Elaboré à partir d’un canevas prédédéfini, le questionnaire apporte un certain nombre de données sur le fonctionnement des institutions. Ces données institutionnelles sont désignées par P. Fustier comme étant la « superstructure » d’une institution.
‘« Ce sont les caractéristiques formelles, l’organisation, les gestes techniques, les compétences, le profil et les comportements professionnels de ses membres. Elle est ce que l’institution donne à voir d’elle-même lorsque l’on en décrit les modalités. »242 ’Les données font l’objet de commentaires à partir d’une lecture exhaustive des dix neuf questionnaires. Seulement deux rubriques reçoivent une exploitation quantitative ; il s’agit des pathologies et de l’âge des enfants autistes.
En 4.3, je tente de repérer les aspects contre-transférentiels qui pourraient apparaître grâce aux questionnaires. A l’opposé de l’exercice oral, le questionnaire est un parcours balisé dans lequel il convient de répondre par écrit à des choix multiples et éventuellement de préciser des réponses. Néanmoins tout écrit, aussi « objectif » soit-il, est lu et interprété.
L’infrastructure imaginaire des institutions, op. cit., p. 130. (54)