Annette ou l’éducation des filles

Annette, gamine provinciale très ambitieuse, considère, très tôt, les hommes comme “des imbéciles et des salauds”. Selon elle, il faut se servir des premiers et se jouer des seconds.

Voulant rechercher la passion, Annette part à la conquête du monde. D’Angoulême à Paris, des grands bourgeois aux intellectuels ou aux militants, de la guerre d’Indochine à celle d’Algérie, Annette observe et juge. En fin de compte elle préfère la folie à la raison, et provoque son destin.

Dans les trois étapes de l’éducation d’Annette, on trouve facilement des couleurs de Laclos, de Stendhal et de Balzac. L’auteur décrit les années d’apprentissage de sa génération.