Suite aux travaux de ces auteurs, la position de .J. Lacan étant à part, il devient banal d’admettre l’existence du contre-transfert et de son efficacité.
R. Schafer dans son ouvrage « l’attitude psychanalytique » propose
‘« [...] de clarifier l’attitude intellectuelle et émotionnelle adoptée par l’analyste dans son travail. »50 ’Il remarque que, dans la littérature sur le sujet,
‘« [...] l’on constate des variations quant à la question de savoir jusqu'à quel point il est souhaitable que l’analyste préserve son détachement affectif »51 ’R. Schafer formule un certain nombre d’exigences utiles à l’attitude de l’analyste dont les grands thèmes sont : la neutralité de l’analyste, l’aptitude à entendre tout ce qui est dit par l’analysant, le travail sur la réalité psychique et la philosophie de l’analyse. A partir de ces quatre catégories on peut entendre ce qui est dit sur le contre-transfert de l’analyste.
SCHAFER R., L’attitude analytique, p.7. (127)
Ibidem, p.14. (127)