VII.4.5 Liens avec le savoir savant et le savoir à enseigner

Les questions du questionnaire n’ont pas été élaborées pour obtenir des réponses forcément dans les termes de la physique ou avec des explications fournies par la physique. On est ainsi amener à se poser les questions suivantes :

• Les questions ont-elles un sens du point de vue de la physique et du point de vue du sens commun ? Par exemple le physicien peut-il répondre d'emblée à toutes ces questions ou a-t-il besoin d'informations complémentaires pour formuler une réponse qu'il estime être une réponse de la physique ? Les questions pourraient-elles figurer sous cette forme dans un manuel de sciences physiques ?

• Est-on obligé de reformuler la question pour qu'elle devienne pertinente et suffisamment claire dans l'un ou l'autre champ (champ quotidien ou champ de la physique) pour pouvoir recevoir une réponse "d'emblée" ?

Pour donner des indications à ce sujet nous indiquons dans l'appartenance à ce que nous pouvons appeler des domaines de pertinence. Nous mettons la lettre Q et la lettre P selon l'appartenance au domaine de pertinence quotidien ou de la physique.

Nous ne justifions pas ici cette classification mais elle est essentiellement issue du chapitre II.

Toutes les questions (sauf la dernière passée uniquement après enseignement) appartiennent au champ quotidien (en tous les cas c'est l'hypothèse que nous faisons). Par contre, 7 questions sont éloignées du champ reconnu par la physique comme son champ d'investigation.

Enfin, nous signalons dans la dernière colonne si la question peut être traitée à l'aide des seuls contenus au programme de la classe de seconde. C'est le cas pour seulement 14 questions sur 20, ce qui permet cependant de prévoir une évolution valorisante pour les élèves. Ceci permet de comprendre cependant l'inquiétude de quelques enseignants au sujet des progrès de leur élèves sur ces quelques questions.