1.589.295 francs de dégâts pour 180 feux auxquels s'ajoutent 13.010 francs de dégâts pour 253 feux de cheminée, soit un total de 1.602.305 francs.
Cela représente une moyenne de 8.829 francs de dégâts par incendie et de 51 francs par feu de cheminée.
Sur 180 sinistres, 23 (12,8 %) ont représenté plus de 10.000 francs de dégâts et sur ces 23, 34256 (1,7 %) plus de 100.000 francs de dégâts ; plus sommairement, 87 incendies ont engendré des dégâts supérieurs ou égaux à 1.000 francs et par correspondance 93 des dégâts inférieurs au seuil de 1.000 francs.
Selon un classement par gravité, dans 3,3 % des cas tout a été détruit.
Suivant une répartition des pertes estimées par arrondissement, c'est le 1er qui, avec une moyenne de 9.673,33 francs de dégâts par sinistre pour un total de 203.140 francs (12,8 % du total global), occupe la première place devant le 4ème avec une moyenne de 8.490,00 francs de dégâts par sinistre pour un total de 42.450 francs (2,7 % du total global)4257.
Par extension communale, ce sont les incendies déclarés en périphérie lyonnaise qui, avec une moyenne de 81.785,71 francs de dégâts par sinistre pour un total de 572.500 francs (36,0 % du total global), devraient figurer en tête d'une répartition des pertes.
Les pertes estimées par rapport au total global représentent, respectivement, pour les autres arrondissements : 7,3 % (2ème arrdt.), 24,9 % (3ème arrdt.), 8,7 % (5ème arrdt.), 7,6 % (6ème arrdt.).
Idem 10. Il est fait part d'estimations.
Parmi ces 3 incendies, le sinistre qui s'est déclaré le 11/09/1904 dans une usine de tissage contenant plusieurs dizaines de métiers à tisser porte un état d'évaluation des dégâts chiffré à 600.000 francs et pour principale conséquence la mise au chômage de 200 ouvriers.
Abstraction faite des évaluations pour feux de cheminée.