213. La comparaison des résultats des tests de sensibilité à la variable revenu

2131. L’évolution comparée des masses de déplacements et des parts modales

Le modèle est sensible à la variation du taux de croissance du revenu. Par construction, le taux de croissance du revenu a un impact direct sur le taux de mobilité quotidienne, et donc sur la masse de déplacements tous modes.

La modélisation en hypothèse 0,5% permet une croissance de la masse totale des déplacements de 21%, la simulation en hypothèse 1,5% de 24%, la simulation en hypothèse 2,5% (fil de l’eau) de 27%, la simulation en hypothèse 3,5% de 30% et la simulation en hypothèse 4,5% de 33%. Ainsi, un écart de 1 point de croissance du revenu induit un écart de 3 points de croissance de la masse totale des déplacements.

Tableau 6-32. Evolution comparée du nombre de déplacements par mode par rapport à 1995
hypothèse 0,5% hypothèse 1,5% fil de l’eau 2,5% hypothèse 3,5% hypothèse 4,5%
Modes légers 26% 22% 23% 23% 24%
Voiture particulière 17% 24% 31% 36% 42%
Transports collectifs 29% 23% 17% 13% 10%
Total 21% 24% 27% 30% 33%

En termes de répartition modale, la variation du taux de croissance du revenu a également des répercussions notables. Cela s’explique par la relation taux de motorisation - revenu exprimée dans le modèle. Le taux de croissance du revenu a un effet indirect sur le partage modal à travers le taux de motorisation. La variable taux de motorisation intervient en effet dans la fonction de partage modal entre les modes légers et les autres modes. Une élévation du taux de motorisation a comme effet de défavoriser l’usage des modes légers. La variable taux de motorisation intervient également dans la fonction de partage modal entre la voiture particulière et les transports collectifs. Une élévation du taux de motorisation a un impact négatif sur la proportion de déplacements réalisés en transports collectifs sur une liaison donnée.

Ainsi, les résultats des simulations font apparaître que l’élévation du taux de croissance du revenu a un effet favorable sur l’usage de la voiture particulière au détriment des modes légers et de manière plus prononcée au détriment des transports collectifs.

Tableau 6-33. Evolution comparée des parts de marché par mode par rapport à 1995
hypothèse 0,5% hypothèse 1,5% fil de l’eau 2,5% hypothèse 3,5% hypothèse 4,5%
Modes légers 0,9% -0,2% -0,6% -1,1% -1,4%
Voiture particulière -1,9% 0,3% 1,8% 3,2% 4,0%
Transports collectifs 1,1% -0,1% -1,3% -2,1% -2,7%
Total 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%