21. La sensibilité du modèle à la variable revenu

La variable de taux de croissance de revenu intervient à deux niveaux dans le modèle. Dans un premier temps, elle conditionne l’évolution du taux de mobilité quotidienne et donc celle du nombre total de déplacements. Dans un deuxième temps, elle intervient sur l’évolution du taux de motorisation par l’intermédiaire d’une élasticité du taux de motorisation au revenu. Par ce biais, et à travers la variable du taux de motorisation, le taux de croissance du revenu intervient indirectement dans le modèle à plusieurs niveaux : sur la distribution spatiale des déplacements dans la mesure où le taux de motorisation est corrélé aux facteurs de conductance des modèles de distribution ; sur la répartition modale des déplacements entre les modes légers et les autres modes ; enfin, sur la répartition modale des déplacements entre la voiture particulière et les transports collectifs. Quatre tests de sensibilité sont envisagés : les deux premiers posent des hypothèses de croissance du revenu inférieures à celles retenues dans la simulation fil de l’eau, les deux suivants posent des hypothèses de croissance du revenu supérieures. En ce qui concerne le reste des variables d’entrée, l’hypothèse de travail « toutes choses égales par ailleurs » par rapport à la simulation fil de l’eau est posée.