I. La part du jeu

D’abord, le paradoxe suppose le jeu 52. Car d’une certaine façon, associer des lexèmes contradictoires, suspendre un sème nucléaire, procéder à des permutations le long de la chaîne du discours, tout cela revient à jouer avec le langage.

Notes
52.

Dans Le paradoxe apprivoisé, Olivier Abiteboul signale « cet aspect ludique du paradoxe » (Flammarion, 1998, p. 39) : « Le paradoxe peut [...] apparaître comme un jeu, jeu de la pensée certes, mais jeu tout de même » (ibid.).