“ Fontis ” nous permet d’aller un peu plus loin que “ Le Ramier ” dans l’étude du pouvoir structurant de la métaphore. Les facteurs qui confèrent un tel pouvoir à des figures en apparence isolées dans la progression du texte sont particulièrement visibles. Des images comme “ le rosaire de la grappe ” et “ le très haut fruit couchant qui saigne/La dernière étincelle ” s’inscrivent en fait nettement dans un système analogique, pour différentes raisons.
‘Le raisin a pour patrieL’analogie naît à l’intérieur du domaine de référence de la vigne, et les différents termes du poème circulent phonétiquemet, sémantiquement et référentiellement pour la créer.
“ Fontis ”, La Parole en archipel, O. C., p. 415.