A chaque réquisition du service d'incendie de la ville de Lyon, les hommes de garde dans les dépôts se rendaient sur les lieux avec une pompe à bras qui emportait, déjà, un certain nombre des agrès nécessaires à la bonne marche des opérations. Les chars à incendies, à l'origine carrioles à 2 roues tractées à bras, contenant généralement le matériel de renfort sans être encore autant chargés que les départs attelés, étaient, quant à eux, amenés avec le personnel mobilisé alors que les sapeurs de veille étaient en reconnaissance et prenaient les premières mesures de protection et d'intervention. Entre pompes à bras et chars ou chariots d'incendie ou à incendie, les soldats du feu devaient pouvoir disposer de tous les outils indispensables et couramment utilisés pour la lutte contre le feu et le sauvetage. Il s'agissait en fait des matériels sortis sur chaque départ de feu jusqu'à ce que la ville de Lyon s'équipe de ses premières pompes à vapeur, à partir de 1867. Si les hommes des compagnies, assurant le service des postes et dépôts, continuèrent alors de déterminer leur départ entre pompes à bras et chars à incendie, le service des hommes du Dépôt Général s'organisait, lui, différemment. Les moyens qui y étaient concentrés étaient, à présent, des agrès beaucoup plus imposants, à traction hippomobile, tels que les pompes à vapeur et les départs attelés. Dès lors se marquait la différenciation entre des voitures légères d'incendie traînées à bras, dont certaines ne contenaient en fait que des longueurs de tuyaux, et des voitures beaucoup plus lourdes, attelées3310.
Le départ attelé fit son apparition, en France, au milieu du XIXème siècle, au sein des services d'incendie urbains les plus importants tel que celui de la ville de Paris, à l'origine d'ailleurs de l'introduction de nombreux perfectionnements matériels dans l'accomplissement des missions dévolues aux sapeurs-pompiers3311. Tirant son nom du mouvement des hommes, des agrès et de sa traction par un attelage de 2 chevaux, parent et ancêtre du premier(s) secours, il prendra progressivement la place des chars d'incendie au fur et à mesure de la réforme progressive des pompes à bras et de l'intensification de l'usage, urbain, des pompes à vapeur. Son emploi, dans les rangs du bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon, coïncidera avec la première acquisition de cette classe de matériel d'extinction. La manoeuvre d'une pompe à vapeur nécessitait, effectivement, de disposer de certains outils mais également de charbon que cette voiture emportait avec elle. De plus, à côté des échelles, à coulisse et à crochets, des tuyaux, des lances, des engins de sauvetage, des cordages ou des appareils à feux de cave, ce véhicule pouvait emmener plusieurs soldats du feu sans contraintes physiques et dès lors fonder la garantie fonctionnelle et efficace des opérations de secours3312. Le document n° 48 présente deux exemples de départs attelés servant sur le territoire de l'agglomération lyonnaise jusqu'à ce qu'ils soient définitivement réformés avec la suppression de la traction hippomobile, en 1913, et la sortie permanente des véhicules automobiles. La dénomination de ce support pouvait déjà être celle de voiture de premier secours par association à la définition qui caractérisait cette appellation, à l'origine réserve d'eau disponible dans certains lieux pour une première intervention avant l'arrivée des secours. Bien que ces chars ne disposent d'aucune réserve d'eau, la qualification en premier secours signifiait, du fait de leur sortie à chaque réquisition du Quartier Central, celle de la première opération sans compter qu'ils emportaient, dans leur départ, l'ensemble des outils répondant à toutes les missions remplies par les soldats du feu. Dès lors, si un renfort était commandé, face à un incendie prenant des proportions importantes ou une situation exceptionnelle, dans la logique, celui-ci devenait un deuxième secours. Pendant de nombreuses années, les hommes du bataillon de la cité lyonnaise n'eurent à leur disposition qu'un seul départ attelé, mis donc en service en même temps qu'était acceptée la première des pompes à vapeur du corps3313. Puis progressivement, la ville étoffa son parc, notamment au fur et à mesure de l'évolution des procédés d'extinction. Les photographies qui composent le document n° 48 marquent d'ailleurs une distinction entre deux compositions de départs attelés, l'une légère et l'autre lourde3314. La version la plus lourde était celle qui décalait le plus fréquemment à l'emploi des premières pompes à vapeur. Emmenant ici 11 sapeurs sur le théâtre des opérations, soit une petite section, et un conducteur, ce char emportait surtout un important matériel. Parmi les outils facilement repérables se distinguent3315 : les lances en cuivre, à la gauche du sapeur le plus à droite des 4 hommes assis sur l'arrière du véhicule ; à hauteur du casque de ces hommes, portant sur son cimier le lion de la ville, les échelles, repliées, à coulisse et à crochets ; les dévidoirs de tuyaux, en arrière-train. La version la plus légère apparaîtra au fur et à mesure du développement des techniques, de l'évolution des procédés d'attaque et d'extinction des foyers d'incendie, et de l'extension du réseau d'adduction des eaux. En outre, sa mise en service, au tout début des années 19003316, correspondait également à une exigence, celle de faciliter les déplacements, du fait de l'allègement de l'engin, à la montée des pentes des collines de Fourvière et de La Croix-Rousse. Ce char, transportant, lui aussi, 11 hommes et un conducteur, embarquait, ici, le matériel minimum à la conduite d'une intervention, qu'elle soit menée avec ces seuls outils ou dans l'attente de l'acheminement de renforts3317. Ainsi, se distinguent, entre les sapeurs qui ont pris place sur l'arrière du char, les échelles et, en arrière-train, les dévidoirs, soit deux principaux outils du service, ceux fondamentalement indispensables au sauvetage et à l'attaque d'un départ de feu3318. Un incendie, même peu développé, pouvait, par exemple, bloquer les sorties normalement empruntées par les résidents d'une construction. Sans toutefois disposer de l'équipement pour une progression dans un environnement méphitique, les sapeurs profitaient néanmoins, avec ce char léger, d'un matériel de premier secours permettant de visser des longueurs de tuyaux sur bouches d'eau pour une attaque du foyer et d'un moyen d'accéder jusqu'à un ou plusieurs sinistrés.
Le matériel embarqué dans ces voitures se déterminait donc autour des principales opérations menées par le service d'incendie, et tout particulièrement de celles les plus fondamentales, l'intervention sur foyer et le sauvetage de personnes. Reste que si les supports matériels et techniques d'extinction, qu'ils soient issus du parc classique ou du parc moderne ou si les moyens de secours aériens et de renforts ont été successivement présentés, d'autres modes de sauvetage étaient mis à la disposition du secours à victimes. Ces moyens étaient généralement acheminés sur le théâtre des opérations en même temps que les chariots d'incendie et départs attelés du bataillon. Parmi ces principaux procédés figuraient, notamment, le descenseur, le sac et la toile, tous les deux dits de sauvetage3319. Ainsi, le document n° 49 présente l'usage de certains de ces appareils. A noter que sur la pièce documentaire la plus à gauche, bien qu'il s'agisse d'un croquis, sont aisément remarquables les supports de métal posés en travers des fenêtres à l'édification des bâtiments. Ceux-ci avaient principalement pour objet de faciliter les appuis de supports d'escalade du type des échelles à crochets ou la fixation de moyens de secours, qu'ils aient la forme d'une corde, d'un descenseur ou du montant d'un sac de sauvetage. User d'une simple corde permettait déjà d'effectuer des sauvetages mais le développement technique ne cessera de chercher à produire de nouveaux procédés mis à la disposition, autant des services de secours que des particuliers. La preuve était alors une nouvelle fois donnée des dangers des départs de feu et du besoin, dans ce cas, non plus de s'en préserver mais de leur échapper. Néanmoins, toile et sac de sauvetage demeurèrent couramment d'une utilisation faite par les sapeurs-pompiers alors que le descenseur, selon les présentations publicitaires qui en étaient faites, se développera plus largement bien que son maniement reste technique ; ceci, notamment fonction d'une valeur modeste de l'équipement, 25 francs, au regard de la conscience progressive du prix d'une vie humaine3320. Le sac de sauvetage était en fait un long tube de toile, ouvert ou fermé3321, dont une extrémité se fixait par une traverse au bas des croisées. Une fois amarré, l'autre bout était tendu et tenu à distance du bâtiment par plusieurs hommes de manière à donner une certaine inclinaison à la toile3322. Celle-ci empêchait alors que la descente des personnes soit trop rapide et éventuellement dangereuse. Ce mode était utilisé en dernier ressort, lorsque les sapeurs éprouvaient les plus grandes difficultés à dégager les personnes par des moyens plus "conventionnels". Quant à la différenciation entre sac fermé et ouvert, elle se déterminait, essentiellement, sur l'abolition des repères visuels pour le premier, atténuant les effets de panique dus au vide et au déplacement dans l'espace sur le simple appui d'une toile. Le procédé n'était en conséquence, ni plus ni moins, que celui du toboggan. D'ailleurs, certains établissements spécialisés dans le commerce de matériels d'incendie, quelle que soit leur destination, celle d'un usage public ou privé sous le sens de la propriété, proposaient des équipements en sacs de sauvetage d'un type tout à fait particulier et remarquable à la fois. Ainsi, dans un prospectus qu'adressait, au début des années 1900, la maison anglaise MERRYWEATHER and SONS à l'administration municipale lyonnaise, figurait un appareil dit de sauvetage pour salle d'enfants3323. Celui-ci reposait en fait sur un sac de sauvetage replié dans un caisson ayant une ouverture sur l'intérieur de la pièce et l'extérieur du bâtiment. Encastré dans un mur, à hauteur de plancher, là où les émanations de fumée viciaient le moins l'air, par l'ouverture de la trappe intérieure et l'exercice d'une pression sur le sac, celui-ci se déroulait alors sur l'extérieur. Il ne restait plus qu'à opérer l'évacuation, dans cet exemple, des enfants. Quant à la toile de sauvetage, elle était ou ressemblait au "filet" qu'utilisaient les gymnastes sous leur trapèze comme la définissait Le Courrier de Lyon du 24 octobre 1874. Tendue par les sapeurs, elle servait à réceptionner les gens qui sautaient des étages. Là encore ce moyen n'était utilisé que dans des situations exceptionnelles car son emploi n'était pas sans danger, avant tout en fonction des hauteurs desquelles les personnes se jetaient. Demeurait, enfin, parmi ces moyens de sauvetage, hors simple corde, le descenseur.
L'appareil permettait de glisser le long d'une corde sans se servir des mains tout en régulant sa descente. Le procédé fonctionnait, en général, avec une corde de 20 mètres de longueur traversant un manchon métallique massif et s'enroulant de 2 à 4 tours dans une gorge formant une spirale3324. Cette dernière pièce établissait en fait toute la sécurité du procédé. En se suspendant à celle-ci, au moyen d'une ceinture de sauvetage, par exemple, une fois la corde fixée à un support, quel qu'il soit, par les crochets qui en terminaient ses extrémités, la personne pouvait donc descendre dans le vide sans crainte. Ensuite, le déplacement le long de cette corde répondait à un simple principe physique d'exercice des pressions, fonction du poids d'un corps. Ainsi, selon la pression exercée sur la corde, par une personne au sol ou celle qui y était suspendue, la force se répercutait au niveau de la spirale, ce qui suffisait à régler la rapidité de la descente, voire à la stopper. Le croquis le plus à gauche du document n° 49 présente ainsi différentes situations dans l'usage de ce mode de sauvetage, mettant en avant les qualités du procédé, sa facilité d'emploi et usant de la mise en scène de sapeurs-pompiers, d'hommes, de femmes et d'un enfant3325. A l'extrême gauche se remarque, par exemple, un homme descendant du toit du bâtiment accroché au descenseur par une ceinture passant sous ses bras3326. Celui-ci réglait son déplacement de sa main droite alors qu'il sauvait une valeur de sa main gauche, ce qui, par l'image, symbolisait autant la facilité d'emploi que l'utilité pour un particulier, soit le sauvetage de ses richesses. La deuxième situation en partant de la gauche et celle la plus à droite, présentant la descente de plusieurs personnes sous deux modalités différentes, marquaient la qualité du produit sous la référence à sa solidité, fonction du poids de plusieurs hommes3327. Alors que la manipulation centrale montrait un sapeur en train d'installer la corde et son descenseur, la dernière circonstance présentait, symboliquement, un soldat du feu secourant un enfant tenu à bout de bras par sa mère3328. Pour vanter la qualité de son produit et le bienfait que pouvait rendre la décision d'en faire l'acquisition, la société du descenseur à spirale n'hésitait pas à mettre en avant, en les citant, les nombreux articles que la presse avait publiés concernant ce procédé et les expériences publiques conduites3329. L'usage était bien autant celui des services d'incendie que des particuliers. Les sapeurs-pompiers, grimpant à l'échelle à crochets, pouvaient l'emmener avec eux puis le fixer pour opérer un sauvetage, et un particulier l'utiliser au moindre danger sans attendre l'arrivée des secours. Reste que son emploi, surtout sous l'effet de la panique, conservait tout de même certains dangers. Comme dans tous procédés de sauvetage, la sensibilisation à son utilité et à sa manoeuvre passait par des expériences publiques, menées après avoir obtenu une autorisation administrative quand il ne s'agissait pas d'exercices effectués par le service d'incendie. Soucieux de commercialiser leur produit, jouant autant sur les peurs que l'innovation, les fabricants procédaient ainsi régulièrement, notamment après des incendies importants, à des démonstrations. Ce fut, par exemple, le cas en décembre 1877, à Lyon, Place des Terreaux, après plusieurs sinistres où des personnes se trouvèrent en difficulté et où des sauvetages durent être opérés3330. Malheureusement, si les expériences avaient pour but de témoigner de la qualité d'un produit et de l'utilité d'en faire l'acquisition, il arrivait que, sans doute sous influence, celle de la représentation publique, d'une confiance aveugle et d'épreuves maximales non prouvées, elles aboutissent à des accidents. Ce sera précisément le cas de cette démonstration de décembre 1877, faite au moyen d'une forme de descenseur.
L'autorisation donnée, pour procéder à cette expérience, trouvait son origine sur un dramatique incendie survenu le 11 décembre, Rue des Rempart-d'Ainay, dans le 2ème arrondissement3331. Ce jour-là, un violent feu d'appartement se déclarait, en effet, en début d'après-midi, dans cette rue de la presqu'île lyonnaise, avant de se propager très rapidement à l'ensemble de la construction, composée de 5 étages, et de détruire l'édifice3332. Les 6 pompes ordinaires et la pompe à vapeur amenées sur les lieux ne permirent pas, à aucun moment, de circonscrire l'incendie avant complète dévastation du bâtiment3333. Surtout, le feu avait très rapidement envahi la cage d'escalier et bloqué plusieurs personnes dans les niveaux de cette bâtisse. Seulement, faute de disponibilité d'un attelage, l'échelle aérienne tardera à arriver sur les lieux, compromettant les secours, si bien que plusieurs sauvetages durent être opérés au moyen de cordes, petites échelles, échelles à crochets, aussi bien par des militaires, des civils que des sapeurs-pompiers3334. Néanmoins, et malgré le courage et les efforts déployés, deux personnes périssaient dans les flammes3335. La polémique sur l'organisation du service d'incendie ira alors bon train, notamment sur le transport des moyens sur les lieux d'une intervention et à propos du casernement, déjà évoqué, des soldats du feu. Certains quotidiens n'hésitaient d'ailleurs pas à formuler de vifs reproches envers l'administration exerçant le pouvoir de tutelle sur le bataillon3336 ; d'autres de poser la question des modes d'acheminement des moyens matériel d'incendie et de secours pour une cité comme Lyon, "seconde ville de France", ne disposant pas de chevaux pour transporter les agrès de feu, en dehors de réquisitions ou de conventions passées avec des entrepreneurs privés 3337. Ce fut d'ailleurs sur cet argument, comme toujours après des conséquences tragiques, et également pour calmer les esprits, que l'administration manifesta, de nouveau, le souhait d'acheter des chevaux qui seraient exclusivement affectés au service d'incendie et de disposer d'écuries au Dépôt Général3338. Seulement, l'intention allait encore rester, à cet instant, au stade de projet. Profitant donc de l'émotion générée par l'événement, les fabricants de matériel de secours sollicitèrent alors l'administration afin d'obtenir l'autorisation de démonstrations publiques de leurs procédés de secours. Ce fut dans ces circonstances que différentes expérimentations furent conduites sur des appareils de sauvetage, Hôtel de Milan, Place des Terreaux, en décembre 18773339. Exécutées par des établissements commerciaux, des inventeurs, des fournisseurs, avec l'aide des sapeurs du bataillon, les expériences furent faites avec différents dispositifs dont des descenseurs3340. Ce fut dans la démonstration de l'usage d'un outil ayant cette forme que l'accident se produisit. Après une expérience faite avec 1 puis 2 puis 3 et 4 sapeurs, sous la conduite de l'inventeur, 5 hommes étaient maintenant requis pour "l'exhibition", malgré la réprobation du commandant3341. Erreur de manipulation pour les uns, zèle trop audacieux pour les autres, simple conséquence d'une surcharge, la corde lâchait durant l'exercice, entraînant les hommes dans une chute dont le bilan était sévère puisque 3 de ceux-ci furent sérieusement blessés et 2 plus légèrement3342. Au-delà de l'anecdote, l'accident révélait la permanence du danger, quel qu'il soit, et de la nécessité d'un personnel de secours correctement formé pour opérer, dans des conditions de sécurité éprouvées, un acte de sauvetage, quel que soit le mode utilisé. L'invention ne suffisait pas. Encore fallait-il en connaître les limites et non pas, sous un argument qui n'était plus, dans cet exemple, le simple éveil de l'utilité de l'engin en termes de sécurité mais une intention strictement commerciale, mettre inconsidérément la vie d'autrui en péril ; surtout quand il s'agissait de prouver l'efficacité d'un moyen à travers une démonstration publique. Car si l'émotion avait été importante à la suite de l'incendie de l'immeuble de la Rue des Rempart-d'Ainay, elle franchissait, à la vue de cet accident, un degré supplémentaire. L'expérimentation était pourtant censée développer la confiance des personnes qui, un jour, pourraient se retrouver prisonnières des flammes et être amenées à utiliser un appareil de sauvetage ou être secourues au moyen de l'un de ces appareils. D'ailleurs, Le Salut Public du 26 décembre 1877, publiait, dans ses colonnes, une précision, pour la moins importante, à propos des modes de secours utilisés par les sapeurs-pompiers du bataillon, sachant que la perte de mémoire collective ferait le reste. Ainsi, le quotidien précisait-il que le service d'incendie de Lyon possédait un appareil semblable à celui qui avait causé l'accident durant la journée du 23 décembre mais qu'il n'était guère utilisé. Bien que les rapports d'interventions ne conservent pas l'information, selon le journal, l'emploi était plus couramment celui du sac "couloir", présenté comme un outil rendant des services plus sérieux et moins dangereux3343. C'est cette utilisation que présente, d'autre part, le document n° 40, faisant référence à une manoeuvre publique du corps de sapeurs-pompiers de la cité lyonnaise3344. Parmi les modes qui pouvaient participer à des sauvetages figuraient encore d'autres matériels, bien qu'ils n'aient pas tous purement le caractère d'un secours, tels que ceux permettant de progresser dans un environnement toxique, celui des fumées, à la recherche de victimes, ou du foyer d'un incendie. Assimilés à un support technique complémentaire, ils étaient toutefois, tout comme les appareils de sauvetage, amenés sur le théâtre des opérations au moyen des chars d'incendie et départs attelés avant de figurer dans l'armement d'un premier secours.
Voir le document n° 48 : Bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon : Départs attelés - Chars à matériels (fin XIX ème siècle - début XX ème siècle). La logique de présentation de ces 2 documents s'enchaîne de haut en bas. Musée des sapeurs-pompiers du Grand Lyon / AML, 2.Ph.28/1 à 28/38 – Crédits photographiques : Archives des sapeurs-pompiers de l'agglomération lyonnaise ; Véhicules et exercices ; 1867-1932 (2.Ph.28/4).
THIERS Ed. - La réorganisation des sapeurs-pompiers de Lyon, Lyon, Association Typographique, 1881,
118 p. Description des différentes formes et des différents moyens d'exercice du service d'incendie dans les villes françaises et étrangères.
Voir le document n° 48, page III-592 : Bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon : Départs attelés - Chars à matériels (fin XIX ème siècle - début XX ème siècle).
AML, 1270 WP 001- Sapeurs-pompiers : Organisation et fonctionnement du service, budget, comptabilité ; 1803-1929.
Idem 300. La photographie du haut présente le départ attelé léger et, par correspondance, celle du bas l'engin plus lourd.
Idem 300. Photographie du bas.
Idem 301. Construction de 1905.
Idem 300. Photographie du haut.
Ibidem 305.
Voir le document n° 49 : Matériels de secours : Descenseur et sac de sauvetage. Les documents présentent, de gauche à droite : - différents exercices exécutés au moyen d'un descenseur, déposé, dans ce cas, sous le nom de sauveteur à spirale / AML, 1270 WP 016 – Sapeurs-pompiers : Matériel, équipement et habillement : Documents publicitaires ; 1822-1910. Prospectus publicitaire de la société du descenseur à spirale, appareil de sauvetage en cas d'incendie. Années 1870-1880 ; - l'utilisation d'un sac de sauvetage fermé / AML, 1270 WP 016 – Sapeurs-pompiers : Matériel, équipement et habillement : Documents publicitaires ; 1822-1910. Catalogue des établissements MERRYWEATHER and SONS - 1900 ; - les sapeurs-pompiers de Lyon manoeuvrant un sac de sauvetage, ouvert, au centre de la photographie, et, discernables plus ou moins facilement, un descenseur, sur la gauche du document et une échelle à crochets d'un type particulier, avec un seul montant et des échelons transversaux, sur la droite du cliché / AML, 2.Ph.28/1 à 28/38 – Crédits photographiques : Archives des sapeurs-pompiers de l'agglomération lyonnaise ; Véhicules et exercices ; 1867-1932 (2.Ph.28/9 - 1906).
AML, 1270 WP 016 – Sapeurs-pompiers : Matériel, équipement et habillement : Documents publicitaires ; 1822-1910. Prospectus publicitaire de la société du descenseur à spirale, appareil de sauvetage en cas d'incendie. Années 1870-1880.
Voir le document n° 49, page III-594 : Matériels de secours : Descenseur et sac de sauvetage. Le croquis du centre présente un sac fermé et la photographie de droite, un sac ouvert.
Idem 309. Document central.
Idem 308.
Ibidem 308.
Voir le document n° 49, page III-594 : Matériels de secours : Descenseur et sac de sauvetage.
Idem 313.
Idem 313.
Idem 313.
AML, 1270 WP 016 – Sapeurs-pompiers : Matériel, équipement et habillement : Documents publicitaires ; 1822-1910. Prospectus publicitaire de la société du descenseur à spirale, appareil de sauvetage en cas d'incendie. Années 1870-1880.
Le Petit Lyonnais du 24/12/1877.
AML, 1270 WP 024 – Sapeurs-pompiers : Incendies : - Rapports ; 1852-1879 / AML, 1271 WP 024 – Sapeurs-pompiers : Rapports d'incendie : Registres ; 1876-1888.
AML, 1270 WP 024 – Sapeurs-pompiers : Incendies : - Rapports ; 1852-1879 / AML, 1271 WP 024 – Sapeurs-pompiers : Rapports d'incendie : Registres ; 1876-1888.
Idem 320.
Le Petit Lyonnais du 12/12/1877.
Idem 320.
Exemples de journaux : La Décentralisation du 13/12/1877 et Le Salut Public du 14/12/1877.
Idem 322.
AML, 1270 WP 023 – Sapeurs-pompiers : Interventions et incendies : - Transport des pompes et du personnel sur les lieux du sinistre ; 1863-1898.
Procès-verbaux des séances du conseil municipal – 1878 ; vol. 1, séance du 16/04, pp. 377-381.
Idem 327 / Le petit Lyonnais du 24/12/1877.
Idem 327.
Idem 327.
Le Salut Public du 26/12/1877.
Voir le document n° 40, page III-515 : Manoeuvre publique des sapeurs-pompiers de la ville de Lyon - Secours dans les incendies : l'usage du sac de sauvetage - Fin XIX ème siècle.