B. Service

  1. Postes de secours contre l'incendie : suivant l'organisation mise en place par le décret, la ville compte, répartis dans ses 5 arrondissements, 23 dépôts, 5 postes de nuit et, depuis l'incendie de la maison Milanais survenu en 1851, 2 postes permanents3529.

  2. Moyens d'alerte et de communications : les postes de cloches d'alarme ont disparu en 1852 ; au premier rang des modes de diffusion de l'alerte figureront, désormais, le clairon et le sapeur-avertisseur3530.

  3. Matériel de lutte : au moment de la réunion des communes suburbaines à Lyon, l'addition des pompes utilisées donne un total de 513531. Aucun état précis ou exploitable n'est disponible pour le reste du parc technique.

  4. Hommes de garde : hors gardes des théâtres et des spectacles, 25 soldats du feu assuraient le service de surveillance de nuit et seulement 5 le service de jour3532.

  5. Transport du matériel : les agrès sont amenés sur les lieux d'un sinistre au pas de course et par traction des hommes3533.

  6. Moyens en eau : le réseau ne se développe que très lentement. Au tournant du XIXème siècle, la ville se doit surtout de compter sur les fontaines monumentales parsemant sa surface communale et les fleuves qui la traversent pour disposer de l'élément.

Notes
3529.

Annuaire du département du Rhône, Lyon, Vve Mougin-Rusand, 1853, 497 p. Service d'incendie.

3530.

Idem 5. Service d'alerte.

3531.

Idem 5. Projet d'organisation générale des corps de sapeurs-pompiers des villes de Lyon, La Guillotière,
La Croix-Rousse et Vaise en un corps unique adressé à Mr le préfet du département du Rhône par Mr CREPET, 1851.

3532.

Ibidem 8.

3533.

Concernant le transport des agrès, Le Salut Public, dans un article paru le 04/10/1852, évoque le pas des sapeurs résonnant sur les pavés de la ville endormie lorsqu'ils amènent à la course les pompes sur un sinistre.