L’essentiel est sans cesse menacé par l’insignifiant. 466
“ Captifs ” reflète parfaitement les conditions d’apparition de la métonymie dans la poésie de René Char : associée à la métaphore dans le mouvement d’élucidation d’une essence, elle ne s’en distingue pas aisément. Seule la différenciation des deux figures peut toutefois permettre de réserver l’usage du terme métonymie à des mécanismes précis afin de décrire, au sein d’une figure identifiée et débarrassée d’emplois abusifs, l’emploi spécifique qu’en fait René Char.
“ A une sérénité crispée ”, Recherche de la base et du sommet, O. C., p. 752.