Conclusion de la première partie
Quatre positions de défense contre-transférentielle dominent chez les soignants : indifférenciation ; fascination ; clivage ; ritualisation

Au cours de cette première partie les trois axes constitutifs de l’hypothèse principale : le contre-transfert, la pathologie autistique et l’institution ont été exposés. Ces différents concepts ont été décrits, approfondis et questionnés à partir de nombreux travaux théorico-cliniques. Cette démarche a conduit à explorer chaque voie, à envisager les points de nouage, et les articulations possibles. Compte tenu de ce nous avons appris, il convient maintenant de déterminer ce qui paraît « contagieux » dans la relation avec l’enfant autiste. Pour cela trois points sont mis en avant. Le premier concerne l’extension du concept de contre-transfert et le choix d’une terminologie ; le second s’intéresse aux mécanismes psychopathologiques prépondérants dans l’autisme infantile ; enfin le dernier point mentionne les contre-attitudes qui semblent le plus fréquemment suscitées au contact de cette pathologie.