Malgré sa spécificité, le dernier exemple présente un trait commun avec les précédents : le rôle pivot de sans. Pour marquer la disjonction, le texte n’est cependant pas tributaire de cette seule préposition, dont il propose ici et là des équivalents. Le substitut peut être lexical :
mais il relève plus volontiers de la syntaxe, notamment par le biais de la négation. Ainsi à la principale peut répondre une concessive négative marquant la disjonction tout aussi efficacement que sans :
Ou bien le texte présente négativement une proposition qui, à l’affirmative, constituerait une lapalissade :
L’effet est comparable lorsque sont évoqués deux événements étroitement solidaires et que l’un des deux est nié :
« Apparition », Gravitations, p. 164.
« Le Mirliton magique », Le Corps tragique, p. 628.
Ibid.
« Rencontre », 1939-1945, p. 442.
« Le Chant du malade », L’Escalier, p. 574.
« Quelqu’un », Le Corps tragique, p. 600.
« Le Sillage », Les Amis inconnus, p. 315.
« Un homme à la mer », Gravitations, p. 224.