Les séquences conjonctives peuvent réclamer encore un peu plus d’espace pour développer leur logique. Deux vers, dont au moins un alexandrin, sont alors nécessaires pour que le paradoxe se déploie :
Des fragments de poèmes en prose ou des versets abritent aussi ces longues séquences selon des patterns déjà rencontrés dans l’alexandrin : tantôt les deux parties s’opposent avec vigueur :
tantôt les deux pôles de la figure se répondent d’un bout à l’autre de l’unité rythmique :
Une série d’octosyllabes pourra également accueillir une telle séquence :
« À la mémoire de mes parents », Brumes du passé, p. 3.
« Chevaux sans cavaliers », La Fable du monde, p. 403.
« Les Amis inconnus », p. 300.
« La Rêverie », Les Amis inconnus, p. 316.
« Madame », Oublieuse mémoire, p. 491.
« Pour avoir demandé à vivre, vous serez durement punis... », Le Corps tragique, p. 643.
« Rythmes célestes », Le Corps tragique, p. 647.
« Venise », Le Corps tragique, p. 647.
« Derrière ce ciel éteint », Débarcadères, p. 126.
« Genèse », Oublieuse mémoire, p. 522.
« Dialogue avec Jeanne », 1939-1945, p. 426.
« Ces longues jambes que je vois... », À la nuit, p. 480.