À cet égard, la partie manifeste la même impatience que le tout. Fragmentation et dispersion répondent ici à une loi universelle qu’un poème de Gravitations, « Commencements », nous laisse entrevoir à travers les bribes d’un monde en gestation. Un semblant d’unité ne s’obtiendra qu’au prix d’innombrables tâtonnements. Le texte nous présente le début de ce puzzle anatomique :
De cette surprenante gestation, nous retiendrons que la naissance n’est pas l’avènement d’un tout. Ici l’épiphanie se vit au ralenti, de par la liberté dont jouissent les parties à l’égard de l’ensemble destiné à les inclure — et cette autonomie peut faire naître des questions inquiètes voire angoissées :
Gravitations, p.172.
Ibid., p. 173.