était livré lorsqu'un départ de feu était signalé. Il était également important de pouvoir disposer, en un temps relativement rapide, de bras suffisamment nombreux et vigoureux pour attaquer les flammes, actionner le bras des pompes et amener l'eau en quantité satisfaisante pour que les agrès d'extinction remplissent, dans les meilleurs délais, leur office. Pouvoir disposer promptement des hommes indispensables à l'intervention et aux manoeuvres était le propre de la diffusion de l'alerte et de la mobilisation des effectifs. Celles-ci établiront des variables sur lesquelles une attention toute particulière sera apportée au fil du XIXème siècle car, en cherchant des réponses à la rapidité de mobilisation des services d'incendie, c'est toute la chaîne de distribution des secours qui allait bénéficier du raccourcissement des délais d'intervention. Or, plus un foyer était détecté rapidement, légitimant la structuration du service en postes de garde, de nuit ou permanente, et l'alerte diffusée prestement, meilleures étaient les chances de circonscrire un incendie avant qu'il n'ait provoqué des dégâts trop importants. C'est justement parce que des efforts, parmi tous ceux entrepris, seront apportés sur ces points, bien qu'une interprétation sous ce seul aspect soit réductrice de l'ensemble des dispositions prises, que les incendies produiront de moins en moins de dommages2439.

Donner l'alerte s'appuyait donc sur la trame des postes de garde puisque la population trouvait, en des lieux visualisés avec des enseignes et des lanternes, un effectif, certes restreint, mais prêt à répondre à toute réquisition au cas d'un danger de feu. C'était là une éventuelle modalité de demande de secours. En revanche, c'était au départ des hommes formant cette surveillance que les choses se compliqueront jusqu'à l'équipement des locaux en stations télégraphiques, puis, au fur et à mesure des développements techniques, en lignes de communications téléphoniques. Concrètement, à partir de la seconde moitié du XIXème siècle, au signalement d'un foyer, lorsqu'il pouvait être fait à une garde, le personnel se rendait sur les lieux avec le matériel dont il disposait dans son local2440. Sur les lieux du sinistre, le sous-officier évaluait la situation et, en fonction de cette dernière, dépêchait un de ses hommes pour donner l'alerte à tous les pompiers de l'arrondissement, voire demander le renfort du poste central. L'usage était alors fait des clairons ou des sapeurs-avertisseurs qui, en un mot, battaient la générale pour rendre la mobilisation des hommes plus rapide ; mais l'inconvénient était d'attirer la population en masse, ce qui, à l'inverse, pouvait également s'avérer utile quant le besoin était fait de constituer des chaînes d'alimentation en eau des agrès à l'aide de seaux, sans lever toutefois autant d'inquiétudes, voire un phénomène de panique, que lorsque le tocsin était sonné. Pourtant, ce dernier fut le premier véritable moyen d'alerte et de diffusion et parfois encore utilisé après 1850 dans la ville de Lyon pour les alertes au feu alors qu'il continuera de l'être très tardivement dans les campagnes. D'ailleurs, il est difficile de ne pas faire le rapprochement, sous la propagation des sons, avec, aujourd'hui, la sirène. Selon une circulaire de 1823, le tocsin et les cloches à mains servaient à l'alerte, le premier étant utilisé le jour et les secondes, la nuit, pour éviter un réveil en sursaut des populations sous la crainte des vieilles peurs ancestrales autrefois annoncées au son de celui-ci2441. Selon cet acte, le tocsin était sonné par le beffroi du clocher de la paroisse où se manifestait l'incendie et par le beffroi de l'Hôtel de Ville2442. Ainsi, pour situer l'événement, après avoir sonné le carillon pour l'alerte, il était, après un instant de repos, tinté plusieurs coups, en fait de 1 à 3, pour indiquer la division de l'ancienne commune de Lyon dans laquelle l'incendie s'était déclaré ; soit 1 coup, pour la division du midi, 2 coups, pour la division du Nord, et 3 coups, pour la division de l'Ouest2443. Quant au cloches à mains, elles étaient généralement manipulées par les membres du corps des surveillants de nuit, survivance du guet2444.

En fait, l'alerte au tocsin, pour l'avertissement des incendies, aurait progressivement disparu, dans les villes, à partir de la Révolution de Juillet2445, face aux souvenirs et aux inquiétudes que pouvait soulever ce mode d'information de la survenue d'un événement, inévitablement tragique. Le mode de diffusion allait alors se différencier tout en essayant de produire le maximum d'efficacité dans la communication. Cependant, de sérieux progrès restaient à faire qui expliqueraient que, encore sur la dernière moitié du XIXème siècle, des incendies engendraient de notables dommages dans une ville de Lyon disposant pourtant d'un corps organisé et du tissage d'une toile de distribution des secours, et ce, du fait d'un défaut de mobilisation rapide des hommes. Le Salut Public du 25 mai 1855 notait ainsi qu'il n'y avait pas de service plus important pour une grande cité que celui des secours contre l'incendie mais que la fonctionnalité de la structure pêchait, couramment, par un manque d'efficacité dans la diffusion de l'alerte et la mobilisation des hommes. Si un habitant du 5ème arrondissement, par exemple, ne disposant pas de poste permanent dans son secteur, en 1855 ou 18702446, trouvait un personnel de garde à prévenir la nuit, la situation était totalement différente le jour. L'unique solution était de se rendre au domicile d'un sapeur, généralement signalé à la population par la pose d'une plaque au mur du domicile des hommes2447, afin de prévenir celui-ci du danger. Plusieurs minutes pouvaient donc s'écouler avant qu'un sapeur ne soit prévenu car, les hommes, engagés volontaires, travaillaient, bien évidemment, la journée. A moins d'aller quérir tout de suite le clairon de la compagnie ou le sapeur-avertisseur, le pompier prévenu devait encore s'équiper et s'habiller et faire lui-même la démarche de prévenir clairon ou avertisseur2448. Le premier, muni de son instrument, allait alors parcourir le territoire de l'arrondissement, voire de la ville suivant le degré de l'incendie, de façon à mobiliser l'ensemble de la compagnie2449. Au son de l'instrument, selon des codes préétablis2450, comme lorsque le tocsin était sonné, il désignait le secteur de la ville touché par l'incendie. Il s'agissait généralement de coups simples qui, suivant leur nombre, désignaient le numéro de la division administrative auxquels s'enchaînaient des coups doubles désignant, sous une notion de points cardinaux, le secteur de l'arrondissement2451. Le temps de réunion des hommes était donc très long, surtout en fonction des propriétés de la flamme et des premières minutes qui sont impératives dans l'évolution d'un départ de feu. Dans le cas du sapeur-avertisseur, le procédé était équivalent dans la lenteur de mobilisation. L'avertisseur était en fait un sapeur, au nombre de quelques-uns par compagnies, qui était chargé de réunir les hommes de son unité en allant quérir ceux-ci à leur domicile ou sur leur lieu de travail et de les mobiliser à la voix ou au son d'une petite trompe2452. Cela supposait donc qu'il connaisse parfaitement les effectifs de sa compagnie, la domiciliation des hommes et le lieu d'exercice de leur fonction professionnelle. Au moment où Edouard THIERS rédigeait, en 1881, son rapport en vue de procéder à la réorganisation du bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon, à côté de l'installation d'un réseau télégraphique améliorant la communication, ce système fonctionnait encore tel qu'il vient d'être décrit2453. Il sera en fait utilisé sous cette forme jusqu'à ce que les compagnies d'arrondissements disparaissent.

Des mesures ont néanmoins été prises pour essayer d'améliorer la rapidité de mobilisation des hommes, plus essentiellement la demande de secours. Ainsi, de façon à multiplier les points d'alerte sur la surface du territoire de l'agglomération lyonnaise, les corps de garde de la troupe militaire ou des sergents de ville furent-ils munis, dès 1853, de listes nominatives des pompiers et de situation du domicile de ceux-ci dans le rayon d'action de ces postes2454. Ces locaux, généralement occupés le jour, assuraient donc un relais avec les postes de garde nocturne des sapeurs-pompiers et le mode permettait de situer plus rapidement le domicile d'un sapeur. D'autant qu'en fonction de la répétition des déclenchements d'alerte, la mémoire géographique de l'esprit jouait ensuite pour permettre à un habitant, un militaire ou un sergent de ville, de localiser rapidement le domicile d'un soldat du feu, d'un clairon ou d'un avertisseur de la compagnie. La réunion des hommes était lente mais ne faisait que correspondre aux moyens dont disposait le service d'incendie, à cette époque, pour mobiliser ses rangs. D'ailleurs, bien que soient mis en service un réseau télégraphique, puis des communications téléphoniques, qui servaient en fait plus dans la demande de renforts ou dans une demande de secours directement adressée, dans le cas du téléphone, au Dépôt Général, l'alerte au clairon et à l'avertisseur fonctionnera bien jusqu'au début du XXème siècle. Les articles 79 et 81 du règlement de 1896 spécifiaient ainsi que, au premier signal d'incendie, la communication devait être faite à l'avertisseur ou au clairon pour qu'ils remplissent leur mission ; dans le même temps, officiers et sapeurs, à l'audition des voix ou des sons, devaient se rendre au poste en tenue de feu pour ensuite se diriger sur les lieux du sinistre2455. Dans les propositions devant améliorer la rapidité du signalement des incendies, et donc de l'intervention des agrès de secours, Le Salut Public du 2 octobre 1869 émettait, lui, devant la crainte des dangers que faisait courir un feu se déclarant la nuit, le voeu qu'un veilleur de nuit soit placé au sommet de Fourvière. Selon les propos du journal, cette création et ce positionnement seraient amenés à rendre d'appréciables services. Ce poste activerait dès lors favorablement les secours par la position géographique de ce lieu, dominant la plus grande partie de l'agglomération lyonnaise. C'était d'autant plus intéressant si le poste du veilleur était, en outre, équipé d'une liaison télégraphique avec les différents corps de garde de pompiers disséminés sur la surface communale2456. Seulement, l'idée ne demeura qu'au stade d'une préconisation. Elle ne reçut aucune exécution. Pourtant, ce corps de garde aurait pu être organisé en fonction des dangers que fit craindre le conflit guerrier de 1870 auprès des autorités administratives de la ville qui, pour se protéger, autorisèrent la création d'une compagnie auxiliaire. Quant à la mise en place d'un réseau télégraphique, les progrès et l'utilité de la technique en favorisèrent l'essor. Aussi, la décision fut-elle prise de pourvoir à une installation entre les différents postes existants conformément à une délibération de 18712457. C'était un moyen de pallier à certaines difficultés et un perfectionnement de la demande de secours qui demeuraient, toutefois, tributaires de l'occupation des locaux et demandaient un personnel formé à son usage.

Les clairons, qui, par ailleurs, avaient à informer la population lyonnaise en cas d'accident majeur, l'hiver, lorsque la Saône transportait des blocs de glace2458, et les avertisseurs seront, pendant longtemps, l'âme du service mobilisateur des effectifs du bataillon. Si bien que, face aux difficultés résidant parfois dans l'occupation de leur fonction, pourtant soumise à des astreintes, le souhait fut plusieurs fois émis d'user d'un clairon sédentaire qui occuperait un poste à l'Hôtel de Ville2459. Le Salut Public du 22 septembre 1858 insistait, pour sa part, sur la nécessité qu'il y avait à augmenter les postes de garde, en journée, et le dimanche notamment. Il appuyait sa motivation sur le fait que cette dernière journée était, dans la semaine, le jour où la mobilisation des pompiers était extrêmement longue pour la simple raison que les hommes, de conditions moyennes, formant les rangs, profitaient du dimanche pour se rendre à la campagne2460. Les propos du quotidien exprimaient donc l'intérêt qu'il y avait à avoir recours au casernement pour rendre, au moins, une partie des sapeurs prêts à répondre à toute réquisition de départ de feu, quelle que soit l'heure, quel que soit le jour. La mobilisation des hommes dans des délais raisonnables de rapidité, compte tenu de la vitesse avec laquelle un incendie pouvait se propager s'il n'était pas pris à temps, conditionnera une partie de la réflexion consacrée à la modernisation et à l'augmentation de l'efficacité du service de secours de la ville de Lyon. Sous ce caractère, Le Salut Public, qui avait cependant la critique facile même s'il rendait hommage aux hommes composant les rangs pour leur dévouement et leur courage, notait, dans son édition du 25 août 1862, que c'était là un point défectueux de l'organisation de ce service public. Ce fut surtout un paramètre utilisé comme un outil de pression, sous la description de la peine à réunir des hommes éparpillés sur toute la surface de l'agglomération et, rapidement, en un nombre suffisant pour combattre un feu, dans la demande sans cesse réitérée de l'introduction de progrès dans l'organisation de l'institution, y compris la création d'un noyau de soldats du feu permanents. Le clairon ne cessera d'être utilisé pour signaler aux hommes que leur intervention était nécessaire dans un souci de défense et de sauvegarde des biens privés ou publics. Néanmoins, sous l'avancée du siècle et des techniques, certains s'interrogèrent sur l'utilité qu'il y avait à maintenir ce mode d'alerte, surtout lorsqu'il s'agissait du signalement de sinistres qui ressortaient, finalement, comme de faible importance mais qui, sous les sons, avaient pu faire craindre le pire2461.

Le fait que les hommes interviennent sur les lieux d'un incendie avec une certaine lenteur n'était pas uniquement le résultat de la mobilisation en elle-même. Pendant que le clairon ou le sapeur-avertisseur parcouraient le secteur qui leur était attribué dans le cadre de l'exercice de leurs fonctions d'agent diffuseur de l'alerte et mobilisateur des hommes, les premiers sapeurs prévenus se rendaient sur les lieux. Chemin faisant, ils récupéraient, au passage des dépôts, le matériel d'extinction dont ils allaient avoir besoin. Il arrivait cependant que la clé du local, généralement déposée chez un voisin du bâtiment, soit indisponible par l'absence de celui-ci, ce qui compromettait l'équipement en agrès. C'est pourquoi il fut fréquemment choisi de déposer les clefs des locaux d'incendie dans des postes de gardiens de la paix et d'hommes de troupe, situés à proximité. Il était alors plus aisé de trouver au moins une personne susceptible de fournir la clé d'accès au matériel remisé. C'est pourquoi il fut aussi couramment décidé de louer une pièce supplémentaire, dans une construction servant de dépôt, de manière à y loger un sapeur, ce qui permettait d'avoir continuellement accès aux agrès entreposés2462. Toutefois, la solution la plus appréciable était de donner aux sapeurs-pompiers lyonnais, pour exercer convenablement un service important qui réclamait le respect de critères de promptitude, des moyens plus rapides de communication. L'équipement sera ainsi fait, de façon progressive, pour ne pas compromettre le budget municipal, des postes de nuit en avertisseur télégraphique. En fait, le progrès n'était pas celui de la mobilisation des hommes ou de l'alerte générale mais de la diffusion d'une demande de secours ou d'un renfort. Le gain de temps était obtenu, par exemple, à l'arrivée sur un incendie prenant des proportions inquiétantes et commandant de faire appel à des agrès puissants comme les pompes à vapeur qui étaient remisées au Dépôt Général de la Rue Molière. Avant l'équipement en poste télégraphique, en plus du temps de mobilisation et d'acheminement des secours sur le théâtre d'un incendie, se rajoutait celui de la sollicitation d'un renfort. Ce n'était qu'à l'arrivée d'un détachement de sapeurs, à moins que le témoin ait décrit un incendie d'envergure dans un bâtiment à risques, ou à la localisation du foyer, que l'homme prévenu s'imaginait la menace et que l'appréciation d'un événement était faite. Si celui-ci était important, un homme devait repartir prévenir les compagnies voisines, mobilisables à leur tour par le clairon ou l'avertisseur, ou le Poste Central. Avant que les renforts soient prévenus et se rendent sur les lieux, l'incendie avait largement de quoi prendre des proportions alarmantes. Avec l'installation du télégraphe, le temps était réduit. Il suffisait dès lors de se rendre dans un local du service pour télégraphier au Quartier Central la nature du feu et demander l'intervention de renforts. Pourtant, malgré ce premier progrès, le moyen le plus utilisé à Lyon, et qui ira rapidement en s'intensifiant, fut celui de faire aboutir toutes les demandes de secours directement au Dépôt Général. Celui-ci décalera alors de plus en plus souvent en faisant partir systématiquement une pompe à vapeur et un char à matériel, progressivement remplacés par des départs attelés, et une échelle aérienne dans certains cas. Les postes de gardes avaient également l'utilité de fournir un premier détachement apte à se rendre sur les lieux et à maîtriser un sinistre de faible importance et, face à un feu se développant, de requérir, à partir de là, un clairon ou un avertisseur pour réunir l'ensemble de la compagnie. Seulement, à Lyon, en dehors de deux postes permanents couvrant toute la superficie du territoire de la cité, seuls furent constitués des postes de nuit mais aucun poste de garde de jour2463. S'il convenait d'apporter des perfectionnements, puisque n'était pas encore à l'ordre du jour d'entreprendre une complète réforme structurelle du service d'incendie, c'était donc sur l'accélération des demandes de secours qu'il fallait jouer ; et ce, surtout depuis que la cité lyonnaise disposait d'un parc technique plus imposant par l'acquisition qui fut faite de pompes à vapeur, en 1867 pour la première. C'est dans cette optique que fut voté le crédit d'installation d'un réseau télégraphique2464.

Notes
2439.

Voir le graphique n° 6, page I-191 : Evolution du nombre des incendies selon le montant des dommages sur la période 1886-1913.

2440.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929.

2441.

Almanach historique et politique de la ville de Lyon et du département du Rhône, Lyon, Rusand, 1825,
LV- 415 p. ; service d'incendie, pp. 88-94. Extrait de l'ordonnance du maire de Lyon rendue le 02/01/1823.

2442.

Ibidem 190.

2443.

Ibidem 190.

2444.

Almanach historique et politique de la ville de Lyon et du département du Rhône, Lyon, Rusand, 1828,
467 p. ; service d'incendie, pp. 92-99. Ce corps, qui officiera encore après 1850, était constitué, en 1828, de
120 personnes pour celui formé sur le territoire de la ville de Lyon.

2445.

Episode insurrectionnel parisien contre Charles X ayant conduit à l'avènement de Louis-Philippe.

2446.

A partir de 1877, l'assimilation d'un poste permanent peut être faite avec la Place Serin puis la Manutention Militaire.

2447.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Un inventaire de la fin du XIXème siècle fait état de 33 enseignes de postes et dépôts et de
324 plaques-enseignes encore en usage sur la surface communale.

2448.

Idem 196.

2449.

AML, 1270 WP 003 – Sapeurs-pompiers : Effectifs : - Correspondance générale ; 1838-1936. Selon un arrêté du préfet rendu le 15/02/1858, le nombre des clairons était réglé à 6 par compagnie (article 1er). Ceux-ci étaient chargés de la mobilisation des hommes mais également du service des manoeuvres et des incendies qui se faisait au son de l'instrument. Le Salut Public du 18/01/1866 donnait une description de ce mode d'avertissement et des lenteurs de mobilisation qui en étaient issues.

2450.

Le Salut Public du 01/01/1865 demandait, dans ses colonnes, que soit portée à la connaissance de la population la signification des sons et des sonneries d'alarme utilisés par le service de manière à informer les citoyens et que la population sache sur quelle portion de la ville se rendre pour prêter service. En marge du bien-fondé de l'initiative, expression d'un sens civique, se déterminait le danger de voir affluer sur le théâtre d'une intervention une population plus curieuse ou avide de sensationnel qu'encline à prêter son concours à l'extinction.

2451.

Idem 196.

2452.

Idem 196.

2453.

THIERS Ed. - La réorganisation des sapeurs-pompiers de Lyon, Lyon, Association Typographique, 1881,
118 p.

2454.

AML, 1270 WP 013 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Service de la voirie et de l'architecture municipale ; 1856-1873 ; - Postes-casernes, dépôts de matériel : Création et fonctionnement ; 1802-1911. Arrêté préfectoral rendu le 15/07/1853.

2455.

VILLE DE LYON. - Sapeurs-pompiers - Bataillon des sapeurs-pompiers – Règlement, Lyon, Association typographique, 1896, 55 p.

2456.

Le Salut Public du 02/10/1869.

2457.

AML, 1270 WP 022 – Sapeurs-pompiers : Installations d'avertissement et de sécurité ; - Réseau
téléphonique ; 1886-1938. Retour sur une délibération du conseil municipal en date du 18/04/1871.

2458.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929.

2459.

AML, 1270 WP 024 – Sapeurs-pompiers : Incendies : - Rapports ; 1852-1879. Exemple des conclusions du commandant du bataillon dans un rapport d'incendie dressé le 19/12/1854 insistant sur la difficulté de mobiliser les hommes par suite de l'absence d'un clairon.

2460.

Le Salut Public du 22/09/1858.

2461.

Le Progrès du 09/10/1881.

2462.

AML, 1270 WP 013 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Service de la voirie et de l'architecture municipale ; 1856-1873 ; - Postes-casernes, dépôts de matériel : Création et fonctionnement ; 1802-1911. Arrêté préfectoral rendu le 15/07/1853.

2463.

AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Dans un rapport du maire, Antoine GAILLETON, dressé le 05/11/1883, celui-ci insistait sur la lenteur des secours et, lucidement, sur le manque de postes de jour nuisant à l'efficacité du service.

2464.

AML, 1270 WP 022 – Sapeurs-pompiers : Installations d'avertissement et de sécurité ; - Réseau
téléphonique ; 1886-1938. Retour sur une délibération du conseil municipal en date du 18/04/1871.