“ Yvonne ” est le meilleur exemple d’un processus de dépersonnalisation qui n’est jamais achevé. Si le visage de la non-personne s’estompe au fil du poème, il est reste le fondement, inscrit au fronton du texte :
‘YvonneL’énonciation de ce poème se situe sur le plan de la délocution, du prénom “ Yvonne ” au pronoms personnels, relatifs, interrogatifs et démonstratifs. Mais l’extensité de ces troisièmes personnes est variable, moins dans leur nombre que dans l’identité même de leur référent : on passe d’une extensité unique et précise à une extensité potentielle.
“ Yvonne ”, Le Nu perdu, O. C., p. 430.