L'uniforme, et, avant lui, la médaille, l'écharpe ou le casque, ont été, d'abord, des moyens de reconnaissance des sapeurs-pompiers sous l'exercice de leur mission, parfois des outils de protection et surtout ceux d'une d'immersion dans la fonction avant que l'habit ne soit, totalement, l'instrument d'une représentation sociale ; ce qu'il deviendra avec le XIXème siècle, représentant l'ère des grands uniformes. C'est dans un esprit logique que la référence à ce symbole trouve sa présentation, en fonction de son support originel qui était celui de l'exécution du service d'incendie, dans ce chapitre. Toutefois, le renvoi doit être permanent à la dimension et à la représentation nées du cadre humain, d'une identification sociale par la fonction et d'une correspondance à l'image, points antérieurement abordés dans le chapitre V. Comme en témoigne la fresque que présente le document n° 39, l'uniforme des sapeurs-pompiers ne cessera d'évoluer2725. Parfois perfectionné, surtout enjolivé, principalement donc au XIXème siècle, il donnera, au détriment de la fonctionnalité, une légitimité sociale et visuelle à l'exercice de la fonction, entre effets vestimentaires d'apparat et de parade. Cela fut parfois très loin de ce qui apparaissait comme le plus adapté pour l'exécution du service d'incendie. La remarque était d'ailleurs faite avec regret par les personnes qui travaillèrent sur le projet qui devait conduire à l'amélioration, l'accroissement et la fonctionnalité du corps de Lyon et dont certains détails, certaines réflexions, s'attachaient également à l'habit2726. Le vêtement avait, de plus, la particularité de se décomposer sous plusieurs formes, entre petit et grand uniforme, entre tenues de feu, plus adaptées au service, et tenues de ville, multipliant les effets et augmentant, dès lors, les dépenses d'équipement2727. Jusqu'au milieu du XIXème siècle, l'habit, en tant que tel, n'avait pas de caractère d'obligation quant à son port dans le cadre des divisions composées sous un statut municipal, voire de la Garde. La raison s'établissait, essentiellement, sur le fait que l'achat de celui-ci demeurait aux frais des hommes. Dans le règlement de la compagnie de sapeurs-pompiers de la ville de Lyon, promulgué en 1808, seuls le casque et le baudrier étaient, par exemple, fournis aux hommes2728. L'article de référence incluait, dès lors, que tout surplus à ces deux éléments, porté les jours de parade ou d'essais des pompes, ne pouvait être issu que d'un engagement volontaire et financier de la part des hommes2729. Ce ne fut, en fait, qu'au moment de la dissolution de la Garde Nationale, intervenue en 1852, mais suivie d'une recomposition partielle, qu'un décret fut pris sous la référence au port de l'uniforme qui, bien que le titre soit à l'origine un renvoi à la Milice, allait progressivement s'étendre à toutes les compositions et formes de sapeurs-pompiers2730. L'obligation de l'uniforme devenait alors celle des chefs-lieux de département et d'arrondissement et des communes dont la population était supérieure à 3.000 habitants, l'obligation étant seulement faite de la petite tenue pour les communes à la population inférieure à ce seuil2731. Ces directives seront d'ailleurs reprises identiquement dans le décret de 18752732.
Que le support soit celui de la tenue de feu ou de ville, l'appréciation de l'uniforme, symbole de l'immersion dans la fonction, est à faire, dans tous les cas, sous au moins trois paramètres : le vêtement, l'équipement et l'armement. Selon la description que portait le décret de 1852, qui fut d'ailleurs appliqué à Lyon en rendant l'uniforme obligatoire pour tous les hommes faisant partie du corps2733, l'habit principal se composait d'une tunique de drap bleu aux mesures et à la découpe précises2734. Celle-ci se boutonnait droite sur la poitrine au moyen de boutons en cuivre bombés portant un bûcher en flammes avec les mots sapeurs-pompiers gravés, et comportait des parements en drap bleu ainsi qu'un passepoil écarlate2735. Le pantalon, qui, lui aussi, était en drap bleu, était coupé droit et large pour tomber sur le coup de pied2736. L'équipement était principalement composé de deux éléments : un casque qui, pour l'époque, était en cuivre, retenu par une chenille de couleur noire, et qui comportait une aigrette en crin écarlate et une olive en laine bleue ; un ceinturon de cuir noir verni, avec, à l'époque, une plaque en cuivre présentant un aigle, symbole du régime2737. Quant à l'armement, il se formait d'un fusil d'infanterie, d'un sabre poignard ou d'un sabre briquet2738. Ce grand uniforme des sapeurs-pompiers, tel qu'il vient d'être décrit, était celui que les hommes formant le bataillon de la ville de Lyon étaient donc amenés à revêtir, selon l'arrêté de 18582739. Le port de cette tenue se faisait, toutefois, à un détail près, celui d'une particularité régionale affirmant l'identité du corps : des boutons qui, s'ils portaient bien l'inscription sapeurs-pompiers, avaient leur bûcher, symbole de la fonction, remplacé par un lion, symbole de la ville2740. Cette grande tenue, reflétant, manifestement, le vêtement issu de l'arme militaire, perdait, heureusement, la plupart de ces artifices ostentatoires lorsque le devoir était celui de l'exécution du service d'incendie2741. La veste, dès lors moins longue, et le pantalon, moins large, donneront plus d'aisance pour accomplir le service du feu malgré que le souci n'ait pas encore été celui de la fonctionnalité ; d'ailleurs, une tenue plus sobre sera longue à s'imposer, non pas tant sous l'aspect pratique, reconnu, mais sous celui financier, engendrant alors de nouveaux frais pour les hommes. De par cette description, l'uniforme était maintenant complet, loin du simple casque et du baudrier du début du XIXème siècle, symboles sommaires de la charge, et, pour l'un, instrument de protection contre la chute des matériaux. En rendant le vêtement obligatoire, l'immersion devenait encore plus flagrante dans la fonction alors que l'objet était, dans le même temps, celui de la recherche d'une représentation par l'image. Le projet sera encore celui de créer, progressivement, une unité par l'apparence, en référence au monde urbain et social, et de mettre fin à des situations telle celle de la cité lyonnaise ; une situation dans laquelle, depuis l'annexion des communes suburbaines, en 1852, des uniformes disparates, issus des anciennes compagnies, se côtoyaient2742. Le souci devenait d'ailleurs, sous l'influence du siècle, plus celui de l'apparence que de l'efficacité. Si, par exemple, Edouard THIERS fondait des regrets sur cette attitude, il reconnaissait le rôle de l'image, sous l'habit, jusque dans la perception populaire attachée aux soldats du feu2743. En outre, le corps de sapeurs-pompiers, à Lyon comme pour d'autres grandes villes, établissait une vitrine de l'administration municipale, dont l'importance devenait manifeste lorsque l'unité recevait l'invitation d'une autre commune à participer à une manifestation. L'apparence et la tenue, par l'uniforme, étaient alors rendues capitales.
Rendre l'uniforme obligatoire ne suffira cependant pas à mettre un terme à certaines petites différences de détail qui donneront aux rangs du bataillon de la ville de Lyon un effet bigarré jusque très tard sur le XIXème siècle2744. Ceci s'expliquait par le fait que les hommes étaient libres de faire confectionner leurs effets où bon leur semblait sous la seule obligation de se conformer au modèle type. L'habit demeurant à la charge pécuniaire des sapeurs, ceux-ci faisaient appel à des tailleurs et à des matières textiles bon marché, ce qui induisait dès lors différentes coupes, différentes teintes et différentes qualités, ne rendant aucune homogénéité dans le port des vêtements2745. S'équiper demandait un premier investissement à l'engagement important sans compter les renouvellements périodiques qu'imposaient les détériorations issues de l'accomplissement du service. Au moment de la création de l'atelier de réparations du bataillon de Lyon, en 1865, il fallait, à un ouvrier de cette division, une première dépense d'équipement vestimentaire d'environ 140 à 150 francs, et une dépense de renouvellement, totale sur une période de 3 ans, qui se montait à environ 300 francs2746. Sous le premier montant, cela représentait de 14,7 à 15,8 % de l'indemnité annuelle -950 francs2747- d'un ouvrier. Seulement, la dépense de premier investissement, à quelques détails près, était la même pour un sapeur s'engageant dans l'unité, soit, en 1865, plus du montant total de la solde normalement perçue par un sapeur de 1ère classe2748. Suivant un rythme légèrement différent de renouvellement des effets, en fonction d'un exercice de service moins soutenu que celui d'un ouvrier de l'atelier sous son régime de semi-permanence, un sapeur perdait, en outre, sa solde environ toutes les cinq années suivant l'exigence de représentation et de service liée à l'uniforme. Cette dépense d'habillement demeura, constamment, à la charge des hommes jusqu'à la création d'une masse individuelle, en 1912. A cette fin, le règlement de 1858 du corps de Lyon rappelait, dans son article 14, que l'équipement vestimentaire était bien à la charge de tous les hommes, quel que soit leur grade, et que seulement l'équipement, casque et ceinture, était fourni par la ville, l'armement, par l'Etat, en dehors des officiers qui prenaient tout à leur charge2749. La mention était identique dans le règlement de 18962750, et ce, malgré des tentatives pour faire évoluer la situation. Ainsi, en 1874, le commandant évoquait-il ce point en invitant la ville à faire les frais d'uniforme pour les hommes2751. L'évocation était également celle d'une juste récompense à leur service déjà pénible, auquel rajouter des dépenses pour l'exercer était difficilement compréhensible. Si l'idée fut reprise par Ed. THIERS, celui-ci en profitait pour rajouter qu'un soin particulier devait être apporté dans le choix des matières de manière à éviter des désagréments ou des conséquences sur la santé des hommes, travaillant dans l'humidité et les changements de températures2752. Cependant, jusqu'à ce que le projet de création d'une masse individuelle ne soit évoqué, en 1912, dans le rapport du capitaine JATOWSKI2753, et sa composition entérinée2754, les sapeurs continuèrent de prendre à leur charge les frais d'équipement vestimentaire, de grande et de petite tenues. La masse individuelle avait pour but de fournir les sapeurs en effets d'habillement se rapportant à l'exécution de leur service, à l'exclusion du linge de corps, notamment dans le souci d'assurer une tenue conforme et strictement uniforme dans les rangs. En outre, le bienfait était social bien que cela ne soit pas clairement exprimé. Cette masse se formait d'une première allocation de 100 francs, distribuée à chaque homme, à laquelle s'ajoutait une prime quotidienne d'entretien calculée en fonction des journées de présence2755. En dehors d'un fonds de réserve, imposé à chaque sapeur et destiné à parer à toutes les éventualités, s'il se produisait un excédent de bénéfice, signe du soin apporté par l'homme à sa tenue, celui-ci était payé en fin de trimestre au sapeur2756. Le progrès était dès lors significatif et les économies substantielles pour les soldats du feu. Quant au système, il était d'autant plus facile à mettre en place que le personnel volontaire des compagnies disparaissait avec l'orientation définitive du corps sur un recrutement, progressif mais programmé, de professionnels.
Entre le décret de 1852, réglant l'uniforme des sapeurs-pompiers de la Garde Nationale, applicable aux corps municipaux, et rendant celui-ci obligatoire pour toutes les unités créées, et non plus seulement leurs officiers, et la 1ère Guerre Mondiale, la tenue vestimentaire se modifiera pour abandonner le style des grands uniformes avec l'arrivée du XXème siècle2757. Parti du simple casque et de la ceinture de sauvetage pour subir les influences du XIXème siècle, suivant la mode militaire et les changements de régime, entre l'aigle et les symboles républicains, il finira progressivement par perdre son allure d'apparat. Des modifications dans la tenue vestimentaire des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon furent ainsi introduites au lendemain de la promulgation du décret de 1875. La tunique était remplacée par un dolman en drap bleu foncé avec un col de velours noir et des grenades en laine rouge, portant des boutons en cuivre argenté qui, dans le cas lyonnais, représentaient, cette fois, un lion armé d'un glaive, symbolisant autant le combat que la souveraineté dans une période administrative difficile pour la cité, avec l'inscription "Sapeurs-pompiers de Lyon". Quant au pantalon, il était de drap bleu foncé, coupé droit avec un passepoil écarlate, identifiable dans le cas où les hommes porteraient leur pantalon dans une tenue bourgeoise. Le casque arborait, lui, les armes de la ville. Cette identification à des symboles municipaux ira jusqu'à la transformation du cimier des casques, lors du retour de l'exercice des franchises municipales à la ville, profilant la tête d'un lion, symbole puissant pour la cité et fortement imagé2758. La description de cette tenue se rapportait en fait, en grande partie, à celle que portaient déjà les sapeurs-pompiers de la ville de Paris et à laquelle l'agglomération lyonnaise souhaitait s'identifier sous des facteurs précis tel que celui de l'exercice de sa souveraineté. Cela passait dès lors par l'éclat d'institutions portant l'image de la capitale mais en s'en différenciant par des attributs ou des détails modifiés symboliquement. Quoi qu'il en soit, en 1887, l'adoption de la tenue vestimentaire portée par les sapeurs-pompiers du régiment de Paris, exception faite des modifications de détail, fut étendue à tous les corps de sapeurs-pompiers régulièrement organisés2759. La décision fut alors prise, par les autorités lyonnaises, de se conformer, ce qui n'était pas encore totalement le cas, au modèle de la ville de Paris2760, hormis les détails d'équipement devant opérer la distinction entre l'organisation militaire, parisienne, et civile, des communes et des villes de France ; une adaptation lyonnaise qui allait se poursuivre par une nouvelle transformation des casques2761.
Entre le casque, instrument de protection autant qu'outil d'identification, et le port de l'uniforme, symbole de la charge puis de la représentation sociale, l'immersion était flagrante dans la fonction, sous l'accomplissement du service d'incendie ; ce qui n'était pas nécessairement le cas lorsque le rapprochement est fait avec l'armement. Le droit des sapeurs-pompiers à être armés était issu, tel que cela a été présenté précédemment2762, des formations de compagnie de sapeurs dans les rangs de la Garde Nationale. Hormis que sous le caractère et la particularité des armes, les corps de sapeurs-pompiers organisés sous un statut municipal se sont arrogés ce droit, dans l'interprétation de l'obligation du port de l'uniforme qu'introduisait le décret de 18522763 ; ceci, avant que le décret de 1875 ne le confirme2764. La question de l'armement des corps de sapeurs-pompiers fut d'ailleurs au centre de tous les débats, au moment de la dissolution définitive de la Garde Nationale, en 1871, et à l'origine du retard dans le rendu de l'acte de 1875 qui devait régler les modalités d'administration publique des corps de sapeurs-pompiers français2765. Devant l'attachement au droit de porter les armes, distribuées sans munitions, l'influence de cet acte sur la demande à l'engagement des hommes et la conduite, irréprochable, des corps sous la qualité de l'ordre public, le législateur conservera aux soldats du feu cette prérogative2766. Seulement, le droit de se réunir en armes était assujetti à l'obtention d'une autorisation expresse des autorités militaires conformément à l'article 2 des décrets de 1875 et 19032767. Suivant les dispositions de l'acte de 1852, l'armement était celui des troupes d'infanterie, fusil et sabre poignard ou sabre briquet2768. Au lendemain du conflit de 1870-1871, et au moment de "l'épisode" du poste de l'Hôtel de Ville2769, le fusil des sapeurs lyonnais était un mousqueton d'artillerie à percussion2770. En 1904, au sein des rangs du bataillon, étaient encore comptabilisés 250 fusils du modèle 1866, soit le fusil Chassepot, qui avaient été accordés aux hommes en 18932771. Quels que soient en fait les armes et leur modèle, ceux-ci étaient mis à la disposition des communes par l'Etat. Héritage du temps où les corps de sapeurs-pompiers avaient été organisés dans le cadre des rangs de la Garde Nationale, le droit de porter des armes deviendra obsolète au sein des missions dévolues aux sapeurs-pompiers. Excepté le fait d'assurer, lors des interventions, des fonctions de police qu'une panique, un pillage ou une réquisition pouvaient imposer mais qui étaient généralement remplies par les gardiens de la paix, être armé n'était d'aucune utilité pour les hommes. Cet honneur et ce droit laissés aux sapeurs-pompiers témoignaient cependant d'une marque de confiance de la nation. Seulement, porter une arme demandait des moeurs irréprochables, vérifiées sous le principe de l'enquête de moralité préalablement menée à l'enrôlement des hommes. Le symbole était celui de la fierté sans faire de l'équipement en armes une nécessité. D'ailleurs, sous une référence purement pratique, les formations au tir ont été très tardivement introduites dans les rangs du bataillon de la ville de Lyon, pas avant la décennie 1880-18892772. Si l'armement n'était d'aucune utilité pour les sapeurs-pompiers, Joseph BOUISSOU, dans son ouvrage, allait jusqu'à sous-entendre que le maintien de ce droit ne trouvait son fondement, à l'aube du XXème siècle, que dans l'unique souci de l'Etat de faire entretenir un équipement qui n'était plus utilisé par l'armée mais qu'il convenait de maintenir en état2773. L'usage était surtout celui d'un autre temps. Il ne représentait plus la même association à la fonction, encore qu'elle ne l'ait pas toujours été sous le rapport à l'armement. Cette fonction s'affirmait sous d'autres fiertés que celle de porter une arme et se tournait vers de nouvelles tâches qui donnaient une image sociale différente de celle qui avait pu être, un temps, concédée par l'uniforme. Lorsque la description est, d'autre part, faite de celui-ci, l'immersion dans la fonction, pour un sapeur, était le propre des effets d'habillement de la tenue de feu alors que la grande tenue restait l'identification populaire du sapeur-pompier en sortie, en revue ou en représentation.
Voir le document n° 39 : Fresque présentant l'évolution de l'uniforme des sapeurs-pompiers entre la fin du XVIII
ème
siècle et le début du XX
ème
siècle. Grand dictionnaire Larousse en 6 volumes, édition de 1932.
Cette illustration, accessible sous la définition du terme pompier, présente les principales tenues, sans entrer dans le détail de tous les uniformes associés à la fonction, qui ont équipé les corps de sapeurs-pompiers sur la période précitée.
THIERS Ed. - La réorganisation des sapeurs-pompiers de Lyon, Lyon, Association Typographique, 1881,
118 p. Outre le fait de préconiser que l'habillement des hommes soit fourni par la ville et facile à endosser, l'homme décrivait l'adaptation de la tenue, entre pratique et sécurité, des soldats du feu américains, notamment en qualité et sous leur aspect pratique.
AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Dans un projet de réforme du corps de Lyon, daté du 20/06/1908, étaient décrites 4 tenues : la grande tenue de service, la grande tenue classique, la tenue de jour et la tenue de feu.
Idem 105. Règlement du 22/01/1808. Article 20.
Ibidem 106.
Bulletin Officiel du Ministère de l'Intérieur – 1852 ; pp. 450-454. Décret du 14/06/1852 déterminant l'habillement, la coiffure, l'équipement et l'armement des sapeurs-pompiers de la Garde Nationale / AML, 1270 WP 006 – Sapeurs-pompiers : Personnel : - Uniforme et équipement ; 1830-1925.
Idem 108.
Bulletin Officiel du Ministère de l'Intérieur – 1876 ; pp. 193-200. Décret du 29/12/1875 relatif à l'organisation et au service des corps de sapeurs-pompiers (7 chapitres et 35 articles). Article 27.
AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Arrêté du 15/11/1858 ayant reçu l'approbation du Préfet et du Ministre de l'Intérieur. Article 2.
Idem 108.
Idem 108.
Idem 108.
Idem 108.
Idem 108.
Idem 111. Arrêté du 15/11/1858 ayant reçu l'approbation du Préfet et du Ministre de l'Intérieur.
Idem 111.
AML, 1270 WP 006 – Sapeurs-pompiers : Personnel : - Uniforme et équipement ; 1830-1925.
AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. La remarque fut, par exemple, faite au moment où fut rendu l'arrêté du 15/11/1858, réglant, notamment, le port de l'uniforme dans le bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon.
THIERS Ed. - La réorganisation des sapeurs-pompiers de Lyon, Lyon, Association Typographique, 1881,
118 p. Allusion portée lorsque l'homme décrivait le système américain.
Idem 120. Courrier du commandant au préfet le 04/03/1868.
Ibidem 122. Le commandant parlait également, à cette occasion, de pompiers malpropres, même si les tâches présentes sur les vêtements honoraient ceux qui les portaient.
AML, 1270 WP 006 – Sapeurs-pompiers : Personnel : - Uniforme et équipement ; 1830-1925.
AML, 1270 WP 003 – Sapeurs-pompiers : Effectifs : - Services divers : Organisation et fonctionnement : Atelier de réparations ; 1863-1883.
Voir le document n° 29, page II-366 : Evolution de la solde annuelle de sapeur-pompier et de sous-officier du bataillon de la ville de Lyon sur la période 1852-1913 suivie d'une correspondance journalière. La solde d'un sapeur de 1ère classe, sur la base de ce qui fut confirmé par le règlement de 1858, était, à cette date, de 100 francs.
AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929. Règlement pour l'organisation, l'administration, le service et la discipline du corps municipal des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon rendu en date du 14/11/1858.
VILLE DE LYON. - Sapeurs-pompiers - Bataillon des sapeurs-pompiers – Règlement, Lyon, Association Typographique, 1896, 55 p. Article 9.
Idem 127. Rapport adressé à l'administration municipale le 14/10/1874.
THIERS Ed. - La réorganisation des sapeurs-pompiers de Lyon, Lyon, Association Typographique, 1881,
118 p. Allusion portée lorsque l'homme décrivait le système américain.
Idem 127. Projet du 13/04/1912.
Idem 127. Approbation définitive du 29/12/1912.
Ibidem 132.
Ibidem 132.
Voir le document n° 39, page III-506 : Fresque présentant l'évolution de l'uniforme des sapeurs-pompiers entre la fin du XVIII ème siècle et le début du XX ème siècle.
Le document, présenté en page de couverture du tome II, donne une illustration à cette modification d'uniforme, y compris au niveau du casque orné de son lion.
Bulletin Officiel du Ministère de l'Intérieur – 1887 ; pp. 242-243. Circulaire d'application de l'arrêté du 17/09/1887 rendue le 20/09/1887 et autorisant le port de l'uniforme des sapeurs-pompiers du régiment de la ville de Paris pour les sapeurs-pompiers communaux, sous réserve de certaines modifications.
Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1888 ; vol. 1, séance du 06/03, pp. 534-536.
Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1888 ; vol. 4, séance du 16/11, pp. 285-288.
La troisième partie du chapitre II, la naissance d'un corps, a présenté les différents éléments relatifs à l'armement des compagnies de sapeurs-pompiers.
Bulletin Officiel du Ministère de l'Intérieur – 1852 ; pp. 450-454. Décret du 14/06/1852 déterminant l'habillement, la coiffure, l'équipement et l'armement des sapeurs-pompiers de la Garde Nationale.
Bulletin Officiel du Ministère de l'Intérieur – 1876 ; pp. 368-393. Circulaire du 06/05/1876 sur les modalités d'exécution du décret du 29/12/1875 relatif à l'organisation et au service des corps de sapeurs-pompiers, suivie de l'exposé des motifs du projet de décret.
Idem 142.
Bulletin Officiel du Ministère de l'Intérieur – 1876 ; pp. 368-393. Circulaire du 06/05/1876 sur les modalités d'exécution du décret du 29/12/1875 relatif à l'organisation et au service des corps de sapeurs-pompiers, suivie de l'exposé des motifs du projet de décret.
Bulletin Officiel du Ministère de l'Intérieur – 1876 ; pp. 193-200. Décret du 29/12/1875 relatif à l'organisation et au service des corps de sapeurs-pompiers (7 chapitres et 35 articles) / Bulletin Officiel du Ministère de l'Intérieur – 1903 ; pp. 363-386. Décret du 10/11/1903 qui portait règlement d'administration publique sur l'organisation des corps de sapeurs-pompiers (7 chapitres et 73 articles), suivi du rapport au Président de la République.
Bulletin Officiel du Ministère de l'Intérieur – 1852 ; pp. 450-454. Décret du 14/06/1852 déterminant l'habillement, la coiffure, l'équipement et l'armement des sapeurs-pompiers de la Garde Nationale.
Ce point a été abordé dans la sous-partie du chapitre IV intitulée : "Un essai d'autorité municipale dans une période troublée".
AML, 1270 WP 001 – Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929.
Idem 148.
AML, 1270 WP 008 – Sapeurs-pompiers : Fonctionnement et services du bataillon : - Règlement et consignes d'ordre général ; 1863-1911.
BOUISSOU J. - Le régime des sapeurs-pompiers, Toulouse, G. Mollat, 1911, 196 p. ; p. 169.