b) L’indépendance d’esprit

1950-1957, sept années difficiles pour le catholicisme français, sept années pendant lesquelles le CCIF a fait l’objet de remarques, de critiques puis d’interdictions. S’il put bénéficier dans la plupart des cas des meilleurs représentants catholiques des recherches les plus en pointe (sauf en 1956 et en 1957), le CCIF fut conduit au fil des ans à montrer sa fidélité au pape et son orthodoxie doctrinale. Les quelques appuis dont bénéficie l’abbé Berrar sont alors importants : Pierre Veuillot à la section française de la secrétairerie d’État reste un fidèle ami (il quitte cette fonction quelques années plus tard, en 1959, pour occuper une charge épiscopale) ; Mgr Lambruschini, ami personnel de l’abbé Berrar et notaire au Saint-Office donne également conseils et incite parfois à la prudence, quant à Jean Villot à la direction du Secrétariat de l’épiscopat, il rend compte à l’abbé Berrar des dangers et prévient parfois certaines difficultés en expliquant le travail qui s’accomplit au "61". Devant les menaces l’équipe plie : elle accepte de rééquilibrer modestement les tendances des orateurs et choisit des sujets plus techniques ; elle accepte également de faire un dîner en l’honneur, certes des vingt ans de professorat en Sorbonne d’Henri Bédarida, mais aussi de l’élection de Daniel-Rops à l’Académie française 939 . Il n’en reste pas moins que pendant cette décennie "de plomb" le CCIF sait conserver une grande liberté, acceptant, malgré les risques, d’évoquer certains sujets difficiles. Plusieurs exemples soulignent combien le CCIF sut conserver durant ces années sa ligne de conduite : en 1954, malgré les demandes pressantes de l’archevêque de Paris et de Mgr Villot, l’équipe du CCIF se refuse à organiser une soirée hommage pour fêter les quinze ans de pontificat de Pie XII. Le projet demandé par les autorités ecclésiastiques françaises devait présenter la personnalité pacellienne, analyser les principaux documents pontificaux. Daniel-Rops, Joseph Folliet, Jean Guitton et Henri-Irénée Marrou devaient être sollicités pour cet hommage 940 . Le projet est abandonné : abandon assez symptomatique du positionnement global du Centre vis-à-vis du système romain. En 1959, il est vrai, l’équipe acceptera (sur une demande hiérarchique ?) de rédiger un cahier sur le pontificat de Pie XII. La vie de l’Église sous le pontificat de Pie XII est encore une fois révélateur : l’équipe préfère insister sur les évolutions (liturgiques, exégétiques, missionnaires…) sous le pontificat que sur la stricte personnalité de Pie XII. Un seul article est consacré à l’homme et rédigé par Mgr Garrone. L’éventail des collaborateurs se veut large : l’équipe fait appel à des personnes qui ont connu des difficultés avec la Curie comme le père Rouquette, le chanoine Leclercq de Louvain ou encore le père Lyonnet (seul le troisième rédige un article), et à d’autres beaucoup plus "romanisés" comme Daniel-Rops ou le père Nicolas de Toulouse. Le cahier est globalement positif à l’égard de l’œuvre de Pie XII : la plupart soulignent son ouverture à l’égard de la pastorale liturgique ou des études scripturaires. Mais Francis Davis n’oublie pas de signaler que les dernières années du pontificat ont été marquées par une ‘"(…) période de prudence et de réserve"’ ‘ 941 ’ ‘.’

Deuxième exemple : en 1956, au moment où le père Congar connaît de nouvelles difficultés, l’abbé Berrar, dans un entretien donné à Témoignage chrétien, n’hésite pas à parler de "malentendu" concernant l’affaire Congar ! 942 . Cette remarque lui vaut à la fois les foudres du père Ducattillon, le prieur provincial des dominicains offusqué :

‘"Insinuer devant l’opinion, gratuitement et sans mandat, qu’une telle décision est une erreur des Supérieurs et qu’ils ont besoin de lumière pour la réparer, est une offense grave à leur autorité." 943

… mais aussi de nombreux témoignages d’amitié, tout particulièrement ceux des pères Congar, Chifflot, Chenu, Liégé, Lelong et de Mgr Veuillot !

Dernier exemple : le 1er septembre 1956, le philosophe thomiste Jacques Maritain est attaqué à Rome par le père Messineo dans un article de la Civiltà cattolica. Le jésuite critique violemment Humanisme intégral en reprochant à l’ouvrage d’être "un naturalisme intégral". L’auteur condamne également les courants démocrates-chrétiens, s’interroge sur la place des laïcs dans l’Église et sur leur obéissance 944 . Neuf mois après la comparution de l’assistant ecclésiastique devant le Saint-Office, le Centre n’hésite pas à organiser une soirée hommage consacrée au philosophe incriminé, et en juillet 1957, alors que les courants novateurs du catholicisme français sont touchés par plusieurs sanctions, l’équipe publie un cahier sur sa pensée. L’équipe choisit donc de rendre un double hommage pour signifier la dette des intellectuels catholiques à l’égard du philosophe thomiste. Le fait mérite d’être d’autant plus signalé que si les responsables du CCIF ont, dès les origines, entretenu avec le philosophe des relations amicales, s’ils lui reconnaissent le grand mérite d’avoir éclairci les rapports entre monde et foi, ils n’approuvent pas pour autant l’ensemble de ses positions. Certes ils lui avaient, dès la création, alors qu’il était ambassadeur de France à Rome, demandé de présider le comité d’honneur des amis du CCIF 945 . Son départ pour les États-Unis avait alors fait échouer le projet. Il était également venu à la SIC 1949 946 . Il est vrai enfin que le vice-président du CCIF est un fidèle de Jacques Maritain, mais le reste de l’équipe se situe soit dans un courant augustinien (c’est le cas de Borne), soit dans un thomisme historicisé comme l’incarne Chenu ou Congar (c’est le cas de Berrar). Le combat est cette fois ci ailleurs comme l’écrit lui-même le père Chenu à Étienne Borne :

‘"J’éprouverais une peine extrême plus encore d’esprit que de cœur si personne en France ne réagissait fermement. Maritain a tenu pendant vingt-cinq ans dans la pensée catholique une première (sic) place. Laisser passer cette vile attaque serait consentir à couvrir d’une suspicion grave ces vingt-cinq ans de pensée et d’action." 947

Le 10 décembre 1956, un hommage unanime est rendu au philosophe en la présence des amis et proches de Jacques Maritain : Jacques de Bourbon-Busset, André Frossard, Stanislas Fumet, Maurice de Gandillac et Olivier Lacombe 948 . Les témoignages soulignent la qualité d’écoute, le rayonnement, la rigueur de la pensée, l’esprit multiple, l’intérêt international comme philosophique et enfin la richesse de la réflexion sur les problèmes temporels. Seuls deux témoignages manifestent une moins grande attirance pour la pensée maritanienne, tout en montrant d’ailleurs, l’un comme l’autre, leur dette à l’égard de Maritain. Ce sont les témoignages de Maurice de Gandillac et d’Étienne Borne.

Pour organiser le cahier, l’équipe fait appel aux proches du philosophe thomiste : Michel Ambacher, Georges Brazzola, Luc Estang, le frère Louis Gardet, l’abbé Charles Journet, le père Kaelin, Olivier Lacombe. Seul le jésuite Joseph de Finance, qui enseigne à la Grégorienne, est un peu moins proche du courant ; son article cependant n’est pas défavorable. Olivier Lacombe décrit la métaphysique de l’être en s’appuyant sur plusieurs textes du philosophe. Georges Brazzola reprend la réflexion sur la poésie. Luc Estang souligne l’actualité de Philosophie et scolastique 949 . Joseph de Finance montre l’actualité du thomisme. Enfin, Michel Ambacher analyse l’importance de cette pensée pour le renouveau de la philosophie de la nature. L’appui chaleureux formulé en ces pages touche Jacques Maritain qui s’en explique à Étienne Borne :

‘"Je vous remercie très affectueusement, car je sais que s’il a vu le jour c’est grâce à votre approbation et à celle du chanoine Berrar. Mais avant tout c’est des pages que vous avez écrites que je veux vous dire ma profonde gratitude. Je les ai lues avec une émotion toute nourrie de souvenirs précieux pour moi qu’elles évoquent. Si vos chemins sont plus augustiniens que thomistes, je sais bien que toute vôtre âme est dévouée à la recherche du vrai et de "l’obéissance au réel"(…). A vous de tout cœur". 950

Malgré les pressions, le CCIF a montré la valeur de certains courants catholiques alors que ces derniers étaient la cible d’une partie de la Curie. Il a su conserver, même au moment les plus difficiles, un esprit de liberté et d’indépendance. Il sait toutefois le danger du manichéisme et conscient des déchirures qui se multiplient au sein du catholicisme français, il tente d’œuvrer par deux fois pour devenir un espace de rencontres et d’apprentissage du respect de l’altérité.

Une première tentative est lancée pour septembre 1957 afin de proposer à Pontigny ‘"dans un climat de recueillement et de liberté un dialogue entre des catholiques dont les options politiques ou philosophiques peuvent être très diverses"’ ‘ 951 ’ ‘.’L’abbaye cistercienne de Pontigny avait regroupé pendant l’entre-deux-guerres les décades de Paul Desjardins. Elle était devenue le bien de la Mission de Paris qui y avait établi son siège. Le projet, sans doute lancé par Étienne Borne et Odette Laffoucrière, avait prévu de demander à Olivier Lacombe une conférence philosophique sur l’accord et le désaccord dans l’expérience humaine, à Jean Guitton un exposé sur les tensions qui brisent l’unité et celles qui la servent ; quant au père Chenu et à Joseph Folliet, ils devaient contribuer à clarifier eux aussi la question 952 . En juillet, un nouveau projet est envoyé mais le thème a évolué : il s’agit désormais de réfléchir à "Foi chrétienne et décision temporelle". Sont pressentis pour participer à la réunion le père Congar, Olivier de Costa de Beauregard, le père Daniélou, le chanoine Dondeyne, Joseph Folliet, Henri-Irénée Marrou, Gabriel Marcel ainsi que le père Wenger 953 . La journée est organisée avec la Chronique sociale de France pour remédier à l’interruption des "retraites intellectuelles" fondées par Maurice Vaussard. L’enjeu a donc changé : l’équipe était partie d’une réflexion sur le dialogue et ses nécessités, elle se focalise désormais sur le problème de l’engagement dans le monde et dans l’Église. Dans ce deuxième projet, les orateurs invités forment l’aile marchante du catholicisme et s’intéressent à l’engagement de l’Église dans le monde. Sont invités : Lionel Assouad, P. Barangé, l’abbé Berrar, le chanoine Bonnet, Étienne Borne, l’abbé Boudouresques 954 , le père Bouillard, S. Cagnac, l’abbé Caryl 955 , Delachenal, René Dupeyrat, le père Fessard, M.-J. Frenkel 956 , Melle Grafe 957 , l’abbé Haubtmann 958 , Jean-Louis Kahn, Odette Laffoucrière, Lanquetin, le père Liégé, le père de Lubac, Henri-Irénée Marrou, Melle de Montmollin 959 , l’abbé Mossan 960 , Paulette Mounier (l’épouse d’Emmanuel Mounier), l’abbé Pézeril, Piettre 961 , l’abbé Portier 962 , Robert Prigent, Rostworoski, Rimpot, René Théry et Georgette Vignaux 963 . Ce nouveau projet échoue lui aussi, mais est symptomatique une fois encore de l’esprit du Centre : rester un espace de dialogue pour les catholiques de tendances différentes.

En ces années noires du catholicisme français, le CCIF a su conserver la direction qu’il avait choisie, celle qui consiste à établir un dialogue entre la foi et la modernité culturelle après avoir fait le deuil de la synthèse catholique. Il devient alors le réceptacle et la caisse de résonance de ce qui est fait dans les autres lieux de pensée catholique : scolasticat de Fourvière, Saulchoir, Esprit, Témoignage chrétien ou encore petits foyers intellectuels comme la rue de Tournon ou le Collège philosophique. Ce choix idéologique est assumé par l’abbé Berrar puis par le tandem Berrar-Borne, l’un et l’autre ayant une approche commune de l’intelligence au service de la foi.

La Semaine des intellectuels catholiques a été largement présentée comme espace de célébration des courants orthodoxes de la pensée catholique 964 , elle est effectivement un espace de consécration et de visibilité de la pensée catholique. Chaque année la manifestation est attendue, elle fait l’objet de nombreux comptes rendus dans les plus grands journaux nationaux comme dans les journaux locaux. Mais la Semaine est tout autant l’expression des courants en recherche. Dans les années 1950 les Semaines présentent fort rarement les positions strictes du Magistère romain : par les problématiques choisies, par l’éventail des personnes invitées, et enfin par les réactions qu’elle suscite de Rome ou de la partie conservatrice du catholicisme, cet espace de rencontres est novateur.

Par son engagement en faveur du décolonialisme ou des époux Rosenberg, l’équipe a été définie comme un mouvement de gauche ; puis ses positions prises en faveur de ceux qui constituent, aux yeux du Magistère romain, des théologiens en voie de modernisme rampant ont confirmé cette image de gauche. Mais la présence au secrétariat général d’Étienne Borne dont les positions politiques démocrates-chrétiennes sont connues, la collaboration régulière d’un Jean Guitton ou d’un Stanislas Fumet brouillent l’image. La liste des principaux intervenants laïcs de la décennie est symptomatique : certes il y a Jacques Madaule, François Mauriac ou Georges Hourdin mais on trouve également Gabriel Marcel, Daniel-Rops ou Edmond Michelet. Centre à gauche disent certains, centre insuffisamment à gauche disent d’autres. Cette double image est liée à la vocation du CCIF : la vulgarisation et la recherche. Un Claude Bourdet, fondateur de L’Observateur et de ce qui constitue un des courants de la Nouvelle Gauche, regrette ainsi l’étroitesse de l’éventail d’ouverture. La critique est exacte mais partielle : il y a également un véritable travail de fond qui se fait avec les courants novateurs et dont on a pu donner plusieurs exemples pour cette décennie. Robert Barrat dans sa réponse à Claude Bourdet saura justement le lui faire remarquer :

‘"Il nous faut tenir compte de la pesanteur du milieu catholique qui nous reproche d’être des progressistes chrétiens voire même des pseudo-communistes. Je vous assure qu’étant donné notre situation, nous faisons tout ce que nous pouvons pour ouvrir l’esprit de notre public à la pensée moderne et à des attitudes intellectuelles qui n’ont rien à voir avec l’intégrisme de la réaction ou tout simplement de la pensée catholique traditionnelle de droite." 965

Caractérisant le catholicisme de droite et de gauche, René Rémond soulignait pour ce dernier le goût pour la progression de la vérité et la prise en compte du monde, du sujet et de son expérience vécue 966 . Le CCIF est une caisse de résonance de ce catholicisme là : il n’aime ni le manichéisme, ni le concordisme, ni le juridisme 967 . Plutôt situé à gauche du catholicisme, il accepte de faire parler les tenants du catholicisme de droite : par vocation et parfois par … opportunité, il y va de sa propre survie. Comme l’aimait à le rappeler Henri Bédarida :

‘"Notre désir est de lutter contre la disposition, contre l’émiettement en chapelles ou en clans. (…) je crois pouvoir affirmer hautement chez nous qu’il n’y a aucun exclusivisme, si ce n’est à l’égard de ce qui peut avoir un relent de sectarisme ou de fanatisme. Qui se refuse au dialogue et à l’échange, celui-là s’exclut lui-même de notre travail. Qui proclame que tout est dit, celui-là s’oppose de ce fait à une entreprise modeste de recherche et de synthèse. Qui par habitude et gratuitement soupçonne dans une activité religieuse quelque secrète intention temporelle ou quelque opération médiocrement politique celui-là montre qu’il n’a pas le sens de la liberté chrétienne (...) la mission de notre centre (...) est de porter témoignage pour la liberté de l’intelligence chrétienne, de montrer par l’exemple et par le fait ce qu’il y a de libérateur dans la foi." 968

Notes
939.

Une centaine d’invités est réunie autour des deux hommes (dont le nonce Marella).

940.

Abbé Berrar à Henri-Irénée Marrou pour lui demander son acceptation, 5 février 1954, 2 p.

941.

RD 27, juin 1959, p. 70.

942.

19 octobre 1956, "Existe-t-il une liberté de recherche dans l’Église ?"

943.

Père Ducattillon au directeur de Témoignage chrétien, lettre non datée (copie envoyée à l’abbé Berrar), p. 1, AEBE.

944.

Voir à ce sujet Jean-Dominique Durand, "La grande attaque de 1956", art. cit. et l’article de Philippe Chenaux, "Paul VI et Jacques Maritain" dans Jacques Maritain et ses contemporains, sous la direction de Bernard Hubert et Yves Floucat, Desclée, 1991, p. 334 et sequentes.

945.

Proposition du comité directeur du 17 janvier 1947, p. 1, ARMA.

946.

"Sa conférence (...) a fait sensation…Il est très important qu’il soit en Europe actuellement" précise Jean de Menasce, le 11 mai 1949, "Un amitié dominicaine de Charles Journet : le père Jean de Menasce", dans Charles Journet, un théologien en son siècle, 1891-1975, par Guy Bédouelle. Même satisfaction de la part de Charles Journet dans Journet–Maritain, correspondance, volume III, 1940-1949, Editions Saint-Augustin, Parole et Silence, 1998, p. 741-749.

947.

Père Chenu à Étienne Borne, p. 2, carton 1 n31, AEBO.

948.

Les conférences sont publiées dans le cahier 19, Jacques Maritain, juillet 1957, 218 p.

949.

L’ouvrage parut en 1920.

950.

Jacques Maritain à Étienne Borne, 25 septembre 1957, p. 1-2, carton 8, AICP.

951.

"Projet de programme pour rencontre", p. 1, dossier "Groupe philo.", carton 10, AICP.

952.

Les sujets de leurs exposés n’ont pu être déterminés.

953.

Lettre circulaire signée abbé Berrar, Étienne Borne et Joseph Folliet, juillet 1957, p. 1, "dossier philo.", carton 10, AICP.

954.

Mission de France, polytechnicien.

955.

Aumônier du lycée H. de Balzac.

956.

Assistant de mathématiques à Lille.

957.

Psychologue belge.

958.

Aumônier national adjoint de l’ACO.

959.

Secrétaire de la fédération nationale des étudiants protestants.

960.

Aumônier national de la JOC.

961.

Professeur à la Faculté de Droit de Paris.

962.

Aumônier national des Secrétariats sociaux d’outre mer.

963.

Semble être repris comme projet pour le 26-29 septembre 1959.

964.

C’est la démonstration du sociologue Jean Tavarés.

965.

Robert Barrat à Claude Bourdet, 7 novembre 1952, p. 2, ARMA.

966.

René Rémond, "Droite et gauche dans le catholicisme français contemporain" dans Revue française de science politique, 4, décembre 1958, p. 803 et sequentes.

967.

Termes qui définissent le catholicisme de droite, idem, p. 807.

968.

SIC 1954, p. 13.