4.3.1. Répondre au questionnaire

En premier lieu, je dois signaler que ce sont les cadres des institutions qui ont répondu : psychiatres, directeurs, surveillants, psychologues.

J’ai sollicité douze instituts médico-éducatifs et reçu en retour six réponses. Sur dix envois effectués, j’ai obtenu huit réponses des hôpitaux de jour. J’ai recueilli cinq questionnaires par Internet.

Dans l’ensemble, plus de la moitié des institutions interrogées a répondu. Répondre au questionnaire témoigne de l’intérêt porté à la pathologie autistique ou encore de la volonté d’engager un échange. A contrario, il est arrivé qu’un membre de l’équipe veuille répondre au questionnaire mais que son souhait n’aboutisse pas. Dans ce cas il semble que la préoccupation concernant l’autisme ne fasse pas l’unanimité au sein de l’institution. En effet, pour certains professionnels il n’est pas nécessaire de centrer son action sur une pathologie somme toute assez rare. Ce fait montre que l’intérêt doit être compris et défendu par un dirigeant de l’institution.

Répondre au questionnaire est aussi une manière de faire part de son expérience. Il s’agit d’une expérience ancienne : les institutions qui ont répondu dans ce sens sont créées depuis 35, 21, 22, et 16 ans. Ou au contraire il s’agit de parler de son manque d’expérience dans les cas de création récente (une à deux années).

J’ai obtenu davantage de réponses au questionnaire de la part des hôpitaux de jour que des autres catégories d’établissements. Un facteur non négligeable de motivation est de répondre à un professionnel connu ou bien à l’équipe à laquelle on appartient. Je peux suggérer que j’ai une meilleure connaissance du milieu psychiatrique et que les « questionnés » ont répondu plus volontiers à une collègue. De plus, c’est le moyen d’amorcer ou d’entretenir des relations de travail entre institutions de proximité.