1.2. Les Personnages: doubles de l’auteur

“Il y a deux hommes en moi”
- Claudel 14
“Sans que nous y prenions garde, [les personnages] remontent du plus profond de nous et deviennent nos doubles.”
- P.-J. Remy (CRNA 198)

L’existence de l’auteur qui relie l’enchevêtrement de personnages, de lieux et d’époques est omniprésente dans son rôle de narrateur. Un “Je” lie, avec l’émergence d’une mémoire, le passé au présent. D’une certaine façon, P.-J. Remy se projette lui-même dans ses personnages auxquels il confie volontairement ses propres expériences.

L’écrivain qui présente de nombreux points communs avec ses personnages reste toujours au sein de son oeuvre; son écriture, marquée par des traits autobiographiques, s’incarne dans une variété de personnages ou de projections. Bien que plusieurs époques s’y reflètent, le monde décrit offre un portrait de son créateur. La présence de celui-ci montre évidemment les grandes lignes de la sensibilité de son temps et la crédibilité du témoignage qu’il porte. Le thème du double révèle parfaitement le rapprochement de l’écrivain avec ses personnages.

Son “Moi” étant divisé en deux: diplomate et écrivain, P.-J. Remy construit des personnages qui lui ressemblent beaucoup. Dans l’oeuvre, l’identification de l’auteur se dévoile facilement chez les personnages.

Cette ressemblance lui permet en effet d’exprimer ses idées et son point de vue. Elle donne également à ses écrits l’apparence de la réalité. En nous faisant pénétrer dans la vie de l’écrivain et dans celle des personnages, l’oeuvre de P.-J. Remy nous livre une vérité profonde, toujours enrichie par une imagination abondante.

Il y a de toute évidence un lien étroit entre la vie privée de l’écrivain et celle de ses personnages, entre le créateur et sa création, à savoir de nombreux traits communs qui rattachent les héros à leur créateur. Chez P.-J. Remy, les ressemblances les plus marquantes portent particulièrement sur la double identité, la passion de la musique et de la peinture, la recherche de la femme idéale, le goût des aventures et du voyage, la nostalgie du temps vécu, le besoin d’écrire, … Nous allons analyser quelques héros dans l’intention de voir comment le romancier s’y prend pour les créer, pour les caractériser et les identifier par rapport à lui-même.

Blaise, d’origine auvergnate, s’est installé à Paris et Guillaume a passé une année dans une université près de Boston 15 ; Annette a vécu initialement à Angoulême, puis à Paris (cf. AEF); Gérard Vallée a fait son stage en préfecture à Oran 16 ; Jean Chayral a joué au jeu de go dans un hôtel à Hongkong (cf. MS); Simon et Guillaume se sont volontairement exilés en Chine (cf. SPE et Ch.); Richard a fait un séjour à Londres 17 ; Julien, passionné d’art était consul de France en Italie (cf. VI); Pallas, diplomate et romancier, a également passé son enfance à Angoulême, séjourné dans une maison de santé à Chamonix à cause d’une maladie pulmonaire, écrit un livre à Sciences Po, suivi les études à l’ENA et collectionné des romans français du XVIIIe siècle 18 ; le narrateur de Rêver la vie, épris de femmes et d’écriture, était écrivain et critique dramatique, il voyait les mêmes pièces de théâtre, fréquentait les mêmes endroits et le même genre de personnes que l’auteur; le narrateur-peintre d’Aria di Roma a séjourné dans une villa comme la Villa Médicis à Rome …

Ces héros suivent partiellement le parcours personnel de notre écrivain, ses aventures individuelles et ses expériences. P.-J. Remy s’identifie volontairement à ses doubles par le temps vécu, par l’obsession du destin des individus et des événements historiques, ainsi que par son besoin d’écrire. Il monte des expériences en soumettant ses semblables à une série d’épreuves, en les faisant passer par certains milieux, pour faire fonctionner le mécanisme de l’écriture. Il intervient à tout instant afin de placer ses personnages dans des conditions dont il reste toujours le maître. Nous trouvons chez lui une telle abondance de personnages doublés que nous pouvons retracer sans aucune difficulté le développement du thème du double dans ses ouvrages. En fait, un développement résultant de manifestations subjectives aboutit à la création d’un double ou à une image personnifiée par des figures semblables.

De ce fait, comme Simon et Guillaume, l’auteur est fasciné par la Chine et choqué par ses soubresauts historiques (SPE et Ch); comme Julien et le narrateur-peintre, il est épris du charme de la ville d’art (VI et ADR); comme Xavier et le narrateur-collectionneur de tableaux, il éprouve une crainte devant la montée du fascisme en Europe et tente de rappeler le passé oublié (VUH et NDF); comme le stagiaire Gérard, il dénonce la violence et l’absurdité lors de la guerre d’Algérie (ABS); comme le diplomate Gérard, il montre son attachement au temps passé et son inquiétude devant certains changements de l’Europe (DEu); comme l’écrivain Chessman, il est souvent angoissé par l’impuissance à écrire (Ch) …

Il est évident que les personnages incarnés de notre romancier ne sont pas des doubles corporels, mais plutôt spirituels. Il s’agit en fait des doubles destinés à évoquer le passé, à embrasser le monde, à défier le destin, à exprimer la passion pour l’art et à exposer des idées sur l’écriture. Leur voix redoublée marque constamment la présence du narrateur-auteur.

Dès son premier livre intitulé Et Gulliver mourut de sommeil, P.-J. Remy a reconnu en ses personnages “l’ombre de soi-même” (EGMS 15). En parlant d’Annette ou l’éducation des filles, il a avoué qu’il a mis ‘‘beaucoup de [lui]-même” 19 dans le personnage d’Annette. Dans la préface de Des Châteaux en Allemagne, il a affirmé que le héros “ne lui ressemblait que trop du fait de ses doutes, de ses angoisses et de sa folie à vouloir en faire toujours davantage” (CEA 11). Dans l’avant-propos de Chine, le romancier a considéré ses personnages comme “compagnons de route” (Ch 9). Dans Aria di Roma, il a exprimé de nouveau, par le narrateur-peintre, “le désir éperdu de tout dire, tout sentir, tout embrasser, [se] raconter [soi]-même et le monde en sus.” (ADR 315-316).

Reprenons un peu plus en détail les cinq livres mentionnés ci-dessus. Dans le premier, Blaise, Armand et Guillaume étaient des adolescents ambitieux qui voulaient tous les trois découvrir le monde et le mettre au défi. Dans le deuxième, l’héroïne, Annette, démunie d’expériences et d’aventures, a fait de la province à Paris son apprentissage de la vraie passion et du monde réel. Elle a finalement assumé le rôle de l’écrivain, du narrateur et de l’auteur. Dans le troisième, le peintre du XVIIIe siècle espérait toujours atteindre son idéal. Dans le quatrième, les personnages exilés se sont rencontrés en Chine, point de convergence et scène de théâtre. Dans le cinquième, le narrateur-peintre a donné une réflexion sur l’art.

Ces livres nous montrent en quelque sorte les années d’apprentissage, de découverte et de réflexion, les préoccupations et les ambitions de l’auteur lui-même. En cheminant à côté de ses doubles, il poursuit inlassablement un long récit sur sa vie et sur celle des autres. Par un de ses personnages, P.-J. Remy a affirmé: “Toute ma vie, j’ai regardé [les autres] pour parler d’eux mais, surtout et par la même occasion, pour parler de moi.” (Ch 409) Ainsi, des questions se posent: Pourquoi a-t-on besoin de parler de soi-même? Pourquoi l’écrivain parle-t-il d’une manière incessante de lui-même? Quel est le rapport entre “Moi” et “Autre” ou “lui” et “ses doubles”?

Les personnages étant des doubles de l’écrivain, leurs images et leurs ombres personnifient constamment ses souvenirs et constituent une réminiscence d’un passé auquel il reste toujours attaché sans pouvoir s’en libérer. Les souvenirs autobiographiques se projettent fréquemment sur sa vie et dans son oeuvre. Selon Michel Butor,

‘“Chacun sait que le romancier construit ses personnages, qu’il le veuille ou non, le sache ou non, à partir des éléments de sa propre vie, que ses héros sont des masques par lesquels il se raconte et se rêve […]” 20

Pourtant, “nul écrivain n’écrit vraiment pour se peindre” 21 . Pour P.-J. Remy, parler de soi, c’est parler des autres ou de ses semblables, mais c’est sûrement pour se retrouver, comme un de ses personnages-écrivains l’a dit:

‘“je n’ai jamais été moi-même que sous le masque du romancier; qu’on soulève pourtant le masque: il ne reste rien.” (Ch 183) ’

Une fois que le romancier et ses personnages sont unis, ils ne font qu’un. Sans masque, il n’y aurait plus de personnages, ni de romancier lui-même. En racontant sa vie et celle des autres, P.-J. Remy utilise donc des inventions littéraires, partage avec le lecteur sa propre nostalgie et son grand plaisir à revivre le passé. L’aventure individuelle et celle du groupe qu’il raconte depuis son premier livre l’amènent ainsi à une poursuite inlassable et opiniâtre. L’oeuvre renvoie à l’écrivain, comme un miroir, ses propres images, à travers lesquelles il retrouve ses parcours, ses cheminements, ses idées et ses créations.

Par le biais de la poursuite de ses propres images chez les personnages, l’écrivain nous montre sans cesse une recherche de soi-même inséparable des êtres différents. D’après lui, l’homme ne peut se trouver ou mieux se connaître que dans “l’Autre” qui porte des traits communs. “L’Autre” étant comme l’extension du “Moi”, sa présence est constamment ressentie. De ce fait, chez P.-J. Remy il n’y a pas un “Moi” supérieur ou unique, puisque la dualité consiste à être soi-même tout en devenant un “Moi” autre.

Rêver la vie mérite d’être cité comme une quête de la conscience et une recherche de soi-même. Il s’agit d’un “Je-narrateur”, âgé d’une soixantaine d’années, qui raconte sa vie à partir du jour de sa naissance. Tout le récit est une re-création de soi et une recherche du temps passé. Quatre niveaux peuvent être distingués sur lesquels et à partir desquels le “Je” se déploie et se cherche.

D’abord, la naissance du “Je” est racontée par le narrateur. Son entrée dans le monde se produit à l’issue d’un accouchement difficile. La mère est comme une source de l’enfantement à partir de laquelle toute la vie du “Je” est née; elle est aussi comme une muse qui lui montre le chemin de la création. Ensuite, la période de l’adolescence est mise en relief par la soif de lecture et la passion ardente pour l’art. L’adolescent apprend la vie dans les livres et trouve l’expression et la forme dans l’art musical, pictural, plastique et littéraire. Puis, le Je- narrateur entre dans sa maturité. Le fils adulte, devenu le double de son père, court de femme en femme dans l’espoir d’en trouver une idéale. Il éprouve également l’envie d’écrire, toujours davantage. A la fin du récit, le Je-narrateur vieillissant qui, angoissé par l’impuissance lutte pour survivre, essaie de se retrouver lui-même dans le temps et dans l’écriture. Sa recherche est profondément marquée par la prise de conscience.

Le rêve est en quelque sorte un moyen de rencontrer l’autre partie de soi-même, moyen nécessaire à la fiction littéraire. Entre l’écrivain et ses personnages, la ressemblance principale qui traverse toute l’oeuvre, c’est en fait l’amour de la littérature et le désir éperdu d’écrire. Placé sous le signe du double, l’auteur et ses personnages portent tous le trait distinctif qui est ce besoin d’écrire pour continuer à vivre. La variété des fictions et la complexité symbolique vont de pair avec la continuité de l’écriture qu’on pourrait dire à la fois autobiographique et universelle. Aussi, s’enrichissant de formes multiples d’identification, l’oeuvre progresse du défini à l’indéfini.

La vie, le passé et l’univers romanesque de l’auteur présentés par ses propres personnages permettent de renforcer l’effet du double et de marquer les mécanismes de l’écriture qui s’engrènent et lient étroitement les personnages-auteurs. Par exemple:

Dans Un Cimetière rouge en Nouvelle-Angleterre, le romancier Etienne raconte la nouvelle naissance et la réécriture du livre de Don Juan. Il tente, à travers la vie du personnage d’Henry Julian et de ses oeuvres, de se raconter lui-même, de se chercher et de se découvrir, ainsi que de devenir avec Julian personnage d’une fiction (cf. CRNA 40). Xavier de La Vie d’un héros évoque à la fin du roman ses vingt ans qui constitue son unique livre (cf. VUH 603). Dans Le Rose et le Blanc, le romancier Saint-Aymard se met à écrire un roman dont les personnages ressemblent beaucoup à ses amis Marguerite, Louason et Xavier (cf. RB 375 et 376). Finalement le livre que Saint-Aymard veut finir sera rédigé par le personnage de François après l’échec de la société idéale. Nous avons donc un jeu qui enchaîne la présence de l’auteur à celle des personnages-écrivains.

En fait, l’auteur veut créer des personnages en qui il puisse se sentir vivre d’une vie identique et pourtant modifiée, se transformer lui-même par la rétroaction de l’oeuvre écrite sur la vie. La création littéraire apparaît comme une expérience, il tente de se construire. Le “Je” est entraîné par l’écriture, et l’auteur lui-même, détourné par l’imaginaire de son unité existentielle, devenu personnage de roman. Multiplié par les personnages qu’il a créés, il peut être considéré à la fois comme le personnage unique et central de son oeuvre, comme l’homme qui en représente tant d’autres. L’écrivain devient donc un singulier-universel puisqu’il est partout dans ses personnages. La combinaison de l’homme individuel et de l’homme pluriel constitue ainsi l’un des traits essentiels de l’écriture de notre auteur.

Par le thème du double, P.-J. Remy montre en réalité l’un de ses procédés techniques, à savoir la fusion de plusieurs personnages en un seul et la multiplication d’un singulier en pluriel. Le sens se révèle dans sa totalité et sa multiplicité. Le “Je” est constamment lié à “l’Autre” et le “Moi” se trouve toujours dans la pluralité. L’être-Remy est ainsi partout, s’identifiant à ses personnages et se projetant sur toutes les scènes.

Selon Rimbaud, “Je est un autre” 22 , et “à chaque être, plusieurs vies me semblaient dues” 23 . L’émergence de “l’Autre” exprime donc la figure du divers. La présence de “l’Autre” s’inscrit dans l’écriture, et ses figures multiples composent l’oeuvre. Ce qui montre également combien l’écrivain est privé de son identité du fait de vivre de ses propres personnages. Il est en fait multiple, constamment muni de masques à facettes, et toujours “Autre”. D’après Lacan,

‘“le Moi est référentiel à l’Autre. Le Moi se constitue par rapport à l’Autre. Il en est le corrélatif. Le niveau auquel
l’Autre est vécu situe exactement le niveau auquel, littéralement, le Moi existe pour le sujet.” 24

Aux yeux de P.-J. Remy, le “Je-Moi” reflété par “l’Autre” n’est qu’un pronom de l’imaginaire, qui donne accès à ses propres personnages. Chez lui, le héros se perçoit souvent autre qu’il n’est, ou il est vu à travers sa propre conscience et celle des autres. De ce fait, c’est dans son héros, René Leys, que Segalen est incarné (SPE); c’est de son ami Simon que Guillaume reste le reflet (SPE et Ch); c’est par le comédien Peter que l’écrivain Jean Chayral essaie de se connaître (CI); c’est dans l’image de Gérard que ses amis se retrouvent (DEu); c’est par l’architecte Donne que l’écrivain Berger retrouve sa propre force (FDP); c’est en peignant le portrait d’Annette que le romancier nous présente un de ses autres doubles (AEF) … De tels exemples sont très nombreux.

La recherche de “Moi-Autre” conduit le romancier à mettre en relief la dualité de l’homme et les contradictions dont il est tissé. Chez P.-J. Remy, le “Moi” est en effet situé dans une position d’équilibre et composé à la fois d’une faiblesse et d’une force. Dans ce “Moi”, il y a toujours des éléments positifs et négatifs. Ainsi, son “Moi” se trouve par moments dans un état parfois inactif, parfois créatif: tantôt il est impuissant, en mal d’inspiration, tantôt il écrit éperdument et enchaîne des livres l’un après l’autre.

D’une part, son “Moi” s’appuie fortement sur l’“Autre”, et d’autre part, il l’affronte. C’est le cas du vieil écrivain Berger de La Figure dans la pierre, où celui-ci, malade et impuissant, a besoin de l’architecte Donne pour retrouver l’énergie et l’écriture, et en même temps, il le considère comme son rival.

De ce fait, son oeuvre est inséparable de lui-même. Le lecteur remarque d’une façon évidente l’ambiguïté fondamentale de ce fameux “Je” qui représente alternativement ou simultanément l’auteur et son double romanesque. Ce que le romancier tente de montrer, c’est le double mouvement de fusion et d’individualisation. Chaque personnage est à la fois particulier et complexe, constamment lié à “l’Autre”, au groupe, à l’ensemble de l’oeuvre. Toutes les destinées se prolongent donc dans les Autres et se compénètrent.

Chez P.-J. Remy, l’homme est en fait non seulement double, mais triple ou quadruple, enfin plutôt multiple et universel. Nous trouvons par exemple le peintre Binet qui est “un homme de culture universelle, qui s’entend aussi bien en littérature et en musique qu’à la fresque et au chevalet.” (CEA 76) Le personnage-narrateur se dévoile à plusieurs reprises: Blaise, Patrick et Guillaume sont “les trois visages d’un même jeune homme” (AES 425) et “André, Maxime et moi ne formions qu’un seul personnage, que je cherche encore mais qui allait bien vite se trouver” (EP 479).

L’auteur lui-même se met en jeu comme un personnage insaisissable. Un homme tel que P.-J. Remy, engagé dans une double carrière et portant en lui des aspirations pareilles à celles de ses personnages, ne peut être satisfait d’une vie ordinaire. Le romancier étant lui-même le sujet de ses livres, il prête à ses héros toutes ses expériences dont il devient le personnage principal à peine masqué, personnage à multiples facettes. Effectivement dans l’oeuvre, un masque s’ouvre sur un autre peu différent et une figure succède à une autre semblable. L’auteur d’une création de formes multiples se dépeint dans sa propre création.

La dualité de l’être et la ressemblance des personnages montre en fin de compte une multitude de facettes d’une réalité complexe qui ne peut plus se donner sous la forme d’une seule unité. Ainsi, les personnages expriment-ils chacun leurs points de vue que le romancier tente de réunir.

Notes
14.

Paul Claudel, Théâtre II, Gallimard, Pléiade, 1967, p.1299.

15.

cf. Et Gulliver mourut de sommeil, p.9 et p.15; dans la Vie d’un héros, Antoine est également né à Angoulême, p.75 et Xavier a séjourné en Amérique, p.445.

16.

cf. Algérie, bords de Seine; dans Midi ou l’attentat, Guillaume l’a fait aussi.

17.

cf. La vie d’Adrian Putney, poète et Cordelia ou l’Angleterre.

18.

cf. Mémoires secrets pour servir à l’Histoire de ce siècle, pp.122, 285, 372-375.

19.

cf. “Annette s’en va t’en guerre”, Figaro-Magazine, le 10 septembre 1988.

20.

Michel Butor, Répertoire II, Minuit, 1964, p.62.

21.

Gaëtan Picon, L’Ecrivain et son ombre, Gallimard, 1953, p.15.

22.

Rimbaud, Poésies, “Une Saison en enfer”, “Les Illuminations”, Gallimard, 1973, p.200.

23.

Rimbaud, phrase citée par Gaëtan Picon, dans La Vérité et les mythes, Mercure de France, 1979, p.63.

24.

J. Lacan, Le Séminaire I, Seuil, 1977, p.61.