Analysons d'abord trois modèles de processus décisionnel, puis les limites de la rationalité d'une décision et l'imprédictibilité des conséquences du choix retenu. Enfin, nous considérerons la décision comme la mise en oeuvre d'une compétence.
Daniel L. Stufflebeam 275 propose d'organiser le processus décisionnel selon quatre étapes :
Jean-Paul Lavergne 276 considère, lui, que toute décision se décompose en six phases :
Anne-Marie Favard 277 envisage une septième phase, celle de l'évaluation qui procure des informations sur les effets de la décision.
Les phases sont interdépendantes. Le cheminement de l'une à une autre n'est pas linéaire. Il peut se produire des retours sur une phase déjà abordée.
Nous retenons ce modèle à sept phases et appelons "élaboration de la décision" l'ensemble constitué par les phases de définition, d'information, d'analyse et de résolution. Le terme "décision" et l'expression "prise de décision" recouvrent les sept phases.
STUFFLEBEAM, D., L. (1980). L'évaluation en éducation et la prise de décision. Québec : Editions N.H.P. p. 65.
LAVERGNE, J-P., (1983). op. cit. p. 92.
FAVARD A-M. (1992). Processus de décision de placement et suppléance familiale. Communautés éducatives, 80. pp. 28-29.