Chapitre 2. Le temps de tous les possibles (1946-1950)

‘"Qui n’a pas vécu les années 46-47 du catholicisme français, a manqué l’un des plus beaux moments de la vie de l’Église. A travers une lente sortie de la misère, on cherchait, dans la grande liberté d’une fidélité aussi profonde que la vie, à rejoindre évangéliquement un monde auquel on venait d’être mêlé comme on ne l’avait pas été depuis des siècles. Que l’avenir de l’Église soit lié à l’avenir du monde, nous l’avons redécouvert depuis mais c’était une évidence donnée dans l’expérience elle-même." 138

Notes
138.

Yves Congar, Une passion : l’Unité, réflexions et souvenirs 1929-1973, Le Cerf, "Foi vivante", 1974, p. 60-61.