2.5 LES DROITS DE L'ENFANT ET L'AUTORITE PARENTALE

Nous avons mis en lumière l'influence des réformes successives des législations française et internationale sur l'organisation des dispositifs de suppléance familiale. Les droits de l'enfant et ceux des parents ne s'opposent pas. La Convention internationale de l'O.N.U sur les droits de l'enfant, ratifiée par la France en novembre 1990, énonce la responsabilité qui incombe aux parents pour aider l'enfant à cheminer progressivement dans l'apprentissage de ses droits. " ‘Les droits de l'enfant n'ont de sens que si chacun joue un rôle à la place qui est la sienne"’ 147 , affirme Marcel Klajnberg, premier juge au tribunal pour enfants de Grenoble. Ce qui signifie que l'adolescent est en mesure d'exercer ses droits si ses parents assistés du juge et de l'équipe éducative exercent les leurs. C'est ainsi que l'article 371 du Code Civil énonce que l'enfant doit honneur et respect à ses père et mère, et que la Convention de l'O.N.U. pose le principe d'une réciprocité.

Présentons, d'une part, quelques droits que l'adolescent s'appuyant sur un dispositif de suppléance familiale en accueil résidentiel a intérêt à exercer, d'autre part, quelques caractères de l'autorité parentale.

Notes
147.

KLANJBERG, M. (1994)b. Les droits de l'enfant : limites et perspectives. Journal du droit des jeunes, n° 139, nov. p. 5.