II. Les limites de l’analogie

La métaphore qui étend l’analogie au poème tout entier court le risque de lui faire perdre sa lisibilité car, si le comparé et le comparant se déploient en réseaux, tout développement excessif du second au détriment du premier risque de rendre ce dernier imperceptible et de perdre totalement l’analogie comme mise en rapport. L’univers métaphorique ne serait alors plus considéré comme un comparant mais comme l’univers de référence. Ce risque est cependant parfois l’objet d’un jeu, sur ces limites précisément où l’analogie, qui semble disparaître, est encore perçue comme telle.