Les contraires, en effet, se retrouvent volontiers dans des structures effaçant plus ou moins nettement la relation d’antinomie :
À l’évidence, la logique poétique accepte la cohabitation des contraires. Il s’ensuit qu’affirmation et négation pourront coexister sans peine :
« Impressions de haute mer », Poèmes, p. 61.
« Plein de songe mon corps, plus d’un fanal s’allume... », Les Amis inconnus, p. 325.
« “Quand le soleil... — Mais le soleil qu’en faites-vous...” », Les Amis inconnus, p. 338.
« Le Relais », 1939-1945, p. 413.
« Le Don des larmes », Le Corps tragique, p. 596.
« La terre chante », Oublieuse mémoire, p. 509.
« La tortue parle », Le Corps tragique, p. 644.