En examinant la fréquence des erreurs et des hésitations, on peut relever la dominance en terme d’efficacité de la description d’itinéraire (forme Texte) par rapport aux images et aux plans. Cependant, elle n’est pas constante, elle est parfois dépassée par la performance de la Fiche avec la photographie.
La performance d’un mode de présentation est également dépendante des lieux. Globalement, l’analyse n’est pas discriminante, elle dénote plutôt une complémentarité entre la forme écrite et la forme imagée. Cette complémentarité se justifie par la multitude de configurations environnementales existantes, un seul type de présentation ne peut satisfaire par conséquent tous les cas de figure.
En effet, la première distinction sépare l’espace urbain et l’espace souterrain. Au vu de ces résultats, il apparaît que la signalétique directionnelle des stations de métro ou des gares de Lisbonne est satisfaisante en terme d’orientation. Nous avons constaté que le fait de donner des indications de direction de type route avec des arguments descriptifs ne convient pas à un environnement disposant d’une signalétique propre. En d’autres termes, ces stations disposent d’informations adaptées à leur organisation spatiale respectant une logique interne, et le fait d’introduire une information d’orientation selon une logique rattachée à l’espace urbain crée une confusion à cause de la juxtaposition de deux logiques spatiales. L’individu une fois dans la station suit les deux logiques simultanément en prenant en compte toutes les informations dont ils disposent. Or, il semblerait que la meilleure solution consiste à lire une seule catégorie d’informations soit les inscriptions écrites sur papier soit les informations signalées sur panneaux. Cette conclusion est confirmée par les résultats obtenus chez les sujets du quatrième groupe qui utilisent seulement la signalétique pour se guider. Par conséquent, la situation reste moins confusionnelle. La simplicité sans excès de fioritures reste encore la meilleure solution.
D’autre part, dans l’espace urbain, la situation est bien différente car les indications d’orientation annonçant les transports n’existent pas. Le vide informationnel est à combler. La solution est ici d’une toute autre nature car il ne faut pas hésiter à décrire l’environnement et les actions dans cet environnement pour que l’individu puisse anticiper.
D’après les constats et résultats, nous avons déduit que: