VIII.1.9.5 Évolution lexicale

A partir de ce que nous avons observé au sujet des réponses fournies nous pouvons penser que certains termes de la liste L vont voir leur usage augmenter entre le début et la fin de l'enseignement :

Avant de voir si ceci se confirme et, si tel est le cas, dans quelle mesure, étudions l'usage lexical global pour cette question. Les résultats généraux sont similaires à d'autres questions et mettent en particulier en évidence une assez faible utilisation des termes étudiés avant enseignement puis une assez forte progression. En effet, seuls 46 élèves (19%) utilisent un des mots avant enseignement (3 en citent 2), dont 30% de redoublants. Ils sont par contre 138 (55%) à le faire après (22 en citent 2). Ainsi, après enseignement, il n'y a qu'un peu plus de la moitié des élèves qui utilisent un des mots choisis.

Il y a un suivi global puisque quasiment trois quart des élèves ayant cité un mot avant le font aussi après enseignement.

Le diagramme VIII.1-32 ci-dessous résume les résultats concernant les mots les plus cités :

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diagramme VIII.1-32 : question N, évolution lexicale

Comme prévu le terme vibration (vibrer compte pour très peu) double quasiment en occurrence : un quart des élèves le citent après enseignement. C'est évidemment la même proportion qui a été signalée pour les réponses en terme de vibration(s).

Le terme propagation voit également son utilisation fortement croître (après enseignement, se propager est 3 fois moins cité que propagation). Cette augmentation est à corréler au milieu de propagation invoqué comme condition, même si ces 20% d'utilisation sont inférieurs aux 30% de réponses qui se réfèrent au milieu.

Le terme émetteur émerge après enseignement comme produit lexical du savoir à enseigner. Le substantif est beaucoup plus cité que le verbe (quasiment absent) dans la mesure où il peut constituer la condition demandée. Récepteur ne bénéficie pas de la même progression dans la mesure où la question portait sur la condition pour "faire un son".

On remarquera, sans s'en étonner, que les concepts permettant de caractériser les sons (aigu, grave, fréquence, volume, amplitude) sont quasiment inexistants ici.

Regardons maintenant les éventuelles différences entre les deux populations étudiées :

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diagramme VIII.1-33 : question N, évolution lexicale selon la population

La différence semble logiquement significative pour vibration (voir plus haut). Pour le reste nous ne pouvons qu'observer des tendances qui demanderaient à être confirmées par des observations d'échantillons plus importants.