Définitions des termes étudiés (et dérivés)
(Nouveau Petit Robert, 1995)
(extraits essentiels)

Volume I.

  1. Réunion d'un certain nombre de cahiers.

  2. Chacune des parties d'un ouvrage.

Volume II.

  1. Partie de l'espace à 3D.

  2. Encombrement d'un corps.

  3. Géom. Figure à 3D limitée par des surfaces.

  4. (1761) Intensité (de la voix), conditionnée par la puissance du souffle et la bonne utilisation des cavités de résonance. V. ampleur. Sa voix manque de volume. Volume sonore, intensité des sons d'un instrument, de plusieurs instruments jouant ensemble. Le volume de la radio.

intensité

  1. Cour. Degré d'activité, de force ou de puissance. Grande, faible intensité. Intensité du son; de la lumière (V. Brillance) - Didact. Amplitude d'un phénomène exprimée en valeur numérique.Intensité d'un courant électrique : quantité d'électricité traversant un conducteur pendant l'unité de temps (seconde). Unité d'intensité. V. Ampère. - Fièvre qui augmente brusquement d'intensité, atteint un maximum d'intensité. Une crise terrible : "tous les phénomènes habituels avec une intensité décuplée".

  2. Caractère de ce qui est intense. Intensité du regard. (V. acuité, vivacité) ; d'un sentiment. Donner plus d'intensité à l'expression. V. renforcer. Phonét. renforcement du son, surtout sensible dans l'émission des voyelles.

vibrer

  1. Se mouvoir périodiquement autour de sa position d'équilibre avec une très faible amplitude et une très grande rapidité ; être en vibration. Corde, plaque, membrane qui vibre. faire vibrer un diapason, une cloche.. Vitre qui vibre. Plancher, bateau qui vibre.
    (débur XIXe) Avoir une sonorité tremblée (voix), qui dénote une émotion intense. Se manifester par le tremblement de la voix.

  2. Fig. Réagir à une émotionpar une sorte de tremblement affectif ; être enflammé ou vivement ému. Faire vibrer l'âme.

  3. (tr.) Modifier dans ses propriétés physiques par une suite de vibration. Béton vibré, qui a subi le vibrage.

vibration

  1. Mouvement, état de ce qui vibre ; effet qui en résulte (son et ébranlement)
    Phys. Mouvement de va-et-vient d'un point matériel déplacé de sa position d'équilibre et qui y est ramené par l'effet de forces complexes, analysées au moyen d'une fonction harmonique. Le mot vibration peut désigner soit une période complète du phénomène (oscillation) soit le mouvement oscillatoire envisagé globalement (système qui entre en vibration). Vibrations lumineuses, sonores, électromagnétiques. Amplitude de vibration : le déplacement maximum.

  2. Caractère de ce qui vibre, change rapidement et périodiquement d'intensité, tremble. La vibration d'une voix, de l'air, de la lumière.

fréquence

  1. V ieux. Affluence, foule

  2. (XVI) caractère de ce qui arrive plusieurs fois, et spécialt, de ce qui se produit périodiquement, à intervalles rapprochés. V. Nombre, répétition. "la fréquence de ces phénomènes commença à me donner de fortes inquiétudes".Ling. fréquence d'un mot, nombre d'occurence de ce mot dans un corpus.

  3. (1900, électr.) nombre de cycles identiques d'un phénomène par unité de temps (en général, par seconde).Fréquence d'un diapason, fréquence sonore. Fréquence respiratoire, nombre de cycle respiratoires par minutes. V., Cycle, Hertz. Courants alternatifs à basse, moyenne, haute fréquence. Radio. Bande, gamme de fréquence, ensemble des fréquences comprises dans un intervalle.V. Octave. Fréquence musicale ou acoustique, correspondant aux tons audibles.Modulation de fréquence.Acoust. fréquence d'un son, nombre de vibration sonores par unité de temps (dont dépend la sensation de hauteur). Statistique. nombre d'observations par événement. V. propabilité. ANT. Rareté

émettre

v. tr.; conjug. Mettre (1792; dr. "interjecter", 1476; lat. Emittere, d'apr. Mettre)

  1. Produire au dehors, mettre en circulation, offrir au public. Les billets émis par la banque de France. L'état émets des emprunts.. celui qui émet un chèque.V. Tireur.
    Relig. Émettre des voeux, les faire au cours de la cérémonie de l'émission des voeux. Fig. Exprimer. Il a émis le voeu que... "Veuillez n'émettre aucune opinion sur les chosesque nous verrons" (stendhal).

  2. (1830) Projeter spontanément hors de soi, par rayonnement (des radiations, des ondes). Les particules émises par le noyau d'un corp radioactif. Envoyer (des signaux, des images) sur ondes électromagnétiques; absolt. Faire des émissions. Emettre sur telle longueur d'onde.
    ant. Recevoir.

Émetteur, trice

n. et adj. (1792; de émettre)

  1. Fin. Personne, organisme qui émet (des billets, des effets). Banque émettrice.

  2. (1910, Poste émetteur d'ondes). Poste émetteur, ou émetteur : ensemble des dipositifs et appareils destinés à produire des oscillations électriques, dont l'énergie est rayonnée à distance sous forme d'onde électromagnétique capable de transmettre des messages télégraphiques, des sons ou des images.- Spécialt. Stations qui effectue des émissions radiophoniques.

  3. n.m. Système fonctionnel (mécanisme ou être vivant) qui émet, produit des messages. L'émetteur de messages en langue naturelle. V. Locuteur.
    ANT. Récepteur.

Recevoir

v.tr.

  1. (Sens passif). Se voir adresser (qqchose)
    1. Etre mis en possession de (qquechose) par un envoi, un don, un paiement, etc. Recevoir une lettre, un colis, un catalogue. J'ai reçu une lettre de mes parents. Recevoir un cadeau, des étrennes. Recevoir de l'argent. V. Encaisser. Recevoir une somme, un salaire, une gratification. V. Percevoir, toucher. Recevoir une récompense, une décoration, un prix.. V. Obtenir. Absolt. Donner et recevoir.Donner d'une main et recevoir de l'autre. (Compl.abstrait). Recevoir un ordre, une mission. Recevoir des compliments des félicitations. Recevez, Monsieur, mes salutations, l'assurance de mon dévouement. Recevoir un conseil, je n'ai pas de leçons à recevoir de vous. Recevoir de l'instruction, un certain genre d'éducation. (Relig.) Recevoir la communion, un sacrement.

    2. (1080) Etre atteint par, être l'objet de (qquch. Que l'on subit, que l'on éprouve). - (Concret). Recevoir de coups, des blessures. Qu'est-ce qu'il a reçu! V. Attraper, prendre. Recevoir la pluie, une averse, une douche. - Absolt. V. Ecoper, trinquer.- (Abstrait) recevoir un affront, des injures, un châtiment , une leçon. V. Essuyer. (Sujet de chose) La lune reçoit la lumière du soleil. Corps qui reçoit un mouvement. La matière qui a reçu telle ou telle forme. - (choses abstraites) Etre l'objet de V. Prendre. Mot qui reçoit une signification.

  2. (Sens actif). Laisser entrer ou venir à soi, donner accès à.
    1. (1538) Laisser entrer (qqun qui se présente). Recevoir qqun à dîner, à sa table. - Faire entrer en allant chercher et en accompagnant. V. Introduire. Réserver accueil (bon ou mauvais). V. Accueillir, traiter. Etre bien reçu, avec les honneurs. Recevoir qqun à bras ouverts, avec empressement. Etre mal reçu. Il a été reçu comme un chien dans un jeu de quille. - Par plaisant. Recevoir l'ennemi à coups de canon. Absolt. Accueillir habituellement des amis, des invités ; donner une réception. Une femme qui sait recevoir. Ils reçoivent très peu. Accueillir les visiteurs. Monsieur de Directeur reçoit tel jour à telle heure. Fig. (Compl. De chose) V. Accueillir. Initiative bien ou mal reçue.

    2. (début XIIIe) Laisser entrer (qqun) à certaines conditions, après certaines épreuves. Admettre. (Surtout au passif). Être réçu à une grande Ecole, à un examen, un concours. Candidats admissbles, reçus.

    3. Faire entrer (qquch.), recueillir. Par ext. (D'un récipient) Creuset qui reçoit le minerai en fusion. Fleuvent qui reçoivent des affluents.

    4. littér. Admettre en son esprit (comme vrai, légitime).V. reconnaitre.Coutumes, usages reçus. Dictionnaire des idées reçues de Flaubert.
      Dr. Accepter comme recevable. Recevoir une plainte. Fin de non-recevoir.

  3. Se recevoir. v. pron.
    1. (récipr.) Ils se reçoivent beaucoup. (Sens II, 1))

    2. (Réfl.) Turf et sport). Retomber d'une certaine façon, après un saut. Sauteur qui se reçoit sur une jambe droite.
      Ant. Donner, émettre, envoyer, offrir, payer, verser. Eliminer, exclure, refuser.

Récepteurs

(1391; receteur "receleur", XIIIe; lat. Receptor, de recipere recevoir)

  1. (XVe) personne qui reçoit. - Mod. Et Comm. Récepteur d'un compte courant, correspondaznt qui reçoit le remise et en est débité.

  2. Techn. (1846) Appareil qui reçoit de l'énergie brute pour la transformer en énergie utilisable. Les accumulateurs sont des récepteurs. (1859) Appareil destiné à recevoir des ondes électromagnétiques. Récepteur d'ondes de TSF. V. Détecteur. Récepteur de télégraphe.- Cour. Ensemble comprenant un amplificateur. V. Poste. Un récepteur de radio. Récepteur à transistors. Récepteur de poche.Récepteur de téléphone, dispositif qui transforme le courant alternatif reçu en ondes sonores reproduisant le son initial; partie de l'appareil téléphonique où l'on écoute. V. Combiné, écouteur.

  3. Physiol. Structure ayant pour fonction de recvoir divers stimuli en les transformant en stimulations qui seront transmises aux organes correspondants. Récepteur tactile, auditif, olfalctif, gustatif. (V. Centre récepteur).

  4. Fig. et littér. Organisme vivant recevant des impressions. "N'importe quel vivant... est un récepteur admirable de toutes ondes, sons, lumière" (alain). Ant. Emetteur.

Adjectif. (1859; de récepteur 1).

Qui reçoit, spécialt. Des ondes. Poste récepteur.V. Récepteur (1). La dynamo "devenait réceptrice". Antenne réceptrice. Physiol. Centre récepteur, structure nerveuse (centrale ou périphérique) recevant des influx. Ant. Emetteur, Générateur.

Résonner

v.intr. (Résoner, v. 1150; lat. Resonare)

  1. Produire un son accompagné de résonances. "Il faisait résonner la peau d'âne avec ses genoux, ses coudes..." (GAUTIER) "Tous les jours à cinq heures du matin, la cloche résonnait faiblement" (MUSS.). V. Tinter. Des pas résonnaient sur la chaussée.

  2. (en parlant du son). Retentir en s'accompagnat de résonnances. "Au pied de la montagne, le matin, les voix résonnent comme dans un corridor" (Max Jacob). "...Résonnait de Schubert la plaintive musique" (Muss.)

  3. (en parlant d'un lieu, d'un milieu). S'emplir de bruit, d'échos, de résonnances. V. Retentir. Faire insonoriser une salle qui résonne trop.- Résonner de... "La rue Raynouard à six heures, après la pluie, résonnait d'oiseaux et d'appels d'enfants" (Colette).

Résonance ou (vieilli) Résonnance

n.f. (v. 1450, mus.; de résonner)

  1. Cour. Prolongement ou amplification des sons dans certains milieux sonores (V. Résonner). - Caisse de résonance : enceinte fermée où se produisent desphénomènes de résonance. Propriété d'un lieu où sce phénomène se produit.

  2. Littér. Effet de ce qui se répercute dans l'esprtit. V. Echo, retentissement

  3. Sc. (1862) Phénomène par lequel un système physique en vibration peut atteindre une très grande amplitude, lorsque la vibration excitatrice se rapproche d'une "fréquence naturelle" de ce systéme. Résonance du son, de la voix (sens courant 1°) - Etre, entrer en résonance. Electr. Phénomène tendant à produire des courants relativement importants dans des circuits qui réagissent mutuellement. Résonance magnétique. Spectre de résonance. Potentiel de résonance.Niveau de résonance nucléaire.

aigu,uë

  1. Terminer en pointe ou en tranchant. (V. acéré, coupant, pointu ). Une flèche aigüe. Oiseau au bec aigu. - Angle aigu, plus petit que l'angle droit (opposé à obtus). Très fin ou effilé. Pointe aigüe.

  2. (Son). D'une fréquence élévé, en haut de l'échelle des sons. Une note aigüe. Une voix aigüe ou grave. V. aigre, criard, perçant, strident.. - Subst. L'aigu, le registre supérieur d'un instrument ou d'une voix. Passe du grave à l'aigu. Accent aigu.

  3. (Douleur). Intense et pénétrant. V. Vif, violent. (Maladie) Apparition brusque et évolution rapide (opposé à chronique). Phases, crises aigües. Par analogie conflit aigu entre deux états.

  4. Fig. Particulièrement vif et pénétrant dans le domaine de l'esprit. V. incisif, perçant, subtil. Sens aigu des réalités

grave

  1. (abstrait)
    1. Fig. Qui se comporte, agit avec dignité.

    2. qui a de l'importance, du poids.

    3. Susceptible de conséquence sérieuses, de suites fâcheuse, dangereuse.

  2. (concret)
    1. (XVIe) Lourd, pesant.

    2. (Xve) se dit des sons produits par des ondes de faibles fréquences ( par ex. de 100 à 200 périodes par seconde)., appartenant aux degrés inférieures de l'échelles musicale. V. Bas. Son, note, voix grave. V. caverneux, profond ; basse, contralto.

    3. Gramm. Accent grave.

  3. Adj. et adv. Mus. Lent majestueux, sollennel (en parlant d'un mouvement musical).

Son

n.m. (v. 1160 ; lat. sonum)

  1. Sensation auditive causée par les perturbations d'un milieu matériel élastique fluide ou solide (spécialement l'air). – physiol. Résultat de "la stimulation des élèements sensoriels de l'oreille interne (cellules ciliées), le plus souvent par les ondes acoustiques" (Piéron) ; ce phénomène physique. => audition ; bruit. "le son pur est une sorte de création. La nature n'a que des bruits" (Valéry). – Ecouter, entendre, percevoir un son. Son aigu, grave. "Un son faible d'abord s'en échappa, puis grandit, s'accentué, vibrant, aigu, plainte du cuivre frappé" (Maupass). Sons discordants (=> cacophonie, canard, couac, désaccord), harmonieux (=> euryhtmie, harmonie). – Produire, émettre un son, des sons, se dit d'une substance heurtée qui vibre, d'un instrument... => résonner, sonner ; sonore. Le son des guitares. Son de cloche. => sonnerie. Prov. Qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son. – Sons servant à la communication chez l'homme et certains animaux. => bruit, cri, voix. "Le son de sa voix qui était à la fois clair et un peu voilé" (Maurois). "Les grands singes émettent des osns variés" (J. Rostand). Sons articulés, inarticulés. Le travail du son, dans le chant. => sonorité, timbre, voix. Son filé. – au son de... : en écoutant, en suivant la musique de... Danser au son de l'accordéon. spécialt Tout élément du langage parlé ; la combinaison de ces éléments. => phonème ; prononciation. Son fermé, ouvert. (=> voyelle) ; son nasal, guttural. Similitude de sons (=> consonnance, homophonie). Succession harmonieuse des sons. => euphonie. Notations des sons (=> phonétique).

  2. Phys. Vibration d'un corps matériel transmise par une onde élastique. Un son est caractérisé par sa hauteur. (=> fréquence), son intensité (=> bel, décibel, phone), son timbre (=> aussi sonogramme). Célérité, vitesse de propagation du son dans l'air, l'eau, les métaux. Dépasser la vitesse du son. (=> mach, hypersonique, supersonique). Mur du son. – Son simple, dû à une vibration sinusoïdale. Son complexe. (=> bruit). Cour. Sons musicaux : sons simples ou complexes dont la hauteur tonale est déterminée. => note ; gamme, ton, tonalité. Sons simultanés. => accord. Organisation des sons par l'art musical. => harmonie, polyphonie. Enregistrement du son. (=> stéreophonie, dolby). Prise de son (=> microphone). Reproduction du son (=> audio ; baladeur, chaîne, magnétoscope). Transmission du son (=> radiophonie, téléphonie). par ext. Baisser le son (d'un poste de radio, de télévision), l'intensité du son.- par ext. Ingénieur du son, qui s'occupe de l'enregistrement, de la prise de son. Preneur de son. L'équipe du son. – par appos. Spectacle son et lumière : spectacle nocturne comportant l'illumination d'un monument accompagné d'une évocation sonore, musicale... de son histoire.