5.2.3 Les décisions de l’employeur

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Graphiques 21 et 22 : Comparaison des issues de la deuxième négociation, quand les gains du sujet A1 dans la première négociation sont nuls
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Graphiques 23 et 24 : Comparaison des issues de la deuxième négociation, quand les gains du sujet A1 dans la première négociation sont positifs
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Hypothèse 17 : Après un désaccord dans la première négociation, les sujets A2 diminuent leur revendication. Ainsi, on s’attend à ce que le taux de refus soit moindre dans la deuxième négociation après un désaccord. Plus le niveau d’information transmise est élevé, plus les sujets A2 peuvent ajuster leur demande, et moins il y aura de refus automatique.

La proportion de refus après un désaccord dans la première négociation est de 35% dans le traitement 1 et de 41% dans le traitement 2.

La proportion de refus automatique après un désaccord dans la première négociation est de 22% dans le traitement 1 et de 29% dans le traitement 2.

Il subsiste un fort taux de refus et particulièrement un fort taux de refus automatique après un désaccord dans la première négociation. Plus de la moitié des refus sont des refus automatiques dans le traitement 1, et les trois quarts des refus sont des refus automatiques dans le traitement 2. La baisse des revendications des syndicats observée après un désaccord dans la première étape n’est pas suffisante pour éviter les refus automatiques. Quel que soit le niveau d’informations transmises, les sujets A2 ne révisent pas suffisament à la baisse leur revendication, et si l’état de la nature est défavorable, leur demande est refusée sans aucune intervention du sujet B2. Nous ne retrouvons pas ici le faible taux de conflictualité prédit par la théorie et ce, quel que soit le niveau de l’intervention.

La proportion de refus après un accord dans la première négociation est de 26% dans le traitement 1 et de 36% dans le traitement 2.

La proportion de refus automatique après un accord dans la première négociation est de 13% dans le traitement 1 et de 19% dans le traitement 2.

Les tests du Khi-deux démontrent qu’il n’y a aucune différence (seuil critique supérieur à 10%) entre les décisions d’acceptation et de refus de l’employeur en fonction de l’issue de la négociation et du traitement. La proportion de refus automatique est elle aussi comparable.

Observation 17 : Il n’y a pas de différence dans les proportions de refus et de refus automatique selon les traitements et les issues de la négociation. Un niveau plus élevé d’information n’entraîne pas des révisions de croyance suffisantes pour que la deuxième négociation n’aboutisse pas à un désaccord.