18-3 Relation entre les résultats du MPBF et le QSL S

Nous avons voulu vérifier si les résultats à ce test étaient cohérents avec les différents QSL. C’est pourquoi, nous avons vérifié si les groupes étaient significativement distincts par des régressions linéaires.

En d’autres termes, les sujets imageants ou plus exactement capables d’utiliser facilement et rapidement des objets mentaux se présentent comme plus intéressés par les outils schématiques ou graphiques, par contre les faibles imageants sont peu sensibilisés par ce mode de langage. La régression de la figure 18-4 démontre que l’inclination à utiliser les plans est dépendante d’une capacité d’imagerie élevée. Par conséquent, plus on est capable d’utiliser des objets mentaux, plus on est capable d’utiliser des plans ce qui peut expliquer l’intérêt que l’on peut porter à cette forme d’expression.

Les caractéristiques du test et celles du QSL S réfèrent toutes deux à l’aspect spatial des objets. Au regard de la figure 18-4, la pente de régression n’est pas très forte (R2=0.24) bien qu’elle soit significative (p<0.0015). Nous avons vérifié que le fait d’être intéressé par des plans peut prédire d’une capacité à réaliser rapidement des rotations d’objets.

Par ailleurs, la relation entre le MPFB et le QSL T n’est pas significative tout comme celle entre le MPFB et le QSL F.