Par nature, la coordination sert à relier des éléments équivalents. Le texte, par conséquent, y recourt pour présenter sur un même plan les contraires ou les contradictoires. Les uns comme les autres sont fréquemment reliés par la conjonction adversative mais ou l’adverbe pourtant :
Le plus souvent, cependant, l’impassibilité l’emporte — autrement dit, la syntaxe n’enregistre pas la tension lexicale —, et le coordonnant et, plus neutre, s’impose :
Les antonymes, en particulier, sont souvent reliés par cette conjonction qui marque l’addition sans entériner l’opposition :
« À la mémoire de mes parents », Brumes du passé, p. 3.
« Figures », Les Amis inconnus, p. 303.
« La Captive », 1939-1945, p. 449.
« Attente », Oublieuse mémoire, p. 530-531.
« À la Femme », Oublieuse mémoire, p. 534.
« Dieu crée la femme », La Fable du monde, p. 358.
« Coeur », Le Forçat innocent, p. 238.
« L’Autre Amérique », Le Forçat innocent, p. 284.
« Le Chaos et la Création », La Fable du monde, p. 352.
« L’Enfant et la Rivière », La Fable du monde, p. 390.
« Portrait », Oublieuse mémoire, p. 505.
« La Mer proche », Oublieuse mémoire, p. 513.
« Le Relais », 1939-1945, p. 413.
« Arbres dans la nuit et le jour », 1939-1945, p. 432.
« La Captive », 1939-1945, p. 449.
« Rochers », Le Corps tragique, p. 594.