VIII.1.7.6 Évolution lexicale

D'un point de vue méthodologique, nous avons relevé la présence des mots de la liste L en confondant les 4 réponses. Nous ne pourrons donc pas fournir ici une analyse lexicale situation par situation. Cette analyse par situation est suffisamment exposée dans la partie précédente. De plus, la présence des mots vibrer et vibration est évidemment liée aux réponses en termes de vibration. Une telle étude est donc ici quelque peu redondante avec ce que nous avons dit précédemment. Notons aussi du point de vue méthodologique que nous n'avons pas relever le terme vibrer quand vibration était cité et inversement. Il conviendra donc de mélanger ici les termes vibrer et vibration(s).

161 élèves (65%) citent au moins un mot de la liste étudiée avant enseignement. 46 en citent deux et 4 trois. Ils sont 184 (73%) à le faire après enseignement. 36 en citent deux et 4 trois.

Nous constatons donc une légère augmentation de la présence d'un vocabulaire que nous jugeons relativement "scientifique".

Mais surtout, ces pourcentages de citations, en particulier avant enseignement, sont largement supérieurs à ce que nous avons pu rencontrer dans d'autres questions. Il semble donc que cette question suscite l'utilisation de ce type de vocabulaire. Cependant nous allons voir que ceci est essentiellement dû à la présence de vibrer/vibration(s).

En effet, si l'on mélange maintenant l'ensemble des mots cités, et en ne mentionnant que les termes cités au moins une fois, on obtient les résultats suivants, en pourcentage de l'ensemble des citations :

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diagramme VIII.1-27 : question I, évolution du pourcentage des mots cités

Vibrer/vibration(s) occupent donc les trois quarts des citations après enseignement (suite à une augmentation, de 60% à 75%, déjà mentionnée lors de l'étude des réponses en terme de vibration(s)). La présence relativement importante des termes résonance et résonner est en assez grande partie due à l'existence d'une caisse de résonance pour la guitare et le violon.

Il y a pour cette question une très faible diversité des termes utilisés (parmi ceux de la liste L). Ceci peut paraître normal dans la mesure où l'intérêt est ici porté aux mécanismes de création sonore, peu propices à l'évocation de descripteurs perceptifs (volume, intensité, aigu, grave) ou à l'évocation de la propagation par exemple.

Il n'y a pas, au niveau de l'usage lexical, d'évolution significative entre les deux populations.

Signalons enfin qu'il n'y a pas de différence significative avant enseignement entre les pourcentages de citations concernant les redoublants et ceux concernant les non-redoublants.