311. Les modèles évalués par l’ISGLUTI

Sur les neuf modèles testés par l’ISGLUTI, sept sont des modèles de prévision, c’est-à-dire qu’ils estiment les résultats d’une politique particulière sur une période de temps donnée, et deux sont des modèles d’optimisation. Les derniers élaborent un ensemble de mesures qui sont destinées à conduire à un résultat particulier, par exemple la minimisation de la consommation d’énergie tout en permettant un niveau de mobilité acceptable. Les modèles d’optimisation ont des objectifs totalement différents des modèles de prévision puisqu’ils ne cherchent pas à simuler des évolutions plausibles mais à isoler celles qui semblent les plus souhaitables. Ils emploient des méthodes de modélisation différentes de celles des modèles de prévision, s’appuient sur les méthodes de maximisation de l’utilité globale ou de minimisation du coût global.

La théorie sous-jacente à la plupart des modèles est la maximisation de l’entropie mais certains modèles qui travaillent à un niveau plus désagrégé s’appuient sur la théorie de l’utilité aléatoire et la théorie micro-économique. Les techniques d’interactions spatiales sont les techniques les plus employées bien que d’autres techniques impliquant la maximisation de l’utilité, les mécanismes de marché, la micro-simulation, la programmation linéaire et la programmation mathématique sont également utilisées.

Une brève description de chacun des modèles évalués est donnée ci-après.