I. LA SCIENCE HISTOIRE ET SES MÉTHODES

1. HILDESHEIMER Fr. - Introduction à l'histoire, Paris, Hachette, 1994, 155 p.
2. HISTOIRE AU PRESENT. (association) - Débuter dans la recherche historique, Paris, Publications de la Sorbonne, 2ème éd., 1990, 221 p.
3. LE GOFF J./NORA P. (sous la direction de) - Faire de l'histoire, Paris, Gallimard, 1974, 3 vol. (tome 1 : Nouveaux problèmes, 1974, XIII-230 p. ; tome 2 : Nouvelles approches, 1974, 252 p. ; tome 3 : Nouveaux objets, 1974, 281 p.).
4. SALY P. - Méthode statistique descriptive pour les historiens, Paris, A. Colin, 1991, 191 p.
5. THUILLIER G. / TULARD J. - La méthode en histoire, Paris, Presses Universitaires de France, 1986, 125 p.
6. THUILLIER G. / TULARD J. - Les écoles historiques, Paris, Presses Universitaires de France, 1990, 125 p.
7. THUILLIER G. / TULARD J. - Le métier d'historien, Paris, Presses Universitaires de France, 1991, 127 p.
8. THUILLIER G. / TULARD J. - Histoire locale et régionale, Paris, Presses Universitaires de France, 1992, 122 p.

Cela n'a été ici que citation de quelques auteurs, lectures et parutions parmi les très nombreux ouvrages sur les sciences historiques, les volumes méthodologiques et autres manuels théoriques publiés. S'agissant d'une approche ne fondant pas catégoriquement le critère de la recherche, les plus rapidement assimilables ont seuls fait l'objet d'une référence. Dans le cas d'une attention plus fouillée, aucune dispense ne saurait se fonder quant à un appui sur des ouvrages plus importants tels que ceux publiés notamment par A. BURGUIERE, J. LE GOFF ou Ch. SAMARAN.

L'accès au savoir, lorsque l'étudiant prend l'engagement de préparer une thèse, ne se limite pas au seul parcours d'ouvrages méthodologiques. Il s'élargit au champ de la connaissance historique, essentiellement le contexte dans lequel s'inscrit le sujet qu'il se propose d'étudier. Il est bien évident, même aux yeux du profane, qu'il est difficile de prétendre à l'analyse ou à l'explication d'un fait, d'un événement, comme à la description ou à la signification de notre histoire sans s'immerger littéralement dans l'événement ou la période en question. C’est valable non seulement en histoire mais aussi dans de nombreuses autres spécialités et sciences, y compris celles proposant une interprétation de phénomènes contemporains, voire actuels. Cela implique donc de voir au-delà des limites structurelles et temporelles qu'impose la définition, au sens strict, d'un sujet, forcément ciblé sur une armature originelle et restrictive dans la plupart des cas.

L'inscription de l'actuel travail dans un siècle à forte mutation, sociale, économique, industrielle ou politique, aussi bien qu'européenne ou mondiale, imposait un profond travail de culture "historique", tantôt sous l'angle de l'enrichissement, tantôt sous celui de la complémentarité.

Cette action, qui peut parfois sembler frapper tout azimut, répond, pourtant, à une logique. Chaque ouvrage, chaque référence, mentionnés dans la liste qui suit ne s'y trouvent pas "par le plus grand des hasards" ou pour faire bonne figure mais bel et bien parce que, à un moment donné de la présente recherche, l'un ou l'autre a représenté une étape, un appui souvent capital. Cette présentation (Le XIX ème siècle) trouve une place naturelle sous le titre donné à ce chapitre (Aborder la recherche historique) du fait de la perception et de l'inscription qu'elle permet d'une recherche dans un contexte. C’est en conséquence la seconde étape, après l'aspect méthodologique, dans la manière d'aborder une étude. 

Le propos direct de cette recherche n'étant pas dans les thèmes ici réunis, seuls des ouvrages généraux, et, la plupart du temps, aisément abordables, forment le répertoire.