1-1 Les tropismes

Les tropismes, actuellement appelés les taxies, sont des mouvements de réaction innés des animaux aux différents agents du milieu, avec orientation et déplacement. Le déplacement est positif si l’animal se dirige vers le stimulus ; il est négatif s’il le fuit. Plusieurs formes de tropisme se distinguent : le phototropisme (liée à la photosensibilité ou la polarité), le géotropisme (liée à la pesanteur), le gobantropisme (liée au courant électrique), le chimiotropisme (liée à différentes substances chimiques), l’hydrotropisme (liée à l’humidité)... Ceci n’étant qu’une courte énumération des tropismes existants.

Les tropismes ne sont pas propres au monde animal. Les plantes, bien que leur mobilité soit limitée, font preuve d’orientation et se déplacent également : leurs courbures répondent au déterminisme de leur orientation. Toutes les variétés de tropisme peuvent s’appliquer chez les animaux comme chez les plantes.

On peut se demander dans quelle mesure les tropismes jouent un rôle chez l’homme même si ceux-ci sont masqués par le développement de comportements liés à des fonctions intelligentes supérieures ainsi qu’à une organisation sociale et technique incomparablement plus complexe que dans les espèces inférieures. Ceci nous amène à observer des phénomènes plus proches de nos préoccupations : il s’agit de la migration des animaux et de leurs processus de repérage sachant que l’ensemble des phénomènes liés aux tropismes et au repérage est en quelques sorte finalisé et concerne la préservation de l’espèce et de l’équilibre biologique. Il est tout aussi intéressant de constater que pour aider sa navigation, l’homme a développé des moyens faisant appel à des propriétés que l’on a retrouvées au niveau des tropismes de l’animal de façon interne : magnétotropisme et invention de la boussole !