Plus fréquemment, le paradoxe se place en tête de strophe, comme si, pour se relancer, le discours poétique avait besoin de se frotter à sa logique et de s’enrichir de ses mystères :
De nombreuses séquences se détachent ainsi en début de strophe :
Parfois, la strophe est nettement séparée du reste du poème et le paradoxe s’en trouve comme souligné ; la coupure peut être renforcée par un astérisque :
ou par un changement de mètre :
Dans les poèmes en prose, également, la séquence paradoxale ouvre plus d’une fois le paragraphe :
‘Bien qu’elle se soit touvée depuis longtemps, Venise se cherche et se cherchera toujours864 ’ ‘C’est dans une image à l’avant-garde de lui-même que le poète éprouve le besoin de fixer son esprit toujours en mouvement865 ’ ‘Le poète fait de la solitude et du mystère même avec les visages les plus aimés, les plus quotidiens866. ’« Notre ère », L’Escalier, p. 586.
« Grands yeux dans ce visage... », Le Forçat innocent, p. 245.
« Ainsi parlait je sais bien qui... », Les Amis inconnus, p. 340.
« Le Chaos et la Création », La Fable du monde, p. 352.
« À l’homme », 1939-1945, p. 439.
« À Saint-John Perse », Le Corps tragique, p. 622.
« Le héraut du soleil s’avance... », Le Corps tragique, p. 617.
« L’Arrivée », Poèmes, p. 95.
« Venise », Le Corps tragique, p. 647.
« Chercher sa pensée », Le Corps tragique, p. 653.
Ibid., p. 654.