B. L’absence de nom

On ne donne plus un nom à rien, qu’au frisson. 132

L’ostentation, qui est comme l’épuisement visible de l’abjection, est l’envers d’une “obscénité” plus profonde car elle est invisible. Elle se fonde sur une seconde lecture de l’adjectif “ innommable ”, qui doit ainsi être lu en syllepse. Dans un sens moins courant, est innommable ce qui ne peut pas être nommé : au-delà de la disgrâce physique, c’est une disgrâce ontologique que traduit la désignation, qui peut recevoir trois explications.

Notes
132.

“ L’Inoffensif ”, La Parole en archipel, O. C., p. 362.