La mobilisation des hommes deviendra d'autant plus difficile à opérer dans des délais relativement courts que la ville se développera sur ses parties périphériques, augmentant les distances à parcourir. Le télégraphe, puis le téléphone, étaient donc des progrès significatifs dans l'affranchissement qu'ils procuraient en se jouant des espaces. Des pas vers l'accroissement de la célérité des interventions, bien que ce ne soit pas un unique gage d'efficacité, allaient être franchis. L'installation d'un réseau télégraphique fut entreprise à la suite d'une délibération municipale prise le 18 avril 18712465. Celle-ci ouvrait, au budget de la cité, un crédit d'équipement d'un service télégraphique appliqué aux postes des sapeurs-pompiers répartis sur le territoire de l'agglomération. Le but était effectivement d'établir des communications reliant les corps de garde fonctionnant dans les arrondissements avec le Poste Central qui permettraient de concentrer très rapidement, en un seul point, des moyens d'action suffisants. L'aménagement fut diligemment opéré si bien que les locaux de garde du service d'incendie étaient, pour la plupart, équipés au début de l'année 18722466. Le réseau ne cessera d'ailleurs de se développer2467. Le Salut Public du 11 mars 1872 évoquait, devant le progrès de cette réalisation, le temps, précieux en termes de lutte contre le feu, pour ne pas voir un incendie se transformer et prendre une extension dangereuse, qui serait désormais gagné dans la demande de secours. Le journal donnait une description du système qui fonctionnait en fait, pour l'heure, sur l'émission de signaux sonores, en cas d'incendie, et qui informait les hommes de garde d'une alerte. Une sonnerie donnait donc l'alerte et, comme dans l'émission de sons, des coups simples étaient frappés pour désigner un arrondissement et des coups doubles, pour les secteurs qui divisaient l'espace de l'arrondissement selon un quadrillage précis2468. Bien évidemment, cela ne fonctionnait ici que dans le cadre d'une garde mais l'usage était fait de la ligne selon l'explication antérieurement avancée d'une demande de renfort dans une alerte ayant eu, à son départ, un caractère plus classique, soit au son du clairon, soit par le sapeur-avertisseur, sa voix ou sa trompe. Dans le rapport que délivra Ed. THIERS, en 1881, celui-ci posait, en sus, les avantages qu'il y aurait à ce que la ville de Lyon, en fonction de sa topographie et de sa superficie, de sa concentration de population et des risques, fasse l'effort de s'équiper d'une invention récente, le téléphone2469. Cependant, cela réclamait l'ouverture d'un crédit et un investissement financier à supporter par la ville alors que le projet était également celui de recomposer l'unité de secours. Aussi, l'auteur préconisait-il que soit, au moins dans un premier temps, renforcée la distribution des postes télégraphiques sur le territoire de la cité, selon un maillage adapté qui permettrait d'augmenter les points à partir desquels il serait, par exemple, possible de signaler un départ de feu2470. L'idée était de relier les postes de polices avec le service d'incendie et d'établir des postes de communications, visualisés à l'attention de la population par des plaques contre les murs, auprès des concierges des bâtiments publics. Ainsi pouvaient être multipliés les points directs d'alerte. Ed. THIERS laissait surtout à l'étude des services municipaux le projet, plus vaste, d'un établissement de postes-avertisseurs d'incendie publics, disposés à chaque coin de rue. L'idée entraînerait de notables dépenses mais confirmait, par l'initiative, le rapport à la permanence du danger d'incendie.
Laissant pour l'instant de côté le voeu qui venait d'être émis dans les conclusions du rapport d'Edouard THIERS sur un réseau public de signalement des incendies, l'intention était reprise par Antoine GAILLETON, maire de Lyon, d'élever la réflexion sur l'équipement futur de la ville en communications téléphoniques2471. Le projet allait bénéficier d'une écoute de plus en plus attentive à laquelle le rapporteur GRINAND, dans son document de 1885, donnera une nouvelle dimension qui finira par aboutir à l'installation d'un réseau téléphonique2472. Car, bien que le réseau télégraphique se soit étoffé et permette de mettre en relation des points d'avertissement de plus en plus nombreux, le support d'émission, établi sur des dépêches chiffrées transmises à l'aide de coups frappés, laissait subsister des erreurs. A ce sujet, le rapporteur de 1885 suggérait que soient désormais installés des télégraphes à cadran. Ceci permettrait, dès lors, plus de fiabilité dans la réception de l'émission en supprimant, du même coup, le recours à l'utilisation d'un répertoire pour décoder le message et connaître la nature du feu, l'arrondissement et le secteur touchés2473. Ainsi, suivant ce procédé technique du cadran, à la sonnerie indiquant la diffusion d'un message, en plus d'indications topographiques sur le lieu de l'incendie, le déplacement de l'aiguille sur le zéro indiquait, par exemple, un feu de cheminée, le double déplacement sur ce même chiffre, entrecoupé d'un retour à la position centrale de l'aiguille, un feu de cave ou, par la marque du numéro 500, la demande d'intervention d'une échelle aérienne2474. Devant l'avancée des procédés de communication, il était pourtant manifeste que le progrès devait se situer dans l'équipement de la ville en un réseau téléphonique. En termes de sécurité, cela représentait un avantage patent, raccourcissant les délais d'une demande de secours. L'innovation était d'autant plus intéressante que nombreux étaient les établissements industriels qui commençaient à s'équiper de cette classe d'appareil ; ce qui signifiait que des industries à risques pouvaient, à présent, rapidement réclamer des secours en cas d'un départ de feu. Cela multipliait plus généralement les points d'alerte. Chaque manufacture disposait couramment d'un concierge auprès duquel était placé l'appareil. Si l'équipement s'est fait progressivement, cela signifiait néanmoins que quiconque était témoin d'un foyer naissant pouvait se rendre sur un site manufacturier pour éventuellement disposer d'un appareil téléphonique et prévenir les secours. Encore fallait-il que le service d'incendie soit équipé pour réceptionner les appels, ce qui devenait d'autant plus indispensable que le téléphone, utilisé de manière privée, se développait, lui aussi2475.
L'autorisation municipale d'établissement d'un réseau téléphonique à l'usage du service d'incendie de la ville de Lyon, qui fonctionnera en parallèle du service d'avertissement en usage, fut donnée suivant une délibération de mars 18872476. Il s'agissait d'un équipement à l'échelle de la surface lyonnaise mais pas des premières lignes dont le service se dotait. En effet, depuis 1882, une communication était établie entre le Quartier Central et les écuries de Mrs BONNETON et Cie qui fournissaient les chevaux pour le départ des agrès tractés2477. Cette installation succédait elle-même au projet qui avait été formulé, en 1881, d'établir une ligne similaire entre le poste de pompe à vapeur formé à la Manutention Militaire et le Dépôt Général ; une intention qui, si elle reçut une approbation administrative2478, ne fut pas mise en oeuvre avant que ne soit réalisé le réseau téléphonique autorisé par la décision prise en 1887. Elle faisait surtout suite à la liaison qui reliait les deux seuls postes permanents du territoire lyonnais, le poste de l'Hôtel de Ville et le Dépôt Général. Le projet concernant l'établissement d'un réseau téléphonique spécial reliant tous les postes de sapeurs-pompiers entre eux et avec, également, les principaux édifices publics de la cité, fut étudié dès 18862479. L'estimation des dépenses totales, sous ce projet, le plus ambitieux, s'établissait à 11.300 francs2480. Ainsi, dès janvier 1887, étaient publiées les conditions générales imposées aux soumissionnaires désireux de faire une offre de participation à ce marché2481. Ces conditions entreront dans les délibérations approbatives de mars, septembre et octobre 1887 et qu'entérinera le décret du Président de la République, rendu le 15 octobre 1887, autorisant la ville à s'équiper d'un réseau de lignes téléphoniques destiné à son service d'incendie2482. Ce fut la Société Générale des téléphones qui, conformément à la délibération de décembre 1887 et un décret de février 1888, fut chargée des travaux et de l'aménagement du réseau, achevé à la fin de l'année 18882483. A partir de là, la couverture des moyens d'alerte ne cessera de se développer pour aboutir, en mars 1893, à la mise en communication de 32 points du territoire de l'agglomération lyonnaise avec le Poste Central de la Rue Molière2484.
Les progrès étaient significatifs dans la transmission des messages d'alerte et les demandes de secours mais le réseau subissait néanmoins des problèmes de fonctionnement. Ces derniers nuiront, parfois, à la bonne marche du service d'incendie. Les premières gênes rencontrées se produisirent avec l'aménagement urbain de la cité et l'édification de nouvelles constructions. Un manque de respect de la part des professionnels du bâtiment envers le réseau aérien des lignes induisait de fréquentes coupures2485. Durant l'hiver 1892-1893, ce sont les aléas climatiques qui, sous le poids du givre, conduiront à la rupture de nombreuses communications2486. C'est d'ailleurs à cette période que fut transféré le traité d'entretien des lignes téléphoniques de la Société Générale des Téléphones, expirant, dans tous les cas, au 31 décembre 1892, vers son représentant local pour un engagement jusqu'en 1897, lui-même reconduit à son échéance2487. De nouvelles perturbations vinrent gêner les liaisons à partir de 1897, et ce, au moment des nombreux travaux entourant l'équipement de la ville en un réseau de distribution électrique. Selon différents phénomènes électrostatiques, il arrivait assez fréquemment que la sonnerie d'avertissement retentisse intempestivement et que les courants produisent des problèmes d'acoustique dans la compréhension des messages2488. Ceci compromettait dès lors l'efficacité du service, d'autre part souvent dérangé dans ses communications par l'exploitation, à partir d'août 1898, de la traction électrique sur les lignes de la Compagnie des Omnibus et Tramways de Lyon2489. Aussi, face à la mise en avant de cette dernière source d'embarras, la décision fut-elle prise, en 1899, de doubler les lignes téléphoniques reliant les postes du service d'incendie en mettant, pour une grande partie, le montant des travaux à la charge de la compagnie de transport2490. Si bien qu'à la fin de l'année 1899 ne subsistaient plus que 10 lignes équipées d'un unique fil, lignes qui connaîtront, d'ailleurs, des problèmes lorsque la Société des Forces Motrices mettra en exploitation l'usine hydraulique de Cusset2491. C'est cette même exploitation des courants électriques qui fut à l'origine du court-circuit qui détruisit le central téléphonique du service d'incendie, à la veille de 1900, engageant, une nouvelle fois, la responsabilité de la compagnie des tramways2492. La persistance des problèmes de communication, non pas issus du procédé mais des progrès dont la société s'équipait, avait un inconvénient, dans ce cas précis, nettement supérieur aux désagréments que rencontrait la population avant de bénéficier de ces innovations, celui de compromettre la sécurité publique. Aussi, le voeu fit rapidement suite, au doublement des lignes de 1899 et de l'acquisition d'un nouveau central téléphonique, de parachever la modernisation du réseau et d'effectuer les travaux sur les lignes qui n'avaient pas encore reçu de consolidation2493. Au début du XXème siècle, la ville de Lyon disposait donc d'un réseau d'avertissement qui rendra de grands services et que certains auraient souhaité voir doublé d'une toile de postes-avertisseurs publics d'incendie à la disposition des résidents.
L'établissement des lignes téléphoniques, conformément aux désirs exprimés en 1886 et 1887, ne s'est pas uniquement fait dans la mise en liaison des postes du service d'incendie entre eux. L'équipement a été aussi celui des édifices et monuments publics, ce qui avait pour principal atout de multiplier les points où la population trouvait un téléphone mis en relation avec les secours2494. La fonction de téléphoniste, comme elle était appelée à l'époque au sein du corps de sapeurs-pompiers lyonnais, était une charge de responsabilités. En effet, suivant le message qui était transmis à l'homme de garde, au Quartier central, celui-ci décidait des agrès qui décaleraient bien que, de manière générale, une pompe à vapeur et un char à matériel sortent de façon quasi permanente. Devant l'importance de cette avancée technique dans la diffusion des informations et le développement progressif du réseau, le souhait fut promptement formulé de faire, dès à présent, occuper les postes et dépôts jour et nuit par un gardien ou un téléphoniste de service ; par un homme qui serait capable de transmettre une alerte au moyen de l'appareil2495. Seulement, le voeu des autorités administratives municipales ne s'arrêtait pas là. Il était également celui de former les gardiens de la paix à communiquer une alerte et une demande de secours par l'intermédiaire du téléphone, y compris en équipant les postes de police2496. C'était en fait une intention née du bon sens. Il était courant qu'une intervention des sapeurs-pompiers donne lieu, à cette époque, à une intervention des services de police, soit pour réquisitionner des travailleurs civils, soit pour effectuer des opérations de maintien de l'ordre, soit pour se livrer à une enquête, parfois pour s'assurer qu'il ne s'agissait pas d'une fausse alerte. Il arrivait, qui plus est, que les services de sûreté policière soient les premiers sur les lieux d'un départ de feu. Il était donc primordial que les hommes puissent informer le service concerné de l'accident et, si possible, à l'aide d'un moyen de communication rapide. Suivant l'article 80 du règlement de 1896, il était d'ailleurs stipulé que les gardiens de la paix, mais aussi le personnel de la voirie municipale, devaient être aptes et exercés à signaler les incendies pendant la journée au moyen des appareils de téléphones2497.
A partir de l'établissement du réseau, d'année sur année, les incendies signalés par l'emploi du téléphone seront donc de plus en plus nombreux pour finir par représenter, devant la facilité d'utilisation, l'unique mode d'avertissement. Encore que, comme ce fut précisé auparavant, il ne faille pas faire l'association entre la demande de secours et la mobilisation des hommes. Bien que le licenciement des compagnies d'arrondissement soit reconnu en 1900 et que le Poste Central intervienne sur presque tous les foyers, quand le besoin était manifesté, réunir les hommes se faisait encore en usant du clairon ou de l'avertisseur. En plus de la visualisation des postes de garde par des lanternes, tous les locaux, qu'ils soient d'incendie, de police ou publics, avaient une plaque fixée à leur entrée qui signalait, à l'attention du public, l'existence en ces lieux d'un poste de téléphone défini comme de : "alerte d'incendie"2498. D'ailleurs, du fait de l'entrée dans les moeurs de l'usage de ce procédé de communication et de son efficacité, à la suppression des premières gardes de nuit, en 1900-1901, l'administration municipale demanda à ce que soient très rapidement transférées les lignes téléphoniques de ces locaux vers des lieux occupés jour et nuit, notamment les postes de police2499. Ainsi, à la veille de l'entrée en application des dispositions de la délibération de 19122500, réglant définitivement la future structure du corps, tous les postes de police de l'agglomération lyonnaise étaient désormais reliés avec le Poste Central de la Rue Rabelais. Sur la porte de chacun d'entre eux était également apposée une plaque de couleur rouge sur laquelle était portée l'inscription "Téléphone d'incendie"2501. D'autre part, afin que la population sache comment procéder, il n'était pas rare que soient diffusés, par voie de presse ou la publication d'avis, la marche à suivre et le numéro à composer pour joindre le service d'incendie, le 14.50 selon un acte de 19132502. Dans cet avis, le maire de la ville de Lyon précisait d'ailleurs qu'il était du devoir de toute personne témoin d'un départ de feu de prévenir le corps de sapeurs-pompiers. Car, à cette date, le nombre des incendies déclarés, comme les dommages occasionnés, continuaient d'être importants2503. La transmission du message d'alerte était donc capitale. Elle se devait d'être qualitative dans les informations distillées afin que le départ des véhicules d'incendie se fasse dans les meilleures conditions et suivant une correspondance avec l'événement et ses risques. Dans tous les cas, lorsque le téléphoniste réceptionnait un appel au feu, par exemple en 1912, sans attendre d'avoir recueilli toutes les informations, celui-ci mobilisait le piquet d'incendie de la caserne au moyen de sonneries d'alarme disposées dans les pièces de l'édifice, y compris les appartements2504. Le chef de piquet passait alors par le central de réception où l'homme lui remettait les renseignements sur le sinistre, accompagnés d'un plan partiel du quartier mentionnant l'emplacement des bouches d'arrosage et d'incendie que les agrès pourraient utiliser pour s'alimenter. Malgré les progrès accomplis dans les communications ainsi que ceux issus, également, du casernement des hommes, de l'emploi d'un matériel automobile, qui faisaient à présent du service d'incendie de la ville de Lyon un organe de plus en plus performant, le capitaine JATOWSKI, face à l'importance que prenaient encore des départs de feux, regrettait néanmoins que la ville ne soit pas équipée d'un réseau de postes-avertisseurs publics d'incendie. Car, l'introduction de perfectionnements n'était pas un gage de maîtrise parfaite des risques. L'adaptation devait donc être permanente mais la reprise de ce dernier projet d'équipement intervenait tardivement face aux évolutions.
Idem 213.
AML, 1270 WP 022 – Sapeurs-pompiers : Installations d'avertissement et de sécurité ; - Réseau
téléphonique ; 1886-1938. Au 18/01/1872, 11 postes étaient reliés avec le Quartier Central.
AML, 2.S.461 – Plan : Lyon ; Sapeurs-pompiers ; Télégraphe ; Vers 1880 : Etablissement de lignes télégraphiques reliant les différents postes de pompiers au Dépôt Général.
Le Salut Public du 11/03/1872.
THIERS Ed. - La réorganisation des sapeurs-pompiers de Lyon, Lyon, Association Typographique, 1881,
118 p. L'invention est officiellement datée de 1876 et reconnue à A.G. BELL. Dans la partie de son travail consacrée au matériel, Ed. THIERS allait jusqu'à évoquer un téléphone portatif, dont le mode de fonctionnement laisse dubitatif, qui serait mis à la disposition du chef de piquet d'incendie et placé dans une caisse, sur les pompes.
Idem 218.
AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Rapport du 05/11/1883.
VILLE DE LYON. - Sapeurs-pompiers - Commission d'études pour la réorganisation du bataillon des sapeurs-pompiers, Lyon, Association Typographique, 1885, 29 p.
Idem 221. L'appareil fonctionnait sur le déplacement d'une aiguille mobile, placée au centre, qui, sous l'influence d'un courant électrique, venait se placer en face d'un cadran récepteur contenant des indications pour une interprétation des informations. La forme était surtout plus visuelle.
AML, 1271 WP 087 – Sapeurs-pompiers : Fonctionnement du bataillon : Correspondance : Registres ; 1886-1893. Ordres n° 497, de 1887, et n° 534, de 1888.
AML, 1271 WP 024 – Sapeurs-pompiers : Rapports d'incendie : Registres ; 1876-1888. Dans un rapport dressé par le commandant du bataillon suite à un incendie survenu dans l'appartement d'un immeuble de la
Rue des Capucins, dans le 1er arrondissement, l'officier signalait la présence, dans cette artère, de 10 postes de téléphone.
Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1887 ; vol. 1, séance du 29/03, pp. 529-533.
Le Progrès du 24/11/1882 revenait sur cet équipement et son bien-fondé.
AML, 1270 WP 022 – Sapeurs-pompiers : Installations d'avertissement et de sécurité ; - Réseau
téléphonique ; 1886-1938. Approbations du 07/04/1881 et du 02/06/1881.
AML, 1270 WP 022 – Sapeurs-pompiers : Installations d'avertissement et de sécurité ; - Réseau
téléphonique ; 1886-1938. Lettre de l'ingénieur en chef du service de la voirie au maire le 22/07/1886.
AML, 2.S.460 – Plan : Lyon ; Sapeurs-pompiers ; Téléphone ; 1887 ; Etablissement d'un réseau téléphonique pour le service d'incendie. Un projet, sans liaison avec les édifices publics, portait une estimation de
6.200 francs.
Idem 228. Conditions générales publiées le 05/01/1887.
Idem 228. Délibération du 29/03/1887 et approbations du 12/09 et 20/10/1887.
Idem 228. Délibération du 23/12/1887 et décret du 17/02/1888. Un traité intervenait donc entre la ville de Lyon et la Société Générale des Téléphones en vue de la fourniture et de la pose d'appareils téléphoniques ainsi que de l'entretien des lignes.
Idem 228. Etat au 03/03/1893.
Idem 228. Année 1890.
Idem 228. Pose et entretien des lignes, 1892-1893.
Idem 228. Délibération du 27/12/1892 et approbations du 27/02 et du 08/03/1893. Le contrat était également celui de l'entretien des lignes horaires.
Idem 228. Lettre, à ce sujet, du commandant du bataillon au maire de la ville le 25/03/1898.
Idem 228. Perturbations de 1898-1900.
Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1899 ; vol. 1, séance du 28/03, pp. 167-168. Une somme de 6.850 francs sera ainsi supportée par la Compagnie des Omnibus et Tramway de Lyon (O.T.L.).
AML, 1270 WP 022 – Sapeurs-pompiers : Installations d'avertissement et de sécurité ; - Réseau
téléphonique ; 1886-1938.
Idem 240.
Idem 240. Délibération du 20/03/1900 ; décret du 10/05/1900.
L'appel, avant d'aboutir au Dépôt Général, passait néanmoins par le bureau central des téléphones, situé à proximité de l'Hôtel de Ville.
Idem 240.
Idem 240.
VILLE DE LYON. - Sapeurs-pompiers - Bataillon des sapeurs-pompiers – Règlement, Lyon, Association typographique, 1896, 55 p.
AML, 1270 WP 022 – Sapeurs-pompiers : Installations d'avertissement et de sécurité ; - Réseau
téléphonique ; 1886-1938.
AML, 1270 WP 013 – Sapeurs-pompiers : Bâtiments : - Service de la voirie et de l'architecture municipale ; 1856-1873 ; - Postes-casernes, dépôts de matériel : Création et fonctionnement ; 1802-1911. La même opération aura lieu en 1913 pour qu'aucune rupture ne se produise dans la disponibilité des moyens d'alerte à disposition des résidents.
AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Délibération en conseil municipal du 05/08/1912 approuvée par arrêté préfectoral du 04/10/1912.
Idem 247.
Bulletin Municipal Officiel – 1913 ; vol. 2, p. 172.
Voir, dans la Bible d'informations, volume V, les renseignements se rapportant à l'année 1913 ; pp. V-244 et suiv.
AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929.