Deuxième partie
Nos hypothèses confrontées aux réalités de six institutions et de certains de leurs soignants

‘« A. Comte et Saint Simon disaient : Savoir afin de pouvoir »
L. Leprince Ringuet. Testament d’un scientifique.’

Introduction de la deuxième partie

La seconde partie est consacrée aux institutions qui ont fait l’objet de ma recherche sur le terrain.

Mon choix s’est porté sur une approche de l’environnement thérapeutique. En effet, l’autisme infantile a été abordé par l’enquête auprès des institutions au moyen d’un questionnaire et par l’interview de personnels de ces mêmes institutions.

Après avoir décrit la méthode de recherche, je précise les critiques de la méthode et le traitement du matériel, puis je décris le résultat de la confrontation des hypothèses aux observations.

Les positions de défense contre-transférentielles des institutions sont abordées selon plusieurs aspects :

  • En fonction des réponses obtenues au questionnaire. Les lignes de conduite des institutions traduisent-elles des indications sur les positions contre-transférentielles ?
  • En fonction des interview. Les points de vue contre-transférentiels des soignants sont étudiés selon deux aspects : individuel et groupal.

Dans cette démarche, je tiens compte à la fois des particularités de chaque institution, de sa propre histoire, de ses origines, de ses principes, de ses objectifs et comment à travers ses soignants elle répond à sa population d’enfants autistes.

Je termine par une tentative d’établir un certain nombre de types de « maladies institutionnelles » en relation avec la pathologie autistique.