La tension paradoxale peut également surgir de la relation entre deux circonstants, comme dans cet exemple où le premier marque l’éternité et le second, la finitude :
D’autres groupes jouissant de la même autonomie syntaxique contribuent eux aussi à former des paradoxes. C’est le cas de l’apostrophe :
et de l’apposition :
Ces deux constructions peuvent en outre engendrer un paradoxe par redoublement lorsque deux groupes a priori contradictoires renvoient successivement au même référent :
« Tu disparais », 1939-1945, p. 443.
« L’Ironie », L’Escalier, p. 579.
« Hommage au poète Julio Herrera y Reissig », Oublieuse mémoire, p. 525.
« Le Sang », Naissances, p. 547.
« À la Femme », Oublieuse mémoire, p. 534.
« Pâle soleil d’oubli, lune de la mémoire... », Oublieuse mémoire, p. 485.
« Ô calme de la mort, comme quelqu’un t’envie... », 1939-1945, p. 448.