Les exemples cités jusqu’à présent l’ont bien montré, la longueur des séquences conjonctives s’avère très variable. Il est rare que les plus brèves (moins de six syllabes) occupent tout un vers :
En revanche, elles s’accommodent aisément de tous les cadres métriques. Si elles parviennent à se glisser dans les mètres courts (hexa-, hepta- ou octosyllabes) :
elles trouvent a fortiori leur place dans le décasyllabe ou l’alexandrin :
Malgré sa brièveté, la formule peut enjamber sur le vers suivant, mais ceci reste exceptionnel :
« Céleste apocalypse », 1939-1945, p. 418.
« Grands yeux dans ce visage... », Le Forçat innocent, p. 245.
« La Terre », Oublieuse mémoire, p. 512.
« 47 boulevard Lannes », Gravitations, p. 167.
« L’Air », Le Corps tragique, p. 639.
« L’obscurité me désaltère... », La Fable du monde, p. 377.
« Shéhérazade parle », L’Escalier, p. 578.
« La fervente Kha-Li ne pouvait se consoler de la guerre », Poèmes, p. 72.
« Sans Dieu », Le Forçat innocent, p. 263.
« Il est place en ces vers pour un jour étoilé... », 1939-1945, p. 462.
« J’ai veillé si longtemps que j’en suis effrayant... », Le Corps tragique, p. 597.
« L’obscurité me désaltère... », La Fable du monde, p. 377.