2. Le périmètre d’étude retenu

Le préalable à toute constitution de la donne est la détermination des zones spatiales et temporelle sur lesquelles porteront les informations. Délimiter le périmètre d’étude est une opération délicate. Les choix dépendent en grande partie de la vision du chercheur et ont une influence certaine sur l’étude elle-même. Le périmètre d’étude est directement en relation avec l’objet du modèle. Limiter l’étude des déplacements de personnes aux seuls espaces urbains n’est plus pertinent dans la mesure où les échanges entre les espaces périphériques des grandes agglomérations et les espaces plus urbanisés sont en forte progression. Ces espaces étant désormais établis comme des espaces à enjeu, il est indispensable de les intégrer dans l’aire d’étude. Le périmètre d’étude initial est plus vaste que l’agglomération lyonnaise et couvre un rayon de 45 km autour du noyau urbain central (la préfecture de Rhône). Cette zone correspond à ce que l’on pourrait qualifier de zone d’influence de l’agglomération lyonnaise. En outre, sur cet espace, il existe une bonne adéquation entre le nombre d’emplois offerts et le nombre d’actifs résidants occupés.

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Figure 4-1. Périmètre de la zone d’étude

Ce périmètre d’étude, qui se veut cohérent avec l’objet du modèle, pose un certain nombre de difficultés en termes de recueil de données, notamment en ce qui concerne les pratiques de déplacements. Ces difficultés nous amènerons à considérer deux périmètres distincts d’analyse et de modélisation.