IX.4.7.1 Spécificité d'usage et polysémie

Les phrases de l'évocation de contextes sont les suivantes :

  1. ça résonne tellement dans cette pièce qu'on ne peut pas se comprendre.

  2. On n'entendait rien mais tout à coup des pas se mirent à résonner sur la chaussée.

  3. Le bruit des avions qui décollent résonne contre les murs de la maison.

  4. Dans une fanfare, les bruits métalliques qu'on entend sont dus aux cymbales qui résonnent.

  5. Chaque matin, les cloches de l'église résonnent tellement fort qu'elles me réveillent.

L'évocation est donc ici purement sonore, en respect de la définition du petit Robert (cf. annexes). Nous avons par contre varié l'agent qui résonne. Notons qu'ici il était demandé de désigner la phrase pour laquelle l'emploi du mot est le plus adapté. Les résultats sont mentionnés dans le digramme IX.4-7.

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diagramme IX.4-7 : emploi adapté de résonner

C'est lorsque l'agent est indéfini que l'usage paraît le plus adapté aux élèves (59% choisissent la première phrase). L'expression "ça résonne" est en effet très courante en ayant généralement pour les enfants une source ludique (sous un pont on crie et ça résonne...). Les autres phrases sont relativement délaissées. Les pas, les cymbales et les cloches (dans une moindre mesure) ne sont pas reconnus comme des objets prototypiques pour résonner et résonner contre n'est pas vraiment jugé adapté.