211. L’étape de génération

Le but de la modélisation de la génération des déplacements est de déterminer le niveau de demande agrégée pour les déplacements en origine et en destination de chaque zone de l’aire d’étude. Ceci est réalisé par motif de déplacement. Il est usuellement supposé que les déplacements émis ou reçus sont déterminés uniquement par des facteurs exogènes et plus particulièrement par les caractéristiques socio-économiques de la zone d’émission ou d’attraction respectivement. Les équations peuvent alors être écrites simplement de la façon suivante :

message URL FORM001.gif
message URL FORM002.gif

T i et T j représentent les trafics émis par zone i et les trafics attirés par la zone j respectivement ; et S i et S j sont des caractéristiques socio-économiques ou d’urbanisation concernant les zones i et j. Les variables de transport ne sont généralement pas introduites dans ces modèles, ainsi ils posent l’hypothèse que la fréquence de déplacement est totalement indépendante des changements dans le système de transport. Les modules de génération ne sont donc pas adaptés pour tester des politiques de transport puisqu’aucune variable représentative de quelconque mesure de transport n’est introduite. Cela implique qu’aucun changement sur le système de transport occasionné par une mesure politique ne pourra avoir d’effets sur la fréquence des déplacements. Dans l’optique de rectifier cela, certains modèles ont introduit des variables d’accessibilité généralisée dans les équations de génération de déplacements. La représentation de la génération des déplacements par zone peut être fondée sur des moyennes zonales ou des totaux. Le modèle n’est ni comportemental, ni causal puisqu’il ne présente pas les décisions des personnes confrontées au choix de leur fréquence de déplacement. Les méthodes de régression simples ou multi-linéaires sont fréquemment utilisées pour estimer ce sous-modèle.